
La Maladie de Parkinson, touche près de 280 000 personnes en France, et selon le ministère de la Santé, on compte chaque année, 25 000 nouveaux cas. Cette maladie neurodégénérative, découverte en 1817, entraîne des problèmes moteurs, des troubles de la santé mentale et du sommeil, ainsi que des douleurs et d’autres problèmes de santé. Une nouvelle étude vient révéler que la Vitamine D, celle qui nous fait penser au soleil et à la bonne humeur, jouerait un rôle capital dans cette maladie. En effet, une avancée scientifique intrigue aujourd’hui les chercheurs : cette vitamine, que l’on croyait cantonnée au squelette et au système immunitaire, pourrait aussi jouer un rôle dans la maladie de Parkinson. Une étude clinique menée au Japon suggère que la supplémentation en vitamine D3 pourrait ralentir l’évolution de certains symptômes. J’ai découvert cette piste passionnante, relayée notamment par Greenwhey, et je vous en parle immédiatement. Décryptage.
Un essai clinique qui change la donne
En 2013, une équipe japonaise dirigée par Masahiko Suzuki a conduit un essai rigoureux : 114 patients atteints de Parkinson ont été répartis en deux groupes, l’un recevant un placebo, l’autre de la vitamine D3 (1 200 UI par jour) pendant douze mois. Les résultats sont frappants : chez ceux qui prenaient la vitamine, la progression de la maladie était significativement ralentie, en particulier sur l’échelle de Hoehn et Yahr, qui mesure la sévérité des symptômes moteurs. Autrement dit, la vitamine D n’a pas guéri les patients, mais elle semble avoir freiné l’aggravation de leur état. Ce petit coup de pouce pourrait s’avérer précieux dans une maladie où chaque année de stabilité compte. Pour le moment, on ne sait pas « soigner » cette maladie, comme celle d’Alzheimer, on sait seulement ralentir leur progression, et c’est déjà énorme !
Pourquoi la vitamine D intrigue autant ?
Le lien entre vitamine D et Parkinson ne sort pas de nulle part. On sait déjà que de nombreux malades présentent des taux de vitamine D plus bas que la moyenne. La vitamine D agit comme un modulateur du système immunitaire et jouerait aussi un rôle dans la protection des neurones. L’étude japonaise va plus loin : certains gènes liés au récepteur de la vitamine D influenceraient l’efficacité de la supplémentation. En clair, selon votre profil génétique, la vitamine D pourrait vous apporter un vrai bénéfice ou rester neutre. De quoi envisager une approche personnalisée, presque « sur mesure », dans le traitement des patients.
Entre soleil, compléments et bon sens
Faut-il pour autant se précipiter sur les flacons de vitamine D ? Pas si vite. L’étude est prometteuse, mais reste limitée dans le temps et sur un nombre restreint de patients. De plus, la supplémentation ne doit jamais se faire sans avis médical, car un excès de vitamine D peut entraîner une hypercalcémie, nocive pour les reins et le cœur. L’idéal reste de maintenir un équilibre, en s’exposant raisonnablement au soleil, en veillant à son alimentation et, éventuellement, suivant les conseils d’un professionnel de santé. Comme le rappelle cet article consacré à la supplémentation de la vitamine D même en été, tout dépend de votre situation individuelle. Et vous, pensez-vous que la vitamine D puisse réellement devenir un allié contre Parkinson, ou s’agit-il seulement d’un espoir fragile à confirmer ? Source : https://greenwhey.com/blogs/news/vitamine-d-et-parkinson-une-vitamine-qui-intrigue-la-recherche-entre-soleil-equilibre-et-mobilite
Publi-rédactionnel