
Les tomates, ce sont un peu les vedettes du potager, même le ministère de l’Agriculture le confirme. On les bichonne, on les surveille, et on rêve du jour où elles finiront en salade ou en sauce maison. Mais, voilà : la pluie, elle, n’a pas pris note de vos intentions, et pourrait réduire à néant vos espoirs de tomates farcies ! Et, au moindre excès d’humidité, ce sont les champignons qui débarquent à la fête, apportant des maladies comme le redoutable mildiou, entre autres. Heureusement, il existe des astuces simples, et parfois même originales, pour protéger vos tomates des averses imprévues. Certaines ne coûtent rien, d’autres demandent un petit investissement, mais toutes ont un point commun : elles vous évitent bien des déceptions. Petit tour d’horizon des solutions qui existent pour protéger vos chères tomates, de la pluie ! C’est parti.
Trop d’eau… et vos tomates trinquent
Les pluies régulières fragilisent fortement les plants de tomates. Si l’on en croit les jardiniers avertis et les galères vécues dans mon potager l’an dernier, l’humidité est le déclencheur numéro un des maladies de la tomate. Ces infections fongiques ne font pas dans la dentelle : elles s’attaquent aux feuilles, aux fruits et parfois même aux tiges.
Parmi les plus redoutées :
- Mildiou : taches noires et feuilles qui se dessèchent.
- Oïdium : une poudre blanche qui envahit les feuilles.
- Botrytis : pourrissement brun et triste destin.
- Alternariose : noircissement des tiges et mort de la plante.
Bien sûr, on peut traiter (bouillie bordelaise, purin d’ortie), mais souvent… c’est trop tard. L’idéal reste la prévention : bon espacement entre les plants, arrosage au pied uniquement, et feuillage bien aéré. Mais, quand le ciel décide de faire des siennes, il faut passer à la vitesse supérieure : la protection physique !
Solutions maison ou protections du commerce ? Voici le match !
Méthode | Avantages | Inconvénients |
Parapluie détourné | Original, économique, protège aussi du soleil | Peu stable par vent fort |
Demi-bouteille plastique | Idéal pour jeunes plants, ultra-économique | À aérer régulièrement, peu esthétique |
Bâche transparente + piquets | Facile à mettre en œuvre, bonne protection | Peu efficace par grand vent |
Serre tunnel (arceaux + bâche) | Adaptée, mobile, protège efficacement | Prend de la place, à fixer correctement |
Gaine de croissance | Facile à poser, protège bien de la pluie | Peu esthétique, usage temporaire |
Serre de jardin (verre/polycarbonate) | Solution complète, durable, culture avancée toute saison | Coût élevé, installation plus complexe |
Des astuces testées et validées… même par les plus frileux du potager
Chez moi, c’est le parapluie qui a ouvert le bal. Oui, un vrai parapluie planté au pied d’un pied de tomate, façon cabane à fruit. Succès mitigé, mais jolie photo souvenir. J’ai ensuite testé la bâche montée sur piquets, bien tendue, et c’est finalement ce système qui a tenu le coup tout l’été… avec un petit coup de main de mon chien, qui creusait systématiquement dessous (le jardinage, c’est une affaire de famille). Et pour mes plants de tomates cerise sur la terrasse, les demi-bouteilles plastiques ont fait le job.
Mais, les solutions du commerce ont aussi leurs avantages, surtout quand on veut protéger plusieurs plants sans y passer ses soirées. La serre tunnel est parfaite pour les petits potagers, et la serre en polycarbonate ? Un rêve pour les passionnés qui cultivent aussi poivrons et aubergines. Et vous, quelles sont vos astuces pour éviter que vos tomates ne prennent une douche non désirée cet été ? Une remarque, une expérience à raconter ou un complément à ajouter ? Cliquez ici pour publier un commentaire . Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !