
La transition énergétique s’accélère pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Dans ce contexte, l’International Council on Clean Transportation (ICCT) publie un rapport soulignant les bénéfices environnementaux des véhicules 100 % électriques et hybrides. L’article effectue aussi une comparaison qui s’avère pertinente entre ces deux types d’engin. Selon les auteurs de l’étude, les hybrides ne sont plus à la hauteur des enjeux climatiques. Force est de constater que ceux-ci, qu’ils soient classiques ou rechargeables, bénéficient d’une image écologique. Au point que le président de Toyota est récemment allé jusqu’à déclarer qu’ils étaient meilleurs que les 100 % électriques en termes de préservation de l’environnement.
Une réalité controversée
En effet, grâce à leur double motorisation thermique et électrique, les hybrides offriraient une conduite souple, une réduction des émissions et, surtout, une autonomie rassurante. Cependant, le nouveau rapport de l’ICCT semble suggérer le contraire. Selon l’organisme, les hybrides classiques n’offrent qu’une réduction moyenne de 20 % des émissions de gaz à effet de serre sur l’ensemble de leur cycle de vie, comparés à une voiture thermique équivalente. De leur côté, les hybrides seraient plus intéressants avec une diminution de 30 %, mais uniquement si l’utilisateur les recharge quotidiennement et privilégie le mode électrique. Or, dans la pratique, ces véhicules sont souvent utilisés en mode thermique, ce qui augmente leur empreinte carbone.
Les véhicules électriques plus verts que jamais ?
Face à cette réalité, l’International Council on Clean Transportation estime que les véhicules 100 % électriques méritent d’être considérés comme les véritables champions de la transition écologique. Les modèles proposés actuellement sur le marché européen émettent 73 % de CO₂ en moins qu’un modèle essence sur l’ensemble de leur cycle de vie. Ce chiffre était de 59 % en 2021, preuve que les progrès sont rapides et significatifs. Cette amélioration s’expliquerait par la réduction progressive de l’empreinte carbone du réseau électrique européen qui repose actuellement à 56 % sur des sources renouvelables. Mieux encore, ce chiffre devrait grimper jusqu’à 86 % d’ici à 2045. L’efficacité énergétique est également un facteur déterminant. Elle est de 91 % pour une voiture entièrement électrique, contre 16 à 25 % pour un modèle thermique.
Voir sur le long terme
Même en tenant compte de la fabrication des batteries des VE, qui génère environ 40 % d’émissions supplémentaires par rapport à une voiture thermique, le surcoût carbone serait compensé après seulement 17 000 km. Soit un à deux ans d’utilisation pour un conducteur moyen. La question est donc de savoir pourquoi les constructeurs continuent à promouvoir les hybrides. Selon l’ICCT, ces modèles permettent aux marques de respecter les réglementations sans bouleverser leur chaîne de production.
Malheureusement, cette stratégie freine la transition vers l’électrique, pourtant indispensable pour atteindre les objectifs climatiques… Plus d’informations sur cette étude. L’hybride serait-il donc une vaste fumisterie de la part des constructeurs automobiles ? Je vous invite à nous donner votre avis, vos remarques ou nous remonter une erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .
Bonjour,
votre article est très interessant, assez complet mais il n’est toujours absolument pas complet, une fois encore et de loin !!
Il ne prend pas en compte par exemple l’usure des pneumatiques sur tout un cycle de vie et rapportés au km !!
L’usure des pneumatique est génératrice de PM4 et PM10, qui sont extremement novives pour la santé, mais participent aussi grandement à la pollution et au réchauffement climatique et ces usures représentent 90 pourcents de la pollution émise de par un véhicule sur tout son cycle de vie, et les véhicules électriques et à fortiori hybrides étant plus lourds que les véhicules à combustion, ils usent donc bien plus leurs pneus sur 90 pourcents de la pollution émise de par un véhicule !!
De plus, vous vous situez au tout premier stade de votre évaluation !!
A aucun moment de votre enquête, vous ne cherchez à chiffrer les coûts induits ou même simplement les surcoûts induits en pollution de par chaque filière pour produire, transporter et enfin mettre à disposition partout sur tout le territoire, l’energie qui sera utilisée, tant d’un coté pour l’electrique (création de centrales nucléaires, création de réseau électrique, entretien des centrales et des réseaux, déperditions en lignes pouratnt très importantes au titre de la pollution par chauffage de l’air ambiant, develloppements et créations de zones de stockages, rendements global d’exploitation des réseaux, rendement d’exploitation dans les véhicules…..) que pour les energies fossiles ( coûts des recherches et prospections, forages, exploitation, transports, livraisons, rendement d’exploitation des réseaux pétrochimiques, rendement d’exploitation dans les véhicules ….)
Peuvent et doivent beaucoupo mieux faire pour être plus convaincants !!!
Cordialement. DG