Le chauffage au bois séduit près de 8 millions de foyers, selon l’ADEME, et j’en fais partie. Lorsque l’on parle de poêle à bois, c’est souvent pour aborder les sujets suivants : bois tendre ou bois dur, rendement énergétique, ou encore nettoyage. Or, pour un poêle à bois, vous avez besoin d’un petit accessoire indispensable, l’allume-feu ! Eh oui, il est essentiel à la réussite de la belle flambée devant laquelle vous vous installerez ! On en trouve à partir de 0,10 € pièce, mais autant vous dire que ceux-ci sont chimiques ! Avant d’en choisir un, mieux vaut savoir ce que l’on met dans son foyer. Car certains allume-feux sont de vrais pollueurs, tandis que d’autres préservent l’air et la nature. Croyez-en mon expérience : un feu réussi commence toujours par le bon allume-feu et j’ai quelques astuces à vous donner ! Décryptage.
Allume-feu chimiques ou écologiques : la guerre des étincelles
Comme pour tout, il existe plusieurs alternatives : chimiques, naturelles ou DIY. Les plus répandus sont les allume-feux chimiques : pratiques, faciles à allumer, mais aussi bourrés de produits pétrochimiques. Résultat : des fumées irritantes, des émissions polluantes et un air intérieur vite saturé d’odeurs douteuses. Sans parler des risques d’accidents domestiques quand on verse un peu trop de liquide inflammable. À l’inverse, les allume-feux écologiques sont composés de laine de bois, de sciure et de cire naturelle. Ils prennent un peu plus lentement, certes, mais brûlent longtemps et sans émanations toxiques. J’utilise personnellement ceux à base de laine de bois compressée, et je les trouve parfaits : un seul suffit pour lancer la flambée du soir dans mon poêle à pellets quand il fait bien froid sur Réau.
Les alternatives naturelles et faites maison
Bonne nouvelle : inutile de courir les magasins. Vous pouvez fabriquer vos allume-feux maison ! Quelques pommes de pin ramassées pendant vos promenades (et bien sèches), un peu de cire végétale fondue, et le tour est joué. Même chose avec des bouchons de liège trempés dans la cire : c’est écologique, économique et efficace. Mon astuce personnelle est assez étonnante ! Eh oui, j’utilise les « déchets » de mon sèche-linge, vous savez les bouloches qu’il reste après le séchage… Ainsi, je dépose cela sur le petit bois, au-dessus des bûches ! Au-dessus des bûches ? Oui, vous avez bien lu, et je vous explique immédiatement pourquoi il faut allumer son feu « à l’envers » !
L’allumage inversé : la méthode la plus propre et la plus efficace
Si vous ne deviez retenir qu’une astuce, ce serait celle-là : la technique de l’allumage inversé. Contrairement à la méthode classique, on place les grosses bûches en bas et le petit bois + l’allume-feu en haut. En brûlant du haut vers le bas, la combustion est plus complète, plus lente et surtout moins polluante (jusqu’à 50 % d’émissions de particules fines en moins). Je teste cette méthode chaque fois que j’allume mon poêle, la flamme prend plus doucement, mais ne s’étouffe jamais, et surtout, la vitre du poêle reste propre ! Une vraie révolution pour ceux qui, comme moi, aiment admirer le spectacle du feu sans passer le chiffon toutes les 24 heures. Finalement, le bon allume-feu n’est pas qu’une question de praticité : c’est aussi un geste pour l’environnement.
Entre le plaisir d’un feu bien démarré et la satisfaction d’un air plus sain, mon choix est fait : la laine de bois a remplacé le chimique dans mon panier de bûches. Et vous, pour votre prochaine flambée, quel allume-feu choisirez-vous pour allier performance et respect de la nature ? Une réaction, un retour, une anecdote à partager ? Cliquez ici pour publier un commentaire . On lit tout avec attention ! Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !