Ah le TGV, je me souviens encore de son lancement en 1981, même si j’avais seulement 6 ans. Mon grand-père était cheminot, alors l’arrivée de ce train orange, je peux vous assurer qu’elle a été célébrée comme il se doit. Et, évidemment, mes grands-parents, déjà retraités de la SNCF, ont profité gratuitement de ce monstre d’acier tout le reste de leur vie ! Aujourd’hui, le concept de train à grande vitesse chinois est incarné par des modèles comme le CR450, capable de dépasser 450 km/h, nos TGV, pourtant pionniers dans le domaine, ne peuvent plus lutter face à cette concurrence. De mon côté, mon récent voyage au Japon m’a rappelé à quel point l’Europe avait du chemin à faire : au pays du Soleil Levant, un train parti 20 secondes trop tôt entraîne des excuses publiques, comme le relate Europe 1 dans cet article édifiant. Cela n’est pas près d’arriver en France ! Le contraste entre l’asie et la France est hallucinant. Alors ? La SNCF pourrait-elle combler son retard ? Éléments de réponses dans cet article.
Une vitesse impossible à suivre pour la SNCF
Le réseau chinois et japonais impressionnent par leur ampleur et leur rapidité. Les gares gigantesques ressemblent parfois à des aéroports, et les trains alignent des pointes à 350 ou 400 km/h comme si de rien n’était. Le futur modèle CR450 promet même de dépasser ce plafond, comme nous vous en parlions dans cet article. En comparaison, nos TGV plafonnent toujours autour de 320 km/h en service commercial. Lors de mon voyage au Japon, j’ai vécu le même vertige : les Shinkansen sont immenses, ultra-silencieux, et surtout d’une ponctualité presque irréelle. Le transport nippon est un modèle à part entière, comme le rappelle ce guide. Pendant que l’on débat de nouvelles lignes européennes, la Chine déroule déjà 40 000 km de voies à grande vitesse. L’écart se creuse mécaniquement, année après année.
Un confort et une ponctualité qui déconcertent les voyageurs européens
Au-delà de la vitesse, c’est l’expérience à bord qui marque le plus. Au Japon, embarquer dans un train donne l’impression d’être propulsé dans le futur : sièges larges, silence quasi-total, climatisation maîtrisée, accès Wi-Fi et une fluidité à faire pâlir n’importe quel RER matinal. Chez nous, la réalité est parfois un peu plus contrastée. Entre une rame trop pleine, une climatisation capricieuse ou un trajet interrompu, on finit par s’habituer. Mais, lorsque j’ai pris le métro à Tokyo puis un Shinkansen, le contraste m’a sauté au visage. Là-bas, tout fonctionne avec une précision chirurgicale. Et, on parle d’un pays où partir 20 secondes en avance déclenche un communiqué d’excuses… La Chine, elle, mêle gigantisme et efficacité : certains trains avalent des distances équivalentes à Séville Bordeaux en environ quatre heures, comme le souligne cet article.
Comparatif rapide
| Critère | France (SNCF) | Chine (CRH) |
| Vitesse max en service | 320 km/h | 350 à 420 km/h |
| Ponctualité | Variable | Très élevée |
| Longueur réseau LGV | ~2800 km | ~40 000 km |
| Confort | Correct | Très élevé |
| Fréquence | Bonne | Exceptionnelle |
Pourquoi l’Asie a 50 ans d’avance ?
L’avance chinoise repose sur quatre piliers : vitesse, volume, infrastructures et constance stratégique. Pékin investit massivement dans le ferroviaire depuis quinze ans, avec une vision long terme et une industrialisation à grande échelle. Chaque gare, chaque ligne, chaque rame s’inscrit dans un plan cohérent destiné à connecter tout le pays. L’Europe, elle, doit composer avec des normes, des frontières, des réformes à rallonge et un réseau vieillissant. Pendant ce temps, le japon transporte des millions de voyageurs par jour. L’avance se mesure autant à la technologie qu’à la capacité à déployer vite et massivement. Et vous, pensez-vous que la France pourra un jour rattraper une telle longueur d’avance ? On adore vous lire ! Alors si le sujet vous inspire, cliquez ici pour publier un commentaire . Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !