
Quand on pense à l’argile, on voit déjà des pots, des vases et toutes sortes de sculptures. Pourtant, dans de nombreuses cultures, elle est avant tout un matériau de construction simple à manier, abordable et avec d’excellentes propriétés thermiques. Pour revenir à cette simplicité, Johann Leonhard Ebert a mis sur pied cette imprimante 3D à l’argile. Elle permettra de créer des espaces de vie ou même des bâtiments industriels à coûts réduits et plus respectueux de l’environnement. Car rappelons-le, c’est l’argile qui est mise en œuvre ici.
Tout miser sur l’argile
Cet étudiant à l’université de HfG Schwäbisch Gmünd en Allemagne mise sur l’argile en tant que matière première. Il met en avant ses avantages pour les espaces de vie, notamment sa capacité à réguler la température, créant ainsi un confort intérieur sans avoir recours à l’énergie. L’autre raison de ce dévolu sur l’argile est sa disponibilité immédiate et les possibilités de recyclage qu’elle offre. Un poids de taille face aux enjeux climatiques ! Le processus d’impression avec la Clay 3D est, lui aussi, écologique. Zéro émission de microplastique, zéro traitement toxique ou abrasif, juste de l’argile appliquée couche par couche selon le principe de fabrication additive.
Un impact climatique minimisé
Le problème que résout cette invention est la réduction de l’impact de la construction sur le climat. Son inventeur compare d’ailleurs le processus de construction à parti de son imprimante à argile, aussi simple que l’assemblage d’un meuble IKEA, mais sans les inconvénients. Quels sont-ils ? D’après lui, les principaux inconvénients liés à la construction sont le transport des matériaux, l’extraction des matières premières et la pollution. Avec ce projet, le concepteur caresse le désir de permettre aux pays à faibles infrastructures de se développer sans avoir recours à des procédés et des matériaux qui ont un impact négatif sur le climat.
Un retour aux sources, l’autre impact de cette invention
Comme je le disais d’entrée de jeux, l’argile est très utilisée en construction dans certaines cultures. Ce que je n’ai pas mentionné, c’est qu’il est justement de coutume dans ces cultures de mettre littéralement la main à la pâte. Les hommes s’entraident tour à tour lors de la construction d’une maison sans avoir besoin de grandes connaissances dans le domaine ni de matériau sophistiqué. Derrière l’impression à argile de murs autoportants, se cache une envie de fédérer les communautés et de favoriser l’entraide entre celle-ci. C’est là la mission plus humaine de cette invention. Vous vous voyez construire votre future maison basse climat avec vos amis et votre famille juste avec une imprimante 3D et de l’argile ? Si tel est le cas, donnez une chance à cette invention de voir le jour en allant sur sa page James Dyson Award. Je vous invite à nous donner votre avis, vos remarques ou nous remonter une erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .