Une jeune australienne de 17 ans invente un plastique qui se décompose en seulement 33 jours…

Un plastique à base de carapaces de crevettes et de cocon de soie... C'est l'invention géniale d'une australienne de 17 ans qui rêve de voir les océans sans plastique !

Alors que nous pensions que c’en était fini du « tout plastique », du jetable et du polluant, l’épidémie de Covid-19 nous prouve le contraire… Il y a quelques mois encore, les mouchoirs de nos grands-mères auraient pu revenir en force, tout comme les serviettes hygiéniques lavables

Aujourd’hui c’est le grand retour de l’unique, du jetable, du mouchoir papier et des lingettes désinfectantes… Dommage on aurait aimé croire que ces objets ne seraient bientôt plus parmi nous ! Angélina, une jeune australienne de 17 ans semble vouloir encore croire que le plastique tel que l’on connaît n’est pas une fin en soi…

Cette jeune fille vient d’inventer le plastique biodégradable fabriqué à partir de carapaces de crevettes et de cocons de soie ! 33 petits jours et puis s’en va ! Il se décompose donc 1.5 millions de fois plus vite que les plastiques commerciaux qui nous empoisonnent la vie… Et nos océans !

Avant d’arriver à ses fins, Angélina Arora a testé de nombreuses matières organiques. Les peaux de banane, l’amidon de maïs mais ce n’était pas assez solide. Alors que des crevettes lui étaient servies au dîner, elle a remarqué la ressemblance de leurs carapaces avec le plastique.

Les carapaces de crevettes sont arrivées au laboratoire d’où Angélina en a extrait la chitine. Après un mélange avec de la fibroïne qui provient des cocons de soir, elle a pu créer un matériau similaire au plastique. 33 jours plus tard son plastique était en décomposition et apportait à la terre un engrais naturel ! Une pierre deux coups !

Pour son invention, Angélina reçut le prix « Innovator to Market » en 2018. La jeune fille tente de commercialiser son invention mais elle n’est pas encore brevetée… Elle n’a qu’un rêve : dépolluer les océans de ce plastique si dangereux pour notre environnement… Et ainsi les crevettes reviendront à leur milieu naturel pour l’enrichir !

Rejoignez nos 950 000 abonnés via notre Newsletter , Google Discover et WhatsApp
Source
Indianlink

Nathalie Kleczinski

Journaliste passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent… Voir plus »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Bouton retour en haut de la page