CyberharcelKido, un jeu éducatif pour apprendre aux enfants à réagir face au cyberharcèlement

Plus d’un collégien sur cinq est victime de cyberviolence. Ce jeu de cartes unique transforme une discussion difficile en outil de prévention simple et efficace.

Le cyberharcèlement est devenu une véritable plaie de notre époque numérique. Selon le ministère de l’Éducation, près d’un collégien sur cinq en France déclare avoir déjà subi une cyberviolence. Pour tenter d’endiguer ce fléau, Delphine Gay-Roche, coach spécialisée en confiance en soi à Rosenau (Haut-Rhin), a inventé un jeu de cartes appelé CyberharcelKido. Son objectif ? Aider les enfants à mettre des mots sur les situations de harcèlement et trouver des solutions pour y faire face. Ici, pas de gagnant ni de perdant, seulement de la discussion et beaucoup de pédagogie. Une initiative locale qui mérite largement le détour et la découverte. Les harcèlements quels qu’ils soient peuvent détruire une vie, ne les négligez jamais ! Pour ce faire, partons à la découverte de ce jeu, qui pourrait carrément sauver nos enfants ! Suivez le guide !

CyberharcelKido, un jeu pas comme les autres

Oubliez les dés, les pions et les plateaux colorés : CyberharcelKido se joue avant tout avec les mots. Le principe est simple : les enfants tirent des cartes « situations » qui décrivent des cas typiques de cyberharcèlement, puis réagissent avec des cartes « émotions » et « ressources ». L’objectif est d’ouvrir le dialogue et de montrer aux jeunes qu’ils ne sont pas seuls face à ces violences. Delphine Gay-Roche a été interviewée par rcf.fr. Comme elle l’explique, « il s’agit de donner aux enfants les bons réflexes : signaler un contenu, conserver des preuves, paramétrer ses comptes ou même déposer plainte ». Une façon ludique d’apprendre à se protéger, tout en brisant le silence qui entoure trop souvent ces violences numériques.

Un jeu de carte pour prévenir ou aider à la lutte contre le cyberharcèlement.
Ce jeu permet de mettre des mots sur ce que peuvent vivre des enfants face au cyberharcèlement. Crédit photo : Cyberharcelkido

Une idée née d’un constat inquiétant

Delphine Gay-Roche a été frappée par l’ampleur prise par le cyberharcèlement depuis la pandémie. Les chiffres sont glaçants : +70 % de cas recensés à l’échelle mondiale en quelques années. En France, près de la moitié des enfants possèdent un smartphone dès 11 ans, ce qui les expose très tôt aux dangers des réseaux sociaux. Face à cela, l’interdiction pure et simple des téléphones dans les collèges, décidée par le ministère de l’Éducation, ne convainc pas totalement la coach. Elle préfère miser sur l’accompagnement : apprendre aux jeunes à paramétrer leurs outils numériques, comprendre leurs droits et identifier les situations problématiques. En clair, responsabiliser plutôt qu’interdire, car on sait tous qu’un ado privé de portable trouve toujours une astuce pour contourner la règle.

Le 30 18, un numéro vital à connaître

Au-delà du jeu, il est essentiel de rappeler l’existence du 30 18, le numéro national contre toutes les formes de harcèlement, y compris en ligne. Gratuit, anonyme et confidentiel, il est accessible aux élèves, parents et professionnels 7 jours sur 7, de 9 h à 23 h. On peut y obtenir de l’écoute, des conseils et même signaler des situations urgentes. Toutes les infos sont disponibles sur le site officiel info.gouv.fr.

Des cartes éducatives.
Un jeu de carte éducatif qui peut venir en aide. Crédit photo : Boutique Emotions and Co (capture d’écran vidéo YouTube)

Comparaison avec d’autres approches de prévention

Approche Avantage principal Limite constatée
Interdiction des portables Réduit les risques en classe Contournée facilement par les ados
Campagnes de sensibilisation Impact médiatique, large public Peu concrètes pour les jeunes au quotidien
CyberharcelKido Dialogue, implication active des enfants Nécessite du temps et de l’accompagnement

Un jeu qui répond vraiment au harcèlement ?

Alors, CyberharcelKido peut-il changer la donne ? Il ne réglera pas tout, mais il a le mérite de transformer une discussion difficile en moment d’échange constructif. En donnant aux enfants des clés concrètes et en valorisant la parole, ce jeu complète les autres dispositifs de prévention. Si l’idée vous semble pertinente, sachez que le jeu est en vente au prix de 20 € sur le site officiel : cyberharcelkido.fr. Alors ? Pensez-vous que ce jeu puisse aider les enfants victimes de harcèlements à se libérer de l’emprise de leurs harceleurs ?

Un tas de jeux de cartes.
Le cyberharcèlement a progressé depuis la pandémie, et il est important de trouver des solutions. Crédit photo : Cyberharcelkido

Moi, j’en suis convaincue, comme je le suis déjà par les boites aux lettres de l’Association Papillon dont nous vous parlions dans cet article. Un dernier point ? Si vous êtes revendeurs de jeux, n’hésitez pas à contacter l’entreprise en cliquant ici, vous aiderez à la diffusion de ce jeu utile ! Et vous, que pensez-vous de cette solution ? Dites-le-nous en commentaire : cliquez ici pour publier un commentaire . Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !

Via
Info.gouv.fr
Source
cyberharcelkido.fr

Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

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