
Ah les retraites ! Elles sont, depuis plusieurs années maintenant, LE sujet qui fâche les Français… Les gouvernements successifs ont beau retourner le problème dans tous les sens, notre système de retraite, instauré en 1945, devient obsolète ! La population vieillit, et pourtant, il faut continuer de financer les retraites de nos anciens. En cette fin d’année, la Cour des comptes a décidé de frapper un grand coup et de chasser les « faux-retraités », ou ceux dont le décès n’a pas été déclaré à l’Agirc-Arrco… Oui, vous avez bien lu, des pensions versées indûment pour près d’un demi-million de retraités français vivant à l’étranger, principalement en Algérie, au Portugal, en Espagne, au Maroc ou en Italie, seraient concernés. Ces derniers vont être convoqués pour apporter une « preuve de vie », sinon la pension sera supprimée ! L’objectif : lutter contre la fraude de pensions versées à des personnes décédées ou victimes d’usurpation d’identité. Décryptage de cette mesure qui risque de faire grincer des dents. C’est parti.
Des contrôles renforcés et parfois très high-tech
Rassurez-vous, cette mesure ne concerne pas les retraités qui vivent en France, et ces convocations ne sont pas nées d’une lubie administrative : elles font suite à plusieurs expérimentations concluantes. Selon la Cour des comptes, près d’un quart des retraités convoqués lors des tests se sont finalement vu retirer leur pension ! Un chiffre qui, sans être colossal dans le budget de la Sécurité sociale, justifie la poursuite du dispositif. Comme le rapporte Franceinfo, la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav) a déjà mis en place plusieurs recommandations : reconnaissance faciale via smartphone, agents de contrôle permanents au consulat d’Alger et échanges de données automatisés entre caisses de retraite de différents pays. Certes, l’idée de se filmer avec son téléphone pour prouver qu’on est encore vivant peut prêter à sourire. Cependant, pour la Cnav, c’est un moyen fiable de réduire la fraude et de renforcer la confiance dans le système.
Ce qu’il faut retenir
- L’Agirc-Arrco lance un vaste plan de contrôles pour les retraités vivant à l’étranger.
- En Algérie, 60 000 retraités seront convoqués chaque année via leur banque.
- L’absence de réponse à une convocation pourra entraîner la suspension de la pension.
- Des outils biométriques et numériques complètent le dispositif.
- La Cnav estime la fraude de 50 à 60 millions d’euros par an.
Et, attention : ceux qui ne se présenteront pas verront leur pension suspendue. De quoi faire frémir plus d’un retraité qui pensait couler des jours paisibles au soleil, non ?
Une mesure symbolique mais nécessaire
On ne va pas se mentir, les fraudes avérées ne combleront pas le fameux « trou de la Sécu » en France, néanmoins, cela permettrait tout de même de récupérer de l’argent public indûment versé ! Et, entre nous, si cela peut éviter que des millions d’euros s’évaporent vers des comptes fantômes, on ne va pas s’en plaindre. En France, les démarches administratives ont souvent mauvaise presse, mais pour une fois, cette convocation pourrait bien rassurer plutôt qu’inquiéter. Puisque derrière ces contrôles se cache une idée simple : garantir que chaque euro versé arrive bien à celui qui l’a mérité par le fruit de son travail. Alors, selon vous, ces convocations massives de l’Agirc-Arrco sont-elles une mesure de bon sens ou une intrusion de trop dans la vie des retraités ? Et vous, que pensez-vous de cette initiative ? Dites-le-nous en commentaire : cliquez ici pour publier un commentaire . Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !
Ça fais au moins 20ans que l’on parle des pensions versées à des décédés à l’etranger il est tant de bouger.Il y a tellement de mauvais profits en France!