
Chaque Français consomme en moyenne 10,2 kg de tomates fraîches et 16,74 kg de tomates transformées tous les ans, selon des chiffres publiés sur le site Vie-publique.fr. Ce qui fait de cette baie rouge riche en lycopène le légume le plus consommé de France. Toutefois, il faut savoir qu’elle n’est pas toujours facile à cultiver. En effet, en cas d’apport irrégulier d’eau, par exemple, sa peau peut se craqueler et elle peut subir une carence en calcium, entraînant une nécrose apicale. Pour pallier les problèmes liés à l’arrosage des plants et augmenter leur rendement, Jean-François Poussin a mis au point Ecolo5. Cette plaque potagère innovante a permis à cet ouvrier viticole de créer sa propre entreprise.
Ecolo5 : une invention simple, mais efficace
Comme expliqué par Nathalie lors de son test, Ecolo5 permet de réaliser d’importantes économies d’eau (environ 40 %), en empêchant son évaporation et en maintenant la terre humide pendant une période plus ou moins longue. Par ailleurs, cette plaque potagère conçue en polypropylène (PP) recyclé chauffe le sol, à l’instar d’une serre, et prive les mauvaises herbes d’oxygène. Ce qui entraîne leur pourrissement et, par conséquent, leur élimination. Concernant le rendement, Jean-François Poussin estime que l’utilisation de son invention permet d’obtenir entre 6 et 9 grappes de tomates par plant, contre seulement 4 ou 5 grappes pour un pied cultivé selon des techniques traditionnelles. En d’autres termes, la plaque potagère de l’ouvrier viticole constitue une excellente solution pour améliorer la rentabilité des cultures.
D’une idée à un partenariat avec une entreprise de fabrication de plastique
Lors de la conception d’Ecolo5, Jean-François Poussin a décidé de coucher son idée sur papier, en réalisant des croquis. Convaincu de l’efficacité et de l’utilité de sa plaque potagère dans la culture de la tomate, mais également dans celle d’autres légumes, l’ouvrier viticole a décidé de passer à la phase de production. Pour ce faire, il a contacté Anthony Gaillard, le dirigeant de Centre Plastique. Suite à la présentation de ses plans et des avantages de son produit lors d’une rencontre dans les locaux de l’entreprise de fabrication de plastique, il s’est intéressé à son projet. Notamment à son côté écologique, et a pris la décision de l’accompagner dans les étapes nécessaires à l’industrialisation.
De la fabrication du moule à la première production
Si Jean-François Poussin a présenté des croquis de sa plaque potagère, il n’a fait appel à aucune entreprise pour réaliser les dessins 3D indispensables à la conception du moule. Dans le cadre de son partenariat avec Centre Plastique, Anthony Gaillard l’a accompagné dans la modélisation en trois dimensions de son produit. Ils ont ensuite lancé des recherches pour trouver le prestataire capable de réaliser le moule à partir des dessins à des tarifs compétitifs.
Quelques semaines après la signature de la commande, les deux partenaires ont reçu les premières pièces et ont commencé la production des Ecolo5, en utilisant la plus grande presse de l’entreprise de fabrication de plastique. Il est à noter que les plaques inventées par l’ouvrier viticole sont actuellement disponibles sur son site. Plus d’informations sur le produit sur ecolo5.fr. Connaissiez-vous ces plaques pour la culture des tomates ? Je vous invite à nous donner votre avis, vos remarques ou nous remonter une erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .