Alegina transforme les coquilles d’huitres en pavés drainant, bijoux et toitures végétalisées

L'usine de transformation d’huîtres verra le jour d'ici à 2026. Alegina se rapproche ainsi de son ambition : produire à grande échelle ses pavés drainants à base de coquille d’huîtres broyés.

Depuis ses débuts en 2018, Alegina nourrit le besoin d’améliorer sa capacité de traitement pour augmenter sa production et avoir une véritable usine digne de ses aspirations. Actuellement implanté en Vendée sur le site appartenant à son président Philippe Gaboriau, Alegina avance tout doucement sur la construction de son nouveau site qui sera prêt fin 2026. Le but est d’avoir une capacité de broyage suffisante pour être capable de collecter et de transformer une grande partie des nacres produites en France soit 150 000 de tonnes par an. Nous avions d’ailleurs consacré un article à propos de cette entreprise en 2022. Pour l’heure, la société assure le traitement de 700 à 1000 tonnes par an. Et, entend multiplier cette capacité par cinq dans un premier temps.

La coquille d’huître le socle d’Alegina

Pendant que certains n’ont d’yeux pour ces fruits de mer uniquement pour les manger ou en extraire des perles, Alegina bâtis son entreprise sur sa coquille. Ses inventions que ce soit la porcelaine, le pavé ou la toiture végétalisée sont produites à base de ce biodéchet. Ce qui en fait une entreprise à mission s’inscrivant dans une démarche écologique et d’économie circulaire. Mais parlons de son invention phare, le fameux pavé drainant. Ce nouveau matériau entend révolutionner la construction en devenant l’alternative made in France pour limiter l’artificialisation des sols. Grâce à ses propriétés drainantes, il permet de résoudre le problème d’imperméabilisation des sols.

La coquille d'huitre est la base de l'entreprise Alegina, avec la production de pavés, de bijoux, de vaisselle et de toitures végétalisées.
La coquille d’huitre est la base de l’entreprise Alegina, avec la production de pavés, de bijoux, de vaisselle et de toitures végétalisées. Crédit photo : Alegina (capture d’écran vidéo Facebook)

D’important moyen alloué à ce projet

Aux grands maux les grands remèdes ou plutôt aux grandes ambitions de grand moyen ! Alors Alegina ne lésine pas sur les moyens pour son projet, elle a misé sur un investissement global de 12 millions d’euros. Elle a obtenu un total de 2 905 000 euros, apport de la communauté de commune vie et Boulogne et du Fond vert Friche et territoire. Elle entend recevoir une autre aide financière de 2,8 millions d’euros de la BIP. À quoi servirait tous ces moyens ? D’abord, à dépolluer et à assainir le futur site de l’usine. Ensuite à rénover complètement ce dernier. Enfin à la construction de « l’appareillage industriel ». Dans sa conquête, l’entreprise devra aussi embaucher de nouveaux salariés et continuer à développer des partenariats.

Un choix de site pas si surprenant !

Si on devait décrire en un seul mot le choix du futur site d’Alegina, on dirait défi. Fidèle à son ADN, l’entreprise Vendéenne mise sur la réhabilitation d’une ancienne fonderie en liquidation financière de 2,5 ha. Au vu des anciennes activités sur ce site, on peut dire que le réhabiliter ne sera pas de tout repos, car il est pollué au plomb. Pour finir, c’est également l’occasion de démontrer les différentes applications de son produit phare dans la construction de son site sur Poiré-sur-Vie.

Alegina veut réhabiliter une ancienne fonderie pour son site industriel.
Alegina veut réhabiliter et dépolluer une ancienne fonderie pour son site industriel. Crédit photo : Alegina sur LinkedIn

L’entreprise reste donc Vendéenne et si tout se passe bien, elle deviendra qui sait la plus grosse usine de bio-déchetterie de France ou du moins de la chaîne de valorisation des coquilles d’huîtres. Souhaitons une grande réussite pour ce projet de nouvelle usine de traitement d’Alegina. Plus d’informations sur alegina.fr. Connaissiez-vous cette possibilité de recyclage des coquilles d’huitres ? Je vous invite à nous donner votre avis, vos remarques ou nous remonter une erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

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Source
Actu.fr

Martheleonie Guizock

Il y a 7 ans, j'ignorais même que la rédaction web existait. Mais ce qui a toujours existé, c'est ma passion pour la lecture et l'écriture. Alors imaginez lorsque l'opportunité d'en faire un métier m'est apparu ? Un rêve éveillé ! J'ai fait mes débuts en agence et depuis 3 ans je suis freelance. Presque au même moment où je suis devenue maman. Aujourd'hui, la maternité me passionne autant que les mots. Et si je devais choisir un sujet de prédilection, ce serait la maternité ou la petite enfance. Mais... curieuse comme je suis, je reste une Rédactrice polyvalente pour rendre n'importe quel sujet intéressant au plaisir des lecteurs. J'aime tout particulièrement les astuces et conseils pratiques pour vous aider au quotidien.

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