Un collégien de 13 ans a conçu un robot qui désintègre les mauvaises herbes avec un laser

Un adolescent américain a mis au point un robot capable d’éliminer les mauvaises herbes grâce à l’IA. Une invention qui pourrait aider à se passer des pesticides dans le secteur agricole.

L’usage intensif de pesticides dans le secteur agricole constitue un danger pour la santé publique et l’environnement. Chaque année, plus de 3 millions de tonnes de ces produits chimiques sont déversées sur les cultures à travers le monde. Malheureusement, près de 80 000 tonnes finissent dans la nature, contaminant ainsi les cours d’eau et les nappes phréatiques. Les conséquences sur la santé humaine sont très inquiétantes. L’exposition prolongée aux pesticides augmente significativement le risque de maladies sévères, voire de décès, chez les travailleurs agricoles et les personnes vivant près des zones cultivées. Sur le plan écologique, ces substances perturbent l’écosystème terrestre. Elles déciment une multitude d’espèces animales et végétales qui ne représentent pourtant aucun danger.

Une invention prometteuse venue tout droit des États-Unis

Face à cette problématique, une solution innovante a émergé… des mains d’un adolescent. Aryash Shyam, un collégien de 13 ans originaire de Bethlehem, en Pennsylvanie, aux États-Unis, a conçu le GreenBeam. Il s’agit d’un robot autonome alimenté par l’intelligence artificielle dont la particularité réside dans le fait qu’il est capable d’éliminer les mauvaises herbes à l’aide de lasers. Cette invention, qui a permis à Aryash de remporter le concours scientifique 3M Young Scientist Challenge 2025, pourrait réduire considérablement l’usage des pesticides dans l’agriculture et l’entretien des espaces verts.

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Lehigh Valley Academy (@lvacademy)

Un désherbeur pas comme les autres

Le GreenBeam fonctionne sans produits chimiques. Grâce à une technologie de ciblage autonome assisté par ordinateur, il identifie les mauvaises herbes et les détruit par impulsions laser. L’idée de ce robot révolutionnaire est née d’un constat local. L’adolescent a remarqué que les habitants de son quartier utilisaient massivement des herbicides pour préserver l’état de leurs pelouses. Intrigué, il a cherché à comprendre le sort de ces produits une fois qu’ils s’infiltrent dans le sol ou évacués par les eaux pluviales. Dans sa quête, il est allé jusqu’à poser des questions à une biologiste marine néo-zélandaise afin d’approfondir sa compréhension des impacts écologiques de l’utilisation de ces substances chimiques.

Une avancée remarquable

Pour améliorer l’efficacité du Greenbeam, son inventeur affirme avoir entrainé le robot à reconnaitre les mauvaises herbes à l’aide d’une base de données de photos de mauvaises herbes appartenant à l’Université de Sydney en Australie. On sait aussi qu’un prototype de l’engin a subi des tests au sein du laboratoire de biotechnologie de l’Université Penn State. Cette invention s’inscrit dans une tendance croissante vers une agriculture intelligente et durable. Bien sûr, elle témoigne également du potentiel de la jeunesse à contribuer à la résolution des grands défis contemporains. Espérons que le Greenbeam passe rapidement en phase de production. Consultez l’article de son école à son sujet. Prêts à voir un jour un robot qui s’occupe de vos mauvaises herbes dans votre jardin ? Je vous invite à nous donner votre avis, vos remarques ou nous remonter une erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

Marc Odilon

J'ai rejoint Neozone en 2020. Avant de me lancer dans le journalisme en 2014, j'ai suivi des études universitaires en gestion d'entreprise et en commerce international. Mon baccalauréat technique en mécanique industrielle m'a permis de me familiariser avec l'univers de la tech. Installateur de panneaux solaires et électronicien autodidacte, je vous fais découvrir tous les jours les principales actualités des nouvelles technologies. Curieux de nature et grand amoureux du web, je suis un rédacteur polyvalent et ma plume n'a pas de limites. Quand je ne travaille pas, je fais du jogging !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Bouton retour en haut de la page