Ticket restaurant 2026, ce qui change l’année prochaine

Tickets restaurant 2026, fin du papier, usage élargi prolongé, réforme annoncée… et si on faisait ensemble le point, calmement, avant de paniquer à la caisse ?

En 2023, pas moins de 5,4 millions de salariés bénéficiaient de titres-restaurant et plus de 235 000 restaurants et commerces alimentaires les acceptaient. D’ailleurs le ministère de l’Économie rappelle les informations à connaitre sur cette page. Autant dire que si vous en avez, vous n’êtes clairement pas seul dans le club. Bonne nouvelle, le dispositif d’usage élargi permettant d’acheter des produits non directement consommables comme le riz ou l’huile est prolongé jusqu’à fin 2026. Une information confirmée par le site officiel du Gouvernement dans cette actualité très claire à ce sujet : prolongation de l’usage élargi des tickets restaurants. De mon côté, je dois bien avouer que ma petite carte de titres-restaurant est devenue une sorte de super pouvoir discret pour les courses du quotidien. Alors voyons ce qui vous attend en 2026.

Tickets restaurant en 2026, un avantage toujours chouchou des salariés

Les titres-restaurant restent en 2026 l’avantage social préféré des Français. Ils permettent de financer tout ou partie du repas tout en bénéficiant d’un régime social et fiscal avantageux pour l’employeur. Tant mieux quand on voit le prix du panier de courses. Le fonctionnement reste globalement le même. Votre employeur continue de financer de 50 à 60 % de la valeur faciale du titre, avec une part patronale exonérée jusqu’à un plafond fixé chaque année. Le plafond journalier d’utilisation, lui, reste de 25 € par jour, de quoi se faire un déjeuner correct ou un petit panier de produits de base si vous faites plutôt vos courses avec la carte. La grande évolution, c’est que le format papier vit clairement ses dernières années. Les pouvoirs publics comme les émetteurs incitent à la dématérialisation, que ce soit sous forme de carte ou de solution encore plus numérique. À Réau, j’ai déjà vu la différence à la caisse de certains commerces, où les carnets papier sont accueillis avec un petit soupir. La carte, elle, passe sans discussion.

Une personne paie son repas en ticket restaurant.
Les télétravailleurs ont-ils le droit aux tickets restaurant ? Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Télétravail, paniers de courses et tickets restaurant

Autre point important en 2026, le ticket restaurant n’est plus seulement l’allié du déjeuner « en présentiel ». Les télétravailleurs sont eux aussi pleinement concernés. Le Bulletin officiel de la Sécurité sociale rappelle qu’un salarié à distance doit être traité comme un salarié sur site dès lors qu’il a un repas sur son temps de travail. Concrètement, cela veut dire que vos tickets peuvent financer le repas du midi, même si vous travaillez depuis votre salon, votre cuisine ou, dans mon cas, mon coin bureau à côté du chien qui ronfle. Cette question du télétravail et de l’évolution du dispositif, nous vous en parlions déjà en détail dans cet article NeozOne à lire ici : vous faites du télétravail, cette réforme sur les tickets resto pourrait vous intéresser. Et, comme l’usage élargi aux produits non directement consommables est prolongé jusqu’au 31 décembre 2026, les titres-restaurant restent un vrai coup de pouce pour les courses alimentaires de base. Surtout quand les fins de mois arrivent plus vite que prévu. Entre inflation alimentaire et réforme en cours, mal comprendre les nouvelles règles peut vous faire perdre plusieurs dizaines d’euros par mois.

Concrètement, qu’est-ce que ça change pour vous, à la caisse et sur votre fiche de paie ?

  • L’usage élargi aux produits non directement consommables est prolongé jusqu’au 31 décembre 2026
  • Les titres papier reculent encore, la carte et les formats dématérialisés deviennent la norme
  • Le plafond journalier d’utilisation reste fixé à 25 euros, sauf réforme ultérieure
  • Les règles classiques continuent de s’appliquer, un titre par jour de travail comprenant un repas
  • Les télétravailleurs restent éligibles dans les mêmes conditions que les salariés sur site
  • La réforme globale annoncée pourrait moderniser encore le dispositif dans les prochains mois
  • La tentative de taxe de 8 % sur les titres-restaurant, chèques vacances et chèques-cadeaux a été rejetée par les députés pour 2026.
Payer avec un ticket resto son fast food.
Un syndicat de la restauration rapide pousse pour que la réforme soit adoptée pour l’utilisation des titres restaurant le dimanche et jours fériés. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock / F. Pereira pour NeozOne

Droits des salariés, refus possibles et idées reçues

Une question revient souvent dans les discussions de pause-café ou sur les groupes d’info locale : peut-on refuser les tickets restaurant ou au contraire y avoir droit de façon automatique ? Sur le principe, l’employeur n’a pas l’obligation légale de mettre en place des titres-restaurant. En revanche, s’il le fait, il doit respecter le principe d’égalité entre les salariés concernés par le dispositif. Dans certains cas particuliers, des salariés peuvent se demander s’ils ont intérêt à accepter ou refuser ce mode de rémunération complémentaire, notamment pour des questions d’organisation personnelle, de régime alimentaire ou de budget. Sur NeozOne, nous avons justement détaillé ce sujet dans un article complet : est-ce qu’un salarié peut refuser les tickets restaurants en 2025. L’année change mais les grandes règles restent similaires, et cela permet de démêler le vrai du faux. De mon côté, si on me retirait mes tickets restaurant, je crois que j’aurais un peu l’impression qu’on me reprend ma petite bouffée d’oxygène en période d’inflation.

Une vitrine d'un établissement acceptant plusieurs titres restaurant différents.
Une vitrine d’un établissement acceptant plusieurs titres-restaurant différents. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Ce que les entreprises doivent anticiper pour 2026

Pour les entreprises, la fin programmée du papier et la généralisation du numérique ne sont pas seulement une petite mise à jour cosmétique. Il faut souvent renégocier les contrats avec les émetteurs, actualiser les paramétrages de paie et accompagner les salariés. Entre l’obligation de rester dans les clous des exonérations, les règles de contribution employeur et la gestion des supports, les services RH ont tout intérêt à anticiper plutôt que de se retrouver avec un casse-tête à la dernière minute. La transition demande parfois un peu de pédagogie, surtout auprès des salariés les moins à l’aise avec les outils numériques. Dans ma petite commune de Seine-et-Marne, je vois bien la différence entre les habitués des applis bancaires et ceux qui préfèrent encore compter leurs titres sur la table de la cuisine. L’enjeu est de ne laisser personne de côté, même en basculant vers des solutions plus modernes.

Le saviez-vous ?

Selon les chiffres présentés par Up et les analyses de la filière, le titre-restaurant génère plusieurs milliards d’euros de retombées économiques chaque année, avec un effet très fort sur la restauration et le commerce de proximité. C’est aussi un avantage plébiscité par 96 % des Français selon une enquête citée par le Gouvernement. Autrement dit, si vous aimez vos titres restaurant, vous faites clairement partie de la majorité silencieuse très attachée à ce petit bout de pouvoir d’achat.

Tickets restaurant 2026, à vous de jouer maintenant

En 2026, les tickets restaurant continuent donc de jouer un rôle clé dans le quotidien de millions de salariés, qu’ils travaillent en présentiel ou en télétravail. Usage élargi prolongé, disparition progressive du papier, cartes et solutions dématérialisées qui deviennent la norme, réforme annoncée mais pas encore totalement déployée, le dispositif bouge mais reste au cœur du pouvoir d’achat des actifs. De mon côté, j’y vois un outil très concret, presque aussi précieux que mon organisation de listes de courses.

Payer ses courses avec la carte de tickets restaurant.
En 2026, avec la prolongation de l’usage élargi des tickets-restaurant, il sera toujours possible de payer ses courses alimentaires. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock (montage NeozOne)

Pour garder un peu de marge de manœuvre entre les factures, les croquettes du chien et les déjeuners sur le pouce. Et vous, comment comptez-vous utiliser vos tickets restaurant en 2026 pour concilier budget, plaisir et petits plats du quotidien ? Ce sujet vous fait réagir ? Partagez vos idées ou votre vécu, cliquez ici pour publier un commentaire . Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !

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Source
Info.gouv.fr

Nathalie Kleczinski

Journaliste passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être… Voir plus »

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