
Les casques sauvent des vies, même si, et je le regrette, ils ne sont pas obligatoires pour les cyclistes s’ils ont plus de 12 ans comme l’indique le Service Public. Pour ceux qui ont le bon sens de le porter, il protège efficacement contre les chocs directs, mais est souvent moins performant face aux impacts obliques qui provoquent des commotions cérébrales. C’est là qu’intervient le RLS (Release Layer System), une technologie mise au point par une start-up britannique qui pourrait bien changer notre manière de concevoir la sécurité. Son principe est ingénieux : de petits panneaux fixés à l’extérieur du casque sont capables de rouler et de se détacher lors d’un choc, dissipant ainsi l’énergie rotative, la plus dangereuse pour notre cerveau. J’ai parcouru le site officiel releaselayer.com par curiosité, et je dois dire que ce concept est assez impressionnant. Présentation de ce petit bijou technologique. C’est parti.
Comment fonctionne la technologie RLS ?
Honnêtement, le principe paraît presque trop simple pour être vrai, mais c’est là que réside son génie. Le système repose sur trois couches. Des panneaux brevetés sont fixés sur une couche de roulement composée de micro-billes en polycarbonate. Lors d’un choc oblique, l’adhésif libère instantanément les panneaux, qui roulent et se détachent, dissipant l’énergie rotative. Cette réaction permet de réduire les forces de cisaillement, celles qui causent des lésions cérébrales. Ce qui m’a particulièrement frappé, c’est la différence avec le MIPS : au lieu d’ajouter une couche à l’intérieur du casque (souvent inconfortable ou bruyante), le RLS agit à l’extérieur, sans gêner le cycliste. Pas de cheveux coincés, pas de bruit étrange… Juste une protection invisible, mais bien présente.
Pourquoi cette innovation change la donne ?
Si vous êtes cycliste ou motard, vous savez comme moi qu’une chute est rarement « parfaite » : la tête ne tape pas droit, elle glisse ou heurte en biais. C’est ce type d’impact oblique qui génère la fameuse rotation du crâne par rapport au cerveau, et donc le risque de commotion. Et là, les chiffres parlent d’eux-mêmes : un casque standard laisse 62 % de risque de blessure cérébrale, contre 40 % avec MIPS, et seulement 15 % avec le RLS. Franchement, cela donne à réfléchir. C’est un vrai saut en avant pour la sécurité que nous évoquions déjà dans cet article en parlant d’innovations pensées pour protéger. Et, je dois avouer qu’à la lecture de ces résultats, je me dis que mon vieux casque a un petit coup de vieux…
Des casques pour demain, testés dès aujourd’hui
Le RLS n’est pas qu’un prototype de laboratoire, il équipe déjà deux modèles phares : le Canyon Deflectr et le Hexr Miden, tous deux en tête du classement de Virginia Tech en septembre 2025. La technologie a même été testée dans des conditions extrêmes, de -20 °C à +50 °C, sans perte d’efficacité. Pour l’utilisateur, c’est encore plus simple : rien à faire, rien à sentir, juste porter le casque comme d’habitude. C’est invisible, mais cela travaille pour vous. Personnellement, je trouve fascinant que de simples panneaux roulants puissent représenter un tel tournant dans l’histoire de la protection individuelle.
Comme quoi, parfois, ce sont les idées les plus discrètes qui sauvent le plus de vies. Pour en savoir plus sur cette technologie et les modèles déjà disponibles, rendez-vous sur le site officiel : releaselayer.com. Alors, seriez-vous prêts à troquer vos casques traditionnels pour des modèles RLS capables de réduire drastiquement le risque de commotion cérébrale ? Ce sujet vous fait réagir ? Partagez vos idées ou votre vécu, cliquez ici pour publier un commentaire . Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !