Selon un rapport publié en 2025, la part des véhicules légers 100 % électriques parmi les immatriculations neuves atteint 17 % en 2024, comme le rappelle très clairement cette analyse de Connaissance des Énergies. Un signe que la transition avance, même si les défis persistent. En France, le gouvernement encourage d’ailleurs ce mouvement avec sa politique dédiée aux véhicules électriques, même s’il reste une bonne partie des Français à convaincre ! Et, au milieu de cette transformation, voici ARIA, la voiture électrique modulaire imaginée par les étudiants de TU/ecomotive, disponible sur son site officiel : tuecomotive.nl. Sans prix annoncé pour l’instant, mais avec une promesse qui fait rêver : pouvoir réparer soi-même sa voiture, comme un grand LEGO sur roues. Une révolution, car comme nous vous en parlions dans cet article, les inconvénients des voitures électriques existent évidemment ! Allez, je vous emmène découvrir cette petite pépite mécanique.
Un design modulaire qui change tout
ARIA repose sur un principe simple mais étonnamment rare dans l’industrie automobile : chaque composant est indépendant, facile d’accès et remplaçable en quelques minutes. Un panneau rayé ? Hop, on le déclipse. Une carte électronique capricieuse ? On l’atteint immédiatement en retirant le panneau correspondant. Même la batterie suit cette logique : six modules de 12 kg chacun, manipulables à la main comme les piles d’une télécommande XXL. Moi qui peste régulièrement contre les appareils impossibles à démonter sans un diplôme d’ingénieur, j’avoue que cette idée me séduit. Surtout quand je pense à mon garage où s’entassent déjà les appareils « en attente de réparation », mon père adore démonter les objets et tenter des réparations bien à lui ! Je pense qu’ARIA pourrait le séduire, lui le réfractaire aux véhicules récents bourrés d’électronique, irréparables sans valise OBD !
Quand les étudiants réinventent la voiture électrique
L’équipe derrière ARIA veut attirer l’attention sur un problème que l’on connaît bien : les voitures électriques deviennent presque impossibles à réparer. Batterie intégrée au châssis, pièces propriétaires, logiciels verrouillés… Résultat : des véhicules jetés alors que seule une pièce était en cause. Pourtant, comme nous le présentions dans l’innovation FAR-A-DAY qui proposait une batterie externe capable d’ajouter 300 km d’autonomie, des solutions plus durables existent déjà. Avec ARIA, les étudiants montrent qu’une conception intelligente peut prolonger la vie des véhicules, réduire les coûts et même redonner du pouvoir aux utilisateurs… sans attendre que l’industrie décide d’évoluer.
Ce qu’il faut retenir sur ARIA
- Six batteries modulaires de 12 kg, manipulables à la main
- Des panneaux extérieurs interchangeables en quelques minutes
- Une architecture interne entièrement réparable
- Une appli intégrée pour diagnostiquer les pannes
- Un concept pensé pour le droit à la réparation
- Un projet soutenu par Right to Repair Europe
- Une démonstration que durabilité peut rimer avec simplicité
Aria peut-elle inspirer l’industrie automobile européenne ?
ARIA ne prétend pas remplacer les véhicules du marché, mais elle montre que la réparabilité n’est pas une utopie. Les étudiants espèrent même inciter l’Union européenne à inclure les voitures électriques dans le droit à la réparation. Pour en savoir plus sur ce concept prometteur, rendez-vous sur le site officiel : tuecomotive.nl. Et vous savez quoi ? Quand je vois cette petite citadine modulaire, je me dis qu’elle pourrait faire bouger les lignes. Une voiture que l’on peut réparer soi-même, chez soi, sans stress… c’est peut-être ça, le vrai progrès. Cette vision vous inspire autant que moi ? Et vous, que pensez-vous de cette solution ? Dites-le-nous en commentaire : cliquez ici pour publier un commentaire . Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !