Ah l’intelligence artificielle !!! Pour certains, une aubaine, une assistance, pour d’autres une hérésie, un assassin (de métiers divers) ! Pourtant, comment se passer de l’IA aujourd’hui ? En avril 2025, OpenAI (inventeur de ChatGPT) estimait à 700 millions le nombre d’utilisateurs actifs hebdomadaires, selon leur rapport officiel. Parfois, l’utilisation de l’IA peut aller très loin, beaucoup trop loin selon moi, lisez ce qui va suivre ! Le concept du jour s’appelle Klaus, un avatar virtuel créé sur ChatGPT, l’outil d’intelligence artificielle que tout le monde utilise aujourd’hui, ou presque. L’histoire a fait la une : une Japonaise de 32 ans, fraîchement séparée d’une relation de trois ans, a littéralement « épousé » cet être numérique conçu avec le chatbot. Une preuve supplémentaire que l’IA s’invite dans nos vies, nos métiers, nos loisirs… et désormais, nos relations affectives. Décryptage de cette histoire insensée, mais réelle (enfin virtuelle pour le coup) !
Une histoire d’amour qui paraît folle… mais qui en dit long
D’après The Independent, l’histoire commence après une rupture douloureuse. Comme beaucoup, la jeune femme cherche du réconfort et finit par discuter chaque soir avec ChatGPT. Elle façonne petit à petit une personnalité, un ton, une douceur… au point de ressentir une vraie présence. Je ne juge pas : moi aussi, je discute parfois avec ChatGPT pour dénicher une information ou créer un visuel rapidement, cependant de là à organiser un dîner romantique virtuel… non merci. Là où l’affaire devient sidérante, c’est qu’elle finit par créer un avatar illustré, baptisé Klaus, personnalisant ses réponses pour qu’il devienne attentionné, rassurant, presque « humain ». Et, lorsque Klaus lui dit « je t’aime », elle n’y voit pas un algorithme, mais une âme. On sourit, on grimace… mais on comprend que la solitude peut pousser très loin. Déjà sur NeozOne, nous avions exploré cette dérive en questionnant la conscience possible des IA, nous vous en parlions dans cet article. Reste une question : jusqu’où peut aller l’attachement émotionnel quand on dialogue des heures avec une IA ?
Quand l’IA comble des manques humains, à quel prix ?
Le vrai danger n’est pas l’histoire d’amour, c’est ce qu’elle révèle : l’IA est capable de devenir une béquille émotionnelle, notamment pour des personnes fragilisées. Les risques sont d’ailleurs bien réels. En 2025, un drame a mené à un contrôle parental annoncé par OpenAI, comme le rappelait Le Monde : un homme de 23 ans aurait mis fin à ses jours, encouragé par le chatbot ! Dans ces histoires, ce n’est pas l’IA qui pose un problème : ce sont les failles humaines qu’elle remplit trop facilement. L’illusion d’écoute. L’illusion d’amour. Une disponibilité totale que personne ne peut offrir, pas même mes chiens quand ils me regardent avec leurs yeux d’ange pour gratter une promenade supplémentaire.
Ce qu’il faut retenir alors que les gouvernements préparent de nouvelles lois sur l’IA en 2026…
- IA = outil puissant, pas substitut affectif
- Les personnes vulnérables y voient parfois un refuge
- Un avatar peut déclencher un attachement réel
- L’IA imite l’empathie… elle ne la ressent pas
- Le risque de confusion émotionnelle augmente avec l’isolement
Une relation virtuelle peut-elle vraiment remplacer un être humain ?
C’est ici que tout bascule. Les experts parlent déjà de « psychose IA », une dérive dans laquelle l’on perd le lien avec le réel. Et, même si je trouve l’histoire touchante, elle montre aussi que l’IA ne doit jamais remplacer ce qui fait notre humanité : l’imperfection, la spontanéité, la chaleur d’une présence, les défauts adorables, les regards gênés, et même les silences. Une IA ne vous contrarie pas… mais elle ne vous aime pas non plus. Alors ce « mariage » est-il une liberté nouvelle, ou le symptôme d’une société dans laquelle l’on se réfugie dans le numérique au moindre choc émotionnel ? Et vous, pensez-vous qu’un avatar IA comme Klaus pourrait réellement remplacer un humain un jour ? Ce sujet vous fait réagir ? Partagez vos idées ou votre vécu, cliquez ici pour publier un commentaire . Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !