
Avec les canicules qui s’enchaînent et les restrictions d’eau déjà actives dans plusieurs départements comme l’indique la carte VigiEau du Gouvernement, disposer d’un récupérateur d’eau de pluie devient un réflexe aussi écolo que pratique. Mais, attention : une eau qui stagne, c’est aussi une eau qui croupit ! Odeurs nauséabondes, algues, larves de moustiques… Je ne dispose pas de récupérateur d’eau de pluie, justement pour éviter ce genre de désagrément, et parce que mes besoins ne sont pas trop élevés ! Néanmoins, je vous donne quelques conseils avisés pour conserver une eau propre, sans moustiques et sans risque sanitaire. C’est parti.
Couvercle, crapaudine, voilage : le trio gagnant
Commençons par les bases. Un récupérateur d’eau doit impérativement être fermé. D’abord, pour éviter que les moustiques y pondent leurs œufs, et par ailleurs pour empêcher la lumière de favoriser la prolifération des algues. Un couvercle opaque, c’est la base. Pas de couvercle ? Un vieux rideau, une moustiquaire ou même un bas feront l’affaire. Ensuite, installez une crapaudine (grille) sur la gouttière. Elle bloquera feuilles, brindilles et autres joyeusetés avant qu’elles ne rejoignent votre eau. Et, si vous êtes du genre récup’, un collant usé autour de l’évacuation fonctionne très bien comme filtre supplémentaire. Enfin, prévoyez un nettoyage régulier. Pour une cuve hors-sol, une bonne vidange suivie d’un passage d’éponge à l’automne suffira. Pour une cuve enterrée, faites appel à un professionnel, au moins une fois par an.
À retenir pour éviter que votre eau de pluie tourne à la puanteur !
Voici les bons réflexes à adopter pour garder une eau claire et propre :
- Utilisez un couvercle opaque pour bloquer la lumière.
- Installez une crapaudine ou un filtre dès l’entrée de la gouttière.
- Ajoutez un filet moustiquaire ou un vieux tissu pour filtrer les plus petits débris.
- Nettoyez régulièrement votre récupérateur, surtout avant et après l’hiver.
- Utilisez l’eau fréquemment pour éviter la stagnation prolongée.
- Ajoutez des produits biologiques pour éviter la formation d’algues (optionnel, mais efficace).
Et, si vous récupériez l’eau autrement ?
En parallèle de votre récupérateur, pensez à récupérer l’eau en cuisine ou dans la salle de bain. Par exemple, l’eau de rinçage des légumes ou celle qui coule le temps que la douche chauffe peut être récupérée dans un seau. Personnellement, j’utilise l’eau « déminéralisée » produite par mon sèche-linge pour laver mes sols ! Utilisée rapidement, elle ne stagne pas et peut parfaitement servir à vos plantes. Autre astuce maligne : disposer quelques arrosoirs vides ou seaux dans le jardin pendant une averse. Attention, ne les laissez pas trop longtemps pleins, car les moustiques y élisent domicile rapidement. Pour en savoir plus, jetez un œil à cet article, ou bien encore celui-ci, dans lesquels je détaillais les astuces pour que l’eau ne croupisse pas !
L’eau propre, ça se mérite
En résumé, que vous ayez un récupérateur de pluie de 100 litres ou une cuve enterrée de 5 m³, une bonne couverture, un peu de filtrage et quelques gestes simples suffisent à préserver la qualité de l’eau. Et, souvenez-vous que cette eau, bien qu’utilisable pour le jardin, n’est pas potable sans traitement spécifique. Mais, pour des tomates juteuses et des courgettes dodues, c’est largement suffisant ! Et vous, quelles astuces utilisez-vous pour garder votre eau de pluie bien propre et sans mauvaises odeurs ? Une remarque, une expérience à raconter ou un complément à ajouter ? Cliquez ici pour publier un commentaire . Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !