Avant de vous parler de cette étonnante maison en A, un petit détour historique s’impose. Les premières constructions triangulaires modernes trouvent leurs racines dans les tendances architecturales des années 50, comme l’explique très bien le site Lindal Homes. Aujourd’hui c’est le constructeur néerlandais Kumiki qui remet ces architectures au goût du jour avec un concept aussi beau qu’engagé, présenté sur son site officiel, Kumiki. Pas de prix affiché, car il s’agit d’une rénovation entièrement sur mesure, mais d’un projet profondément écologique. Dans la lignée des pionniers comme Élizabeth Faure dont nous vous parlions déjà dans cet article, cette maison néerlandaise va encore plus loin, puisqu’elle est littéralement pensée pour être partagée avec les animaux du parc forestier qui l’entoure. Une vision qui m’a immédiatement séduite, moi qui installe des mangeoires dans le jardin avec graines à volonté tout l’hiver ! Visite guidée.
Un A-Frame revisité pour vivre en famille… et avec la nature
Lors de la rénovation, Kumiki a choisi de respecter l’âme du bâtiment d’origine, construit en 1984. La maison a donc conservé son toit pentu caractéristique, cette silhouette triangulaire que j’adore depuis mes recherches sur les maisons en A. L’extension reprend la même logique architecturale, mais avec un geste contemporain audacieux : une découpe diagonale du toit, qui dynamise l’ensemble et modernise le profil. Ce choix est loin d’être seulement esthétique. Il permet de gagner de la lumière, d’adapter les volumes et de créer une meilleure continuité entre l’ancien et le nouveau. Et, comme toujours pour ce type de construction, il faut vérifier ce que dit le PLU (Plan Local d’Urbanisme) de votre commune avant de vous lancer, car certaines zones protégées refusent parfois les maisons en A.
Une maison qui accueille aussi ses voisins ailés
Le véritable coup de cœur est venu lorsque j’ai découvert que Kumiki avait intégré un plan écologique complet dès le départ. Nichoirs, refuges pour oiseaux, et même un « hôtel à chauves-souris » sont directement intégrés dans la structure de la maison. Lorsqu’on parle de partage de l’espace, on atteint ici un tout autre niveau. J’imagine très bien les enfants de la famille courir dans le jardin pour observer qui occupe les lieux pendant leur absence. Je valide l’idée, même si les chauves-souris me font un peu peur, je dois bien le reconnaître ! Ici, la démarche est claire : laisser la nature cohabiter avec l’architecture, lui redonner sa place plutôt que de la repousser. Une idée qui résonne fortement avec ma sensibilité personnelle.
Les atouts majeurs de cette maison en A pas comme les autres
- Architecture respectueuse du bâtiment d’origine
- Extension en A-Frame modernisée par une découpe diagonale
- Matériaux biosourcés et isolation en fibres de bois
- Nichoirs et refuge à chauves-souris intégrés dans la façade
- Un projet pensé avec un écologue pour un impact positif réel
Quand architecture rime avec éducation et biodiversité
En plus d’être un lieu de vacances, cette maison est un véritable outil pédagogique. Les enfants apprennent à observer la faune du parc forestier, à comprendre son rôle, à partager leur espace. Quant aux adultes, ils profitent d’une structure durable construite presque entièrement en bois et pensée pour réduire son impact écologique. Ce projet prouve que la modernité et la nature peuvent cohabiter en harmonie. Pour en savoir plus sur le travail du constructeur, vous pouvez explorer le site officiel Kumiki. Et vous seriez-vous prêt à ouvrir votre maison en A à la biodiversité locale pour repenser votre manière d’habiter ? Dites-le-nous en commentaire : cliquez ici pour publier un commentaire . Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !