
Avant 2013, les seuls matériels capables de surveiller nos vitesses sur la route étaient des radars automatiques. Mais, depuis cette date, le gouvernement français s’est doté d’une nouvelle arme contre les excès de vitesse. Vous les avez peut-être déjà croisées, ce sont les voitures radars. Au départ, conduites par des policiers, depuis 2022, leur gestion a basculé dans le privé. Un métier qui divise, mais qui recrute et qui permet aussi la création de nouvelles entreprises. Une fonction accessible sans diplôme, enfin avec un permis de conduire valide tout de même et disposant d’au moins 10 points. De plus, il faut que le postulant dispose d’un casier judiciaire vierge. Et, côté salaire, comptez environ 1 400 € net par mois. Tenté ? Voici les entreprises qui recrutent et ce que vous devez savoir avant de balancer votre CV ! Décryptage.
Comment devenir conducteur de voiture-radar ?
Pas besoin de faire l’école de police ni de passer des concours interminables pour devenir chauffeur de voiture-radar. Il vous suffit d’avoir votre permis B avec encore au moins 10 points et un casier judiciaire vierge. Avoir une petite expérience dans la conduite, transporteur, moniteur d’auto-école, ambulancier est un vrai plus, comme un passé dans la sécurité ou les forces de l’ordre. Attention tout de même, ce n’est pas un job pour les amateurs de grasses matinées ! Les horaires sont flexibles : soir, nuit, week-end et jours fériés sont souvent au menu. Et, pas question de s’endormir au volant : il faut rester discret, concentré… mais pas trop visible pour les automobilistes.
Dans quelles entreprises et régions peut-on postuler ?
Aujourd’hui, cinq entreprises principales se partagent le gâteau de la conduite de voitures-radar en France :
- Mobiom : Présente en Normandie, Bretagne et Grand Est.
- GSR : Active en Nouvelle-Aquitaine et Centre-Val de Loire.
- OTI France : Bourgogne Franche-Comté et Pays-de-la-Loire.
- Ineo Infracom et Securitas : dans les Hauts-de-France.
Côté territoires, la Normandie, la Bretagne, le Pays de la Loire, le Centre-Val de Loire et la Nouvelle-Aquitaine sont déjà bien pourvus.
Et, bonne nouvelle : d’ici peu, l’Île-de-France, l’Auvergne-Rhône-Alpes, l’Occitanie, la Provence-Alpes-Côte d’Azur et même la Corse rejoindront la danse.
Ce qu’il faut retenir pour devenir conducteur de voiture-radar :
Le petit bonus : un métier qui rapporte… à l’État !
Sachez-le : en devenant conducteur de voiture-radar, vous participerez à une belle petite rentrée d’argent pour l’État. Selon la Ligue de Défense des Conducteurs, chaque voiture-radar privée rapporte 194 000 € par an, soit 20 fois plus qu’une voiture-radar classique gérée par la police. Pas étonnant qu’on vous demande d’être discret et efficace : une voiture-radar privée passe 4,5 fois plus de temps sur les routes qu’une voiture-radar publique. Plus de temps, plus de flashs, plus d’amendes… et donc plus de missions pour vous ! Certes, vous ne toucherez pas de commission sur chaque PV généré, mais vous contribuerez indirectement à la sécurité routière… et aux finances publiques ! Alors, prêt à boucler votre ceinture et à postuler pour conduire l’une de ces fameuses voitures-radar sur les routes de France ? Envie de réagir ? Partagez votre expérience ou posez-nous vos questions ! Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .