La légende de Mulan serait-elle inspirée des guerrières mongoles ?

Des anthropologues ont peut-être trouvé la preuve que l’histoire de la jeune Fa Mulan serait bel et bien inspirée de celles des femmes guerrières d’un ancien peuple mongole.

Fans de dessin animé ou pas, on connait tous « Mulan » de Disney. Sorti en 1998, le film d’animation avait fait un véritable carton en salles avec plus de 300 millions de dollars de recettes au box-office mondial. Aujourd’hui, l’histoire de la jeune guerrière revient bientôt en salles avec un film en live-action dont la sortie est prévue pour cette année.

Pour ceux qui ne s’en souviennent plus, Mulan raconte l’histoire d’une jeune fille qui rejoint l’armée chinoise en se faisant passer pour un homme. La version édulcorée de Disney est basée sur une légende et une chanson folklorique chinoise « La Ballade de Hua Mulan » transcrite au VIème siècle.

Pendant longtemps, les chercheurs pensaient que la légende de Mulan était inspirée des guerrières Xianbei, un ancien peuple nomade de la Mongolie moderne et du nord-est de la Chine. Aujourd’hui, de nouvelles découvertes anthropologiques semblent apporter la preuve de cette hypothèse avancée par les chercheurs.

Des squelettes qui en disent long

Les recherches ont été menées par deux anthropologues de la California State University de Los Angeles, Christine Lee et Yahaira Gonzalez. Toutes deux spécialisées dans les régions d’Asie du sud-est, elles se sont penchées sur la réexamination des squelettes de 29 sites funéraires mongols. Leur but était de repérer les signes de traumatisme ou encore d’arthrite chez les squelettes de femmes, prouvant ainsi qu’elles étaient bel et bien des guerrières.

Dans un article publié dans la revue New Scientist, Christine Lee et Yahaira Gonzalez expliquent qu’elles ont découvert les fameux signes de traumatisme chez deux des trois squelettes de femme retrouvés sur les 29 sites funéraires. Elles pourraient donc être potentiellement des guerrières.

« Les marques [laissées sur les os où les muscles se sont attachés] sont plus grandes si le muscle a été fortement utilisé et le motif des marques sur les deux squelettes des femmes suggère qu’ils avaient régulièrement travaillé les muscles qu’une personne à cheval utiliserait. Il y avait également des indications qu’ils pratiquaient le tir à l’arc. »

peut-on lire dans l’article.

Certains pourraient trouver que deux squelettes, ce n’est pas beaucoup, mais pour les deux chercheuses, c’est une grande et agréable surprise : « C’est en fait beaucoup. Je ne m’attendais pas à en trouver. » a déclaré Lee. Les recherches continuent pour essayer d’en découvrir davantage et percer les passionnants secrets des guerrières mongoles… les inspiratrices de Mulan. En attendant, les fans de l’impétueuse guerrière pourront la retrouver au cinéma en juillet 2020.

https://www.youtube.com/watch?v=KPznkeVkL_k

Photo d’illustration De Surya Gumilang / Shutterstock
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Andy RAKOTONDRABE

Il n’y a pas de réussites faciles ni d’échecs définitifs.

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