
Aujourd’hui, de nombreux véhicules circulent sur nos routes avec une plaque d’immatriculation provisoire, on en comptait 460 000 en 2023. Ces plaques sont reconnaissables à leurs premières lettres, « WW », un signe distinctif qui devrait suffire à les identifier, mais qui, dans la pratique, pose problème. En effet, visuellement, les plaques provisoires sont semblables aux plaques définitives. Cette confusion rend leur repérage difficile, tant pour les forces de l’ordre que pour les autres automobilistes. Surtout, après la date de validité comprise entre 4 et 6 mois. Avec la redistribution des numéros par l’ANTS tous les 14 mois environ, le risque est grand pour un nouveau propriétaire d’hériter des amendes et des contraventions d’un ancien détenteur indélicat. Injuste, n’est-ce pas ? C’est pour remédier à ce casse-tête administratif que les plaques roses ont été imaginées.
Plaque d’immatriculation provisoire : pour qui et pourquoi ?
Quand on acquiert un nouveau bolide, le temps d’attente pour circuler peut être long. C’est la raison d’être des plaques provisoires « WW » proposées par l’ANTS, notamment pour les véhicules importés dont les démarches administratives sont souvent plus lentes. Elles offrent aux automobilistes le temps nécessaire pour obtenir leur plaque définitive. Le problème survient lorsque beaucoup ne finalisent pas ces démarches après l’obtention du certificat provisoire, pourtant non-renouvelable. La conséquence logique devrait être une interdiction de circuler et des amendes en cas de contrôle. Malgré tout, certains parviennent à passer à travers les mailles du filet, circulant librement avec une plaque périmée. Les combinaisons de numéros étant limitées, le nouveau détenteur du numéro réattribué peut ainsi se retrouver victime des infractions commises par son prédécesseur. Un vrai casse-tête !
La solution signée 40 millions d’automobilistes
L’association 40 millions d’automobilistes, militante pour les droits des conducteurs, a mis en place une solution audacieuse. Cette dernière s’inscrit dans sa mission de faire évoluer la réglementation (elle avait déjà réussi à faire annuler des amendes pour petits excès de vitesse). Elle propose donc une plaque provisoire unique et reconnaissable au premier coup d’œil. Son choix s’est porté sur la couleur rose. Cet impact visuel fort attire l’attention de tous. Si, traditionnellement, cette couleur est associée à des campagnes de sensibilisation comme celles contre le cancer, ici, l’association innove pour un tout autre but : permettre une identification immédiate des plaques provisoires.
En plus de la couleur très flashy, un autre élément clé est ajouté à savoir la date d’obtention du certificat. Expirée ? Les contrevenants ne pourront plus passer inaperçus ! Et enfin, cette identification claire mettra fin aux mésaventures des nouveaux détenteurs de numéros réattribués. L’utilisation de cette nouvelle plaque devrait devenir effective dès le premier trimestre 2026. Si vous voyez une plaque d’immatriculation rose, vous savez désormais pourquoi. Alors, que pensez-vous de cette solution proposée par 40 millions d’automobilistes ? Je vous invite à nous donner votre avis, vos remarques ou nous remonter une erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .