
Chaque année, je me dresse une petite liste mentale de rentrée : vérifier mes joints de fenêtres, stocker les bûches, et surtout changer les piles du détecteur de monoxyde de carbone. Car oui, ce petit boîtier peut littéralement sauver des vies. Et, contrairement à ce qu’on pense, n’attendez pas les grands froids pour vous en occuper. Dès septembre, les températures fraîchissent, et certains rallument le chauffage d’appoint, allument un feu dans la cheminée, ou testent leur poêle flambant neuf. C’est à ce moment précis que les risques explosent. Un conduit mal ramoné, une VMC fatiguée, une chaudière ancienne et le monoxyde de carbone peut s’accumuler sans qu’on ne s’en aperçoive. Invisible et inodore, il agit en silence avec, parlons franchement, la mort au petit matin. Et, ce n’est pas une fake news, chaque année, 3 000 personnes sont intoxiquées selon Santé Publique France, et une centaine en meurent ! Il y a urgence à réagir. Décryptage.
Un détecteur de monoxyde, ce n’est pas optionnel
Officiellement, en France, le détecteur de monoxyde de carbone n’est pas obligatoire, contrairement à celui de fumée, un non-sens que personnellement, je ne peux pas comprendre ! Néanmoins, les autorités recommandent vivement son installation, surtout dans les logements équipés d’appareils à combustion (bois, gaz, fioul, charbon…). Ce petit appareil, qui coûte de 20 à 40 €, peut vous alerter avant l’intoxication, bien avant les symptômes (maux de tête, nausées, vertiges, perte de connaissance). Et, autant vous dire qu’entre deux options, une alarme stridente ou un coma, voire la mort, j’ai vite choisi.
Installez-le dans les pièces dans lesquelles un appareil à combustion est utilisé, mais jamais trop près (ni au plafond, ni juste au-dessus d’un poêle). Et surtout, testez-le régulièrement. Le mieux ? L’intégrer à la routine d’automne, quand vous ramonez la cheminée ou purgez vos radiateurs. Il sera ainsi prêt avant que le danger ne se présente.
Ce qu’il faut retenir avant l’automne :
Ce qu’il faut faire | Pourquoi c’est important ? |
Installer un détecteur de monoxyde | Pour être alerté en cas de fuite invisible |
Le tester régulièrement (bouton test) | Pour s’assurer qu’il fonctionne vraiment |
Ne pas l’installer trop près de la chaleur | Pour éviter les fausses alertes |
Vérifier les piles à chaque rentrée | Elles sont parfois vides quand on en a le plus besoin |
Aérer régulièrement son logement | Même en hiver, pour éviter l’accumulation de CO |
Un petit geste pour éviter le drame
Chaque année en France, plus de 3 000 personnes sont victimes d’intoxication au monoxyde de carbone, et une centaine en meurent comme je vous le disais en introduction. Ce sont souvent des familles entières, touchées dans leur sommeil. Et, pourtant, la prévention est simple et peu coûteuse, moins de 30 € pour sauver des vies ! Mon détecteur est désormais aussi indispensable que mes chaussettes pilou ou mon grattoir à pare-brise. Alors, avant même de rallumer la chaudière ou de préparer les premières flambées, je prends une minute pour vérifier ce discret petit boîtier et changer les piles même si elles ne sont pas usées.
C’est une habitude de rentrée, tout comme le changement d’heure ou la reprise du boulot, mais bien plus vitale. Et vous, avez-vous pensé à installer un détecteur de monoxyde de carbone avant les premiers froids ? Une remarque, une expérience à raconter ou un complément à ajouter ? Cliquez ici pour publier un commentaire . Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !