
Si je vous dis ventilateur de plafond, vous pensez sans doute à chaleur d’été, circulation d’air et bruit de fond apaisant. Dans cet article, nous revenions sur les bienfaits de ces ventilateurs de plafond pour remplacer la climatisation ou le chauffage, mais il faut avouer que certains peuvent être quelque peu bruyants. Un jeune designer, Adhish Kaushal a décidé de s’attaquer au problème des ventilateurs de plafond, mais en leur ajoutant une fonction « purificateur d’air » ! Eh oui, face à un constat alarmant, selon l’OMS, relayé par Santé Publique France, la pollution aux particules fines PM 2.5 cause chaque année 1,5 million de décès prématurés en Inde et 7 millions dans le monde, il s’est demandé : « Pourquoi se contenter de brasser l’air alors qu’on pourrait aussi le purifier ? ». C’est ainsi qu’est né AirRing, un système modulaire, peu coûteux et universellement compatible, qui transforme n’importe quel ventilateur de plafond en purificateur d’air passif, sans un seul watt supplémentaire. Découverte de cette invention utile et pleine d’avenir. C’est parti.
Un principe simple, mais diablement efficace
Le secret d’AirRing réside dans une bague filtrante légère qui se fixe au-dessus du moteur du ventilateur. Conçue en ABS robuste, elle utilise un système de clamp magnétique avec vis de serrage, adapté à la tige métallique standard. Deux bras en aluminium soutiennent des demi-anneaux de filtre N95 électrostatique, capables de capturer plus de 95 % des particules fines tout en laissant passer l’air sans résistance notable. Résultat : dès que le ventilateur fonctionne, il aspire l’air ambiant à travers le filtre avant de le rediriger vers le bas. Le tout sans bruit supplémentaire, sans appareil encombrant et sans surcoût énergétique.
Pourquoi ce concept change la donne ?
Contrairement aux purificateurs classiques qui sont onéreux, gourmands en électricité et limités à une seule pièce, AirRing réutilise un appareil déjà présent dans la majorité des foyers indiens. Ni démontage, ni outils, ni formation nécessaire : l’installation prend quelques minutes. Le filtre est lavable et réutilisable, ce qui réduit encore le coût sur le long terme. Dans ses tests préliminaires, Adhish Kaushal a constaté que placer le filtre au-dessus du moteur préserve l’efficacité du ventilateur. Là où les solutions fixées aux pales ou sous le moteur créent des frottements, réduisent la portée et fatiguent le moteur.
Quels sont les souhaits de l’inventeur, pour l’avenir de l’AirRing ?
Pour Adhish Kaushal, AirRing n’est que le début. Son ambition est claire : adapter ce système à tous les types de ventilateurs afin de démocratiser l’accès à l’air pur, en Inde et ailleurs. Dans un pays où 14 des 20 villes les plus polluées au monde se trouvent sur son territoire, cette innovation pourrait bien sauver des vies tout en restant abordable. Et, je dois avouer que l’idée de transformer mon vieux ventilateur grinçant en machine high-tech me fait plutôt sourire… et envie ! Après tout, si on peut respirer mieux sans dépenser une fortune, pourquoi s’en priver ?
Et, franchement, si un simple ventilateur peut devenir un purificateur d’air efficace, qui aurait encore envie de respirer sans AirRing ? Envie de découvrir la fiche complète du projet ? Elle est disponible sur le site officiel des James Dyson Awards AirRing. Alors ? Ce ventilateur de plafond intelligent, qu’en pensez-vous ? Ce sujet vous fait réagir ? Partagez vos idées ou votre vécu, cliquez ici pour publier un commentaire . Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !