V-Lock, l’invention d’un système qui va mettre fin aux 400 000 vols de vélos chaque année

Créé par deux étudiants français, V-Lock est un antivol connecté à énergie solaire qui pourrait bien révolutionner la sécurité des vélos en ville.

Les vélos, qu’ils soient électriques ou non, connaissent un engouement spectaculaire, en France, depuis quelques années. Plus propres, plus faciles à garer que les voitures, ils sont aussi très nombreux à disparaître au grand dam de leurs propriétaires. Le ministère du Développement Durable annonce une moyenne de 400 000 vélos volés chaque année ! Pour contrer cette mauvaise habitude des voleurs, une start-up française propose un ingénieux système baptisé V-Lock. Cette invention se présente comme un système d’antivol de vélo connecté né dans la tête d’Antoine Desveronnieres, 21 ans, et développé avec son complice Romain Rudent. Leur idée ? Une borne autonome alimentée par panneau solaire, équipée d’une chaîne sécurisée à activer depuis une application mobile. Le tout sans raccordement électrique, ni manipulation complexe. C’est ingénieux, pratique, et surtout… très français. Présentation.

D’où leur est venue cette idée ?

Les deux complices, sont installés au sein de l’Université de Technologie de Troyes. Ils ont lancé leur start-up en partant de rien, ou presque. Sans fonds, mais avec une envie folle de contrer les centaines de milliers de vols de vélo annuels en France. Résultat ? Une solution 100 % locale, récompensée par le prix spécial du Challenge innovation de la Sécurité routière. « On s’est dit qu’avec nos compétences, on pouvait vraiment apporter une solution qui tienne la route », confient-ils dans une interview.

L'invention d'un système de cadenas pour vélo.
L’invention d’un système de cadenas pour vélo. Crédit photo : V-Lock.

Comment fonctionne, cette borne V-Lock ?

Concrètement, tout commence par une application mobile. Depuis votre téléphone, vous localisez la borne la plus proche. Une fois sur place, vous passez la chaîne autour de votre roue et de votre cadre, et le verrouillage se fait automatiquement via l’appli. Le petit bonus qui change tout : une alarme sonore et une alerte smartphone en cas de tentative de vol. Pas besoin de prise électrique : la borne fonctionne grâce à un panneau solaire, ce qui facilite grandement son installation en ville ou dans des zones peu équipées. Le système, vendu 2 499 € HT, peut être déplacé, mutualisé ou installé de façon pérenne selon les besoins des collectivités.

Ce qu’il faut retenir de V-Lock :

  • Créé par deux étudiants ingénieurs français
  • Système de chaîne verrouillable via appli
  • Autonomie complète grâce à l’énergie solaire
  • Borne géolocalisable depuis le téléphone
  • Alarme sonore et alerte smartphone en cas de vol
  • Fabrication 100 % locale, dans le Grand Est
  • Prix de la borne : 2 499 € HT
  • Lauréat du Challenge Innovation Sécurité Routière
Une application dédiée.
Une application dédiée. Crédit photo : V-Lock.

Un projet à suivre avec intérêt ?

Lorsque l’on est victimes d’un vol de vélo, il est toujours très compliqué de le retrouver, sauf si celui-ci est tracker, mais ces systèmes sont encore très onéreux. Le meilleur moyen étant d’empêcher le vol, et c’est ce que propose ce système intelligent, plutôt destiné aux collectivités. Alors ? Ce système V-Lock pourrait-il devenir la nouvelle norme pour sécuriser les vélos dans l’espace public ? En tout cas, on leur souhaite. Si l’histoire de deux étudiants peut inspirer d’autres projets durables et astucieux, alors oui, vraiment, la jeunesse a de belles idées. Plus d’infos et contacts sur le site officiel de V-Lock. Et vous, seriez-vous prêt·e à confier votre vélo à une borne solaire comme V-Lock ? Ce sujet vous intéresse ? N’hésitez pas à nous donner votre avis, ou à partager avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

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Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

7 commentaires

  1. Waouh !!! Attacher son vélo avec une chaîne ?! Quel projet innovant, la c’est sûr c’en est fini des vols. Il vas vraiment falloir que je pense a déposer un brevet pour mon invention de cintreuse à bananes

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    1. De plus Sharelock ont déjà inventé un système avec un Antivol type U de 12mm de diamètre depuis 3 ans, Made in France lui aussi et géolocalisé, très facile à poser sur le mobilier urbain et avec une assurance Vol incluse dans l’abonnement mensuel pour les utilisateurs. Malheureusement pas assez utilisé par les cyclistes, échec à Nice, mais réussite dans d’autres villes.

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  2. Je ne sais pas si ils sont au courant que les voleurs utilisent des disqueuses sur batterie, qui vont découper leur chaîne en 30 secondes. Quand à l’alarme tout le monde s’en fout, vu que les mecs utilisent des disqueuses tout le monde les laisse tranquille. À ce niveau de naïveté, Je pense qu’ils doivent habiter dans la Creuse ou la Lozère

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  3. Effectivement l’idée est louable, mais l’innovation proposée sera vite dépassée :
    l’alarme sonnera mais le voleur aura potentiellement quand même le temps de partir avec le vélo
    qui maintiendra les bornes en état (si vandalisme du panneau solaire par exemple)
    une partie des vols est à mon sens purement de la méchanceté gratuite, donc s’ils n’arrivent pas à voler, ils casseront

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  4. Quant va t’on enfin admettre que la seule surveillance en ville, c’est un garage fermé avec filtrage humain à l’entrée/sortie et télésurveillance dans le garage même ? Expliquez-moi en quoi ce qui est proposé ici est novateur ? Vol de selle, de roue, ou d’autres éléments du vélo – même résultat final : vous rentrez à pieds ! Je parle même pas du vol de batteries… Non sérieusement : on gaspille des milliards en dos d’ânes illégaux et autres aménagements routiers parfois complètement débiles, MAIS on n’est pas capable, en 2025, de proposer un service de surveillance collectif des deux roues, en créant quelques parcs et quelques emplois réellement utiles à la collectivité ? On a bien compris que l’état laisse faire. 400 000 vélos/an x 1000€ le vélo, ça fait 400 millions d’achat donc 80 millions de TVA ! Et tant pis pour les pauvres dans le lot qui circulent en 2 roues parce qu’ils n’ont pas le choix, étudiants ou autres sans emplois ! Et puis quelle aubaine le VAE : 2000€ au lieu de 1000€, ça fera encore plus de TVA qui va rentrer dans les caisses ! « Alors laissons bien faire ces voleurs qui nous rapportent tant d’argent ! » (un maire)

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  5. J’adore votre photo d’illustration en début d’article…
    Ne nous faites pas croire que les voleurs de vélos ressemblent à ce bonhomme

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  6. Rien ne vaudrait une projection d’encre indélébile si contact et pas le code de l’appli et si détection sonore d’engin de coupe, projection de gaz hilarant ou Ziklon B ( il a fait ses preuves)…
    En fait le plus simple serait un immatriculation dans le cadre avec document approprié obligatoire .

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