
Chaque année, nous vous donnons la tendance des prix des granulés de bois, et 2025 ne fait pas exception. Dans cet article détaillé, nous rappelions qu’au 29 décembre 2024, la tonne de pellets en vrac se vendait en moyenne 385 € TTC, contre 418 € TTC pour une palette de 66 sacs. Des tarifs qui restent élevés, même si l’on est loin des sommets de 2022, où les prix avaient triplé. Si vous utilisez des pellets, je suis certaine que vous vous souvenez du sac de 15 kilos à plus de 10 € ! Et, même si le pellet de bois reste un combustible plus économique que le gaz ou le fioul, il est, lui aussi, dépendant des prix des marchés ! Alors, plus chers ou moins chers vos précieux pellets de bois en 2026 ? Décryptage.
Pourquoi une telle instabilité ?
Si le pellet est réputé plus stable que le gaz ou l’électricité, les dernières années ont montré qu’il n’échappait pas aux crises. Plusieurs facteurs expliquent ces hausses soudaines : la flambée du prix de l’électricité, les coûts de transport qui représentent près d’un tiers du prix final, et la forte demande liée aux aides comme MaPrimeRénov’. Résultat : une tension sur l’offre, et donc une augmentation durable des prix. Comme nous vous en parlions dans cet article, la loi de l’offre et de la demande, les conflits géopolitiques ou les crises sanitaires finissent toujours par affecter les consommateurs. Ajoutez à cela un effet « météo » : un hiver rigoureux et les prix repartent aussitôt à la hausse. Nos grands-parents, eux, n’avaient pas besoin de graphique : un coup d’œil vers le ciel et ils savaient si la cheminée tournerait plus que d’habitude !
Les prix régionaux : un jeu de chaises musicales
Si l’on regarde les tarifs par région, on note de légères différences, mais rien de révolutionnaire.
Région | Prix moyen en septembre 2025 |
Bretagne | 369 € |
Nouvelle-Aquitaine | 366 € |
Île-de-France | 422 € |
Provence-Alpes-Côte d’Azur | 389 € |
Bourgogne-Franche-Comté | 390 € |
On remarque que l’Île-de-France reste l’une des régions les plus chères, quand la Bretagne et le Centre-Val de Loire bénéficient de prix plus doux. Cependant, les écarts ne dépassent guère quelques dizaines d’euros : la vraie problématique n’est plus de trouver la région la moins chère, mais simplement de trouver du pellet disponible au bon moment. Si je prends mon cas personnel, je vis en Seine-et-Marne (422 €) mais la Bourgogne (390 €) se trouve à une cinquantaine de kilomètres de chez moi, soit une économie de 32 € par tonne, cela vaudrait peut-être le coup d’y faire une virer à plusieurs, non ?
Le prix des granulés de bois va-t-il baisser en 2026 ?
C’est la grande question ! Selon Éric Vial, délégué général de Propellet, qui explique au site Selectra, inutile d’espérer revoir une tonne de granulés à 300 €. Les augmentations passées ont permis de « rattraper » le retard des pellets par rapport aux autres énergies, et le marché semble stabilisé au-dessus des 350 €. La bonne nouvelle, c’est que les hausses vertigineuses semblent derrière nous, et que la production française progresse. L’avenir du granulé reste prometteur, car la filière est soutenue par l’État et repose sur une ressource renouvelable abondante.
Mais, attention : comme pour les alertes météo orage que l’on finit par ignorer après la dixième fausse alerte, trop de promesses de baisse pourraient finir par lasser les consommateurs. La prudence reste donc de mise. Et vous, pensez-vous que le prix des pellets retrouvera enfin un niveau plus abordable en 2026 pour nos poêles à granulés ? Une réaction, un retour, une anecdote à partager ? Cliquez ici pour publier un commentaire . On lit tout avec attention ! Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !