
Quand on adopte un chaton, on pense gamelle, jouets, arbre à chat et caresses à gogo. Mais, ce qu’on oublie souvent, c’est à quel point notre maison peut être une jungle truffée de dangers. De mon côté, j’ai accueilli Anouk, petite boule d’énergie de trois mois, et très franchement… elle me fait vivre l’enfer, spécialiste en bêtises qu’elle est ! Elle grimpe partout, mâchouille tout, et croit que les pastilles de lave-vaisselle sont des bonbons magiques ! Alors, j’ai fait un tour complet de la maison. Et, si vous aussi, vous envisagez d’adopter un chaton ou un chiot à la rentrée, cet article pourrait bien vous éviter quelques sueurs froides et une ou deux visites chez le véto. Pour réaliser cet article préventif, je me suis aidée des conseils du site Vetocanis, spécialiste en la matière. Suivez le guide.
Produits ménagers, plantes, médicaments… un cocktail explosif
Premier réflexe avec Anouk : ranger les produits d’entretien. Entre l’eau de Javel, les pastilles lave-vaisselle et le spray pour vitres, j’ai tout passé en hauteur ou sous clé. Selon Vetocanis, les produits chimiques comme l’éthylène glycol (antigel) ou la mort-aux-rats peuvent être mortels, même à très petites doses. Et, ce n’est pas tout : certains aliments courants sont toxiques pour nos boules de poils. Chocolat, oignon, raisin, avocat… une vraie liste noire ! Le pire ? Un simple quart d’oignon peut suffire à intoxiquer un chat de 5 kg. Je ne vous parle même pas de l’effet d’un carré de chocolat noir. Bref, j’ai réorganisé ma cuisine façon abri anti atomique pour chats ! Et, puis il y a les médicaments humains. Un demi-comprimé de paracétamol peut tuer un chat. Et, moi qui avais l’habitude de laisser ma boîte traîner sur la table de nuit… J’ai aussi dû planquer tous mes cachets, pommades et même les tisanes, les odeurs d’herbe lui plaisaient apparemment. Son herbe à chat ? Bof pas très intéressant, mes tisanes sont plus appétissantes vraisemblablement !
Fenêtres, fils électriques et plantes : les autres pièges insoupçonnés
Côté fenêtres, j’ai découvert un autre souci : les oscillo-battantes, ces faux amis de l’aération. Anouk, intrépide, a failli se coincer en essayant de sortir « discretos » par l’ouverture. Résultat : j’ai investi dans un filet de sécurité pour éviter un accident dramatique. Autre danger sournois : les fils électriques. Il paraît que c’est irrésistible pour un chaton. Et, effectivement, j’ai retrouvé Anouk en train de mâchouiller le câble de mon chargeur de téléphone, les yeux brillants de malice. Depuis, j’ai tout passé sous gaine de protection. Et, n’oublions pas les plantes d’intérieur : certaines sont très toxiques (ficus, muguet, laurier-rose…). J’ai dû mettre hors de sa portée mon ficus et mon monstera, car elle ne peut pas s’empêcher de les gratter et de jouer avec les feuilles.
Il vaut mieux prévenir qu’attendre la catastrophe
Vivre avec un animal, c’est un peu comme avoir un enfant qui ne parle pas, mais qui sait ouvrir les tiroirs et grimper sur le frigo. Ainsi, il faut repenser son intérieur, mais également observer, anticiper et réagir rapidement au moindre comportement étrange. Anouk m’a beaucoup appris : j’ai dû faire preuve d’ingéniosité, de patience et d’un peu d’humour aussi, parce qu’il faut bien rire quand je retrouve une chaussette ou un jouet dans la gamelle d’eau. Et vous, avez-vous adapté votre maison à votre animal, ou attendez-vous que la tornade à poils passe pour tout réorganiser ? Ces conseils vous sont-ils utiles ? Partagez avec nous, votre expérience, en commentaire : cliquez ici pour publier un commentaire . Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !