Comment faire pour que l’eau d’un récupérateur de pluie ne croupisse pas ?

Assurer une eau de pluie propre pour votre jardin est essentiel en période de sécheresse. Découvrez nos méthodes simples et efficaces pour maintenir votre récupérateur d'eau en parfait état et protéger vos cultures.

Depuis quelques années, les sécheresses se suivent et les restrictions d’eau sont devenues monnaie courante. L’année 2023 avait, par exemple, été la plus chaude jamais enregistrée depuis que les relevés météorologiques existent. Des conditions climatiques qui nous incitent à utiliser des récupérateurs d’eau de pluie, qui, soit dit-en-passant, ont toujours existé. Dans le jardin de mon arrière-grand-père, il y avait deux gros futs bleus recouverts d’un couvercle et reliés à la gouttière du cabanon à outils. L’eau n’y était pas toujours très propre, mais je vous rassure, les fraises du jardin étaient quand même délicieuses ! Peut-être que les anciens étaient moins regardants, néanmoins aujourd’hui, il est recommandé, même pour de l’eau de pluie, qu’elle soit le plus propre possible. Alors, comment faire pour conserver votre eau dénuée de virus et de bactéries ? Je vais tout vous expliquer.

Un récupérateur d’eau doit être couvert !

C’est le premier principe à respecter lorsque l’on installe un récupérateur d’eau de pluie. Et, il ne faut pas avoir les yeux plus gros que le ventre ! Pour un jardin de 50 m², un récupérateur de 100 litres suffit, et vous limitez ainsi les risques de contamination dans votre cuve. De plus, les gouttières qui alimentent la cuve doivent régulièrement être entretenues et récurées, mais sans ajout de détergent évidemment ! Enfin, avant de passer aux parties plus techniques, pensez à couvrir le récupérateur avec un couvercle adapté, et de préférence, un filet de protection, ou un vieux rideau, pour limiter les moustiques. Privilégiez toujours un couvercle opaque, l’eau est sensible à la lumière, qui pourrait provoquer le développement d’algues vertes.

Un couvercle sur le récupérateur d'eau de pluie permet d'éviter certaines contaminations.
Un couvercle sur le récupérateur d’eau de pluie permet d’éviter certaines contaminations. Crédit photo : A.Bonazzi pour NeozOne

La crapaudine, un grillage essentiel

Ce drôle de nom de crapaudine, est en réalité le terme technique pour désigner un grillage qui vient s’installer sur le trou d’évacuation de la gouttière. Celle-ci, a pour vocation de bloquer les feuilles et les gros débris, directement dans la gouttière. Ils n’entreront donc pas dans la gouttière, et par conséquent pas dans votre récupérateur d’eau non plus. Ces éléments (couvercle, rideau ou moustiquaire et crapaudine) seront les premiers remparts à la contamination de votre eau de pluie récupérée.

Le filtrage, autre élément important !

Lorsque la pluie tombe du ciel, en traversant l’atmosphère, elle se charge en pollution, et parfois draine des débris déposés sur les toits. Le filtrage est donc primordial. Pour ce faire, et sans dépenser trop d’argent, vous pouvez ajouter un collant ou un bas que vous déposerez autour de l’évacuation de la gouttière. Ce filtre est en conséquence à installer directement dans le collecteur d’eau de pluie. Enfin, dans la mesure du possible, entre deux remplissages, il serait judicieux de nettoyer l’intérieur du récupérateur de pluie, simplement avec une éponge et de l’eau.

L'ajout d'un système de filtration peut être une bonne option.
L’ajout d’un système de filtration peut être une bonne option. Crédit photo : A.Bonazzi pour NeozOne

Et, à l’automne, lorsqu’il sera vide et prêt à accueillir les nouvelles pluies, il est fortement recommandé de le vider complètement pour un bon nettoyage. Enfin, vérifiez la résistance de votre récupérateur au gel, car certains doivent être rentrés pour l’hiver. Connaissez-vous d’autres astuces en lien avec mon article ? Nous serions ravis de lire vos impressions ou de connaître votre expérience à ce sujet. Et, si vous constatez une erreur dans cet article, n’hésitez pas à nous l’indiquer. Vous pouvez cliquer ici pour publier un commentaire .

Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans… More »

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