Comment faire pour que l’eau d’un récupérateur de pluie ne croupisse pas ?

Alors que les restrictions d'eau sont déjà en cours pour certains, il est essentiel de maximiser l'utilisation de l'eau de pluie. Apprenez comment éviter les bactéries et les algues dans votre récupérateur grâce à nos astuces simples et pratiques

L’été approche et, comme chaque année, il devrait nous apporter son lot de températures caniculaires ! Je ne suis pas visionnaire, mais le réchauffement climatique fait, que nous manquons d’eau chaque été. Les restrictions d’usage de l’eau potable sont déjà en cours comme l’indique cette carte VigiEau, publiée par le Gouvernement. Disposer d’un récupérateur d’eau de pluie, c’est, par conséquent, limiter la consommation d’eau potable, mais également pouvoir continuer d’arroser son jardin, et produire de beaux légumes. Encore faut-il que l’eau récupérée reste propre et ne soit pas le terrain de bactéries ou microbes. Mais, comment conserver l’eau de votre récupérateur impeccable ? Je vais tout vous expliquer !

Garder l’eau de mon récupérateur d’eau de pluie propre

Pour conserver l’eau de pluie propre, la première des tâches à effectuer consiste en la pose d’une crapaudine, soit une petite grille qui se pose sur la gouttière. Elle permet de filtrer les gros débris avant l’arrivée dans la cuve. Sur le récupérateur d’eau de pluie, il est conseillé d’installer un couvercle opaque, ou un filtre supplémentaire type moustiquaire, pour éviter l’installation des moustiques. Si vous ne disposez pas de moustiquaire, un vieux rideau en voilage fera parfaitement l’affaire. Pour plus de sécurité, vous pouvez enfiler un vieux collant ou un vieux bas, directement sur la gouttière, autour de l’évacuation de celle-ci, dans le collecteur d’eau de pluie.

Une cuve opaque pour limiter la prolifération d'algues.
Une cuve opaque pour limiter la prolifération d’algues. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Comment empêcher la prolifération des algues ?

Pour éviter la prolifération des algues dans votre récupérateur, trois conseils sont à appliquer. Le premier consiste en l’installation de filtre depuis l’arrivée de l’eau dans votre cuve, c’est-à-dire, dès la gouttière, pour éviter les débris végétaux ou animaux dans l’eau de pluie récupérée. Le second conseil est d’opter pour une cuve opaque, car les algues se développent grâce à la lumière. Une cuve opaque empêchera la lumière à l’intérieur, et donc le processus de photosynthèse. Si votre cuve est transparente, rien ne vous empêche de la peindre en noir, par exemple. Enfin, le dernier conseil concerne le nettoyage de votre récupérateur d’eau de pluie, qui doit être réalisé très régulièrement. De plus, la cuve doit être vidée au moins une fois par an pour un curetage complet.

Comment récupérer l’eau autrement ?

Il existe d’autres manières pour récupérer les eaux pluviales, ou même celles de la cuisine ou de la salle de bains. Au jardin, vous pouvez, par exemple, disposer quelques seaux vides ou arrosoirs, qui se rempliront avec l’eau de pluie. Veillez cependant à les utiliser rapidement pour éviter la prolifération de moustiques dans les eaux stagnantes. Dans la cuisine, vous pouvez récupérer l’eau qui vous a servi à laver vos légumes et vos fruits, dans un petit seau qui servira à l’arrosage de vos plantes. L’eau de cuisson des pâtes, du riz, des légumes, peut aussi être réutilisée pour l’arrosage à condition qu’elle n’ait pas été salée auparavant.

Utilisez un récupérateur d'eau de pluie équipé d'un couvercle.
Utilisez un récupérateur d’eau de pluie équipé d’un couvercle. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Quant à la salle de bain, c’est l’eau froide qui coule de la douche ou du robinet avant l’arrivée de l’eau chaude qui peut être récupérée. De plus, dans ce dernier cas, vous pouvez l’utiliser pour laver vos légumes puisqu’elle est potable ! Ces conseils vous semblent-ils pertinents ? Nous serions ravis de lire vos impressions ou de connaître votre expérience à ce sujet. Et, si vous constatez une erreur dans cet article, n’hésitez pas à nous l’indiquer. Vous pouvez cliquer ici pour publier un commentaire .

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Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

2 commentaires

  1. Mon plombier refuse d’utiliser l’eau de ma citerne enterrée pour le lave-vaisselle, douche et robinets. Ce que dit la Loi :
    Usage intérieur
    À l’intérieur de votre logement, vous pouvez utiliser l’eau de pluie uniquement pour les cas suivants :
    Remplir la chasse d’eau des WC
    Laver les sols
    Laver du linge, à condition d’utiliser un dispositif de traitement de l’eau assurant notamment une désinfection

  2. Merci pour ces conseils très judicieux.
    Nettoyer la cuve est obligatoire pour la conserver longtemps.
    Concernant les cuves translucides, il y a des housses très pratique pour les lettres à l’abri de la lumière.
    Enfin, quant à la récupération de l’eau ménagère. J’ai essayé. Pas facile, car ça demande beaucoup d’organisation, de temps et d’énergie. L’eau de la cuisine, si elle ce trouve pas loin de la sortie sur l’extérieur, n’est pas trop difficile à recycler. Mais s’il faut traverser toutes la maison et peut-être même franchir des étages, cela devient très contraignant.

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