Connaissez vous ces règles sur les tickets restaurant que personne n’applique ?

Les tickets-restaurant, un atout pour le déjeuner… mais sous conditions ! Savez-vous vraiment tout ce que vous avez le droit (ou non) de faire avec ? Décryptage de ces règles méconnues.

Depuis 1962, certains salariés peuvent payer leur repas méridien avec un ticket-restaurant, payé pour moitié par l’employeur et pour moitié par le salarié.  Ces petits bouts de papier ou cartes prépayées qui allègent la note du déjeuner et nous font presque oublier le prix astronomique du sandwich triangle. Mais, saviez-vous que leur utilisation est encadrée par des règles bien précises, et que beaucoup de salariés les utilisent sans réellement les connaître ? Entre les restrictions géographiques, les montants plafonnés et les jours d’utilisation, il y a de quoi se poser des questions. Alors, avant de dégainer votre carte titres-restaurant à l’autre bout de la France ou d’inviter un client au resto avec, voici tout ce qu’il faut savoir pour éviter les faux pas ! Décryptage.

Un usage limité à votre zone de travail

Si vous pensiez utiliser vos tickets restaurant pendant vos vacances à l’autre bout du pays, mauvaise nouvelle : c’est interdit ! En effet, la loi stipule qu’ils ne sont valables que dans le département dans lequel vous travaillez et les départements limitrophes. Autrement dit, si vous habitez en région parisienne, vous pourrez vous en servir en Île-de-France, mais pas en Bretagne. Bien sûr, il existe une exception : si vous êtes en déplacement professionnel, votre employeur peut vous fournir des titres utilisables hors de cette zone. Autrement, il devra vous rembourser vos frais via une note de frais.

Le paiement avec des tickets restaurant.
Le paiement avec des tickets restaurant est limité aux départements limitrophes et au département où vous travaillez. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock / A. Bonazzi pour NeozOne

Des titres restaurants strictement personnels

Eh oui, oubliez l’idée de donner vos tickets restos à vos enfants pour leur offrir un petit resto le weekend ! Ces titres sont strictement personnels. Techniquement, vous ne pouvez pas les partager à des tiers pour qu’ils en profitent à votre place. Bon, soyons honnêtes, dans la pratique, qui va réellement vérifier ? Mais, sachez que si vous tombez sur un commerçant pointilleux, il pourrait refuser votre paiement. Si vous accompagnez les personnes, en revanche, aucun souci !

25 € par jour, et pas un centime de plus !

Vous avez envie de faire une razzia sur les plats préparés du supermarché en fin de mois avec vos titres-restaurants ? C’est possible… mais seulement dans la limite de 25 € par jour. C’est le plafond légal et inutile d’essayer de négocier avec votre boulanger préféré, il ne pourra pas dépasser ce montant. En revanche, si vous payez avec une carte titres-restaurant, vous serez débité du montant exact de votre repas. Avec les tickets papier, c’est une autre histoire : le commerçant n’a pas le droit de vous rendre la monnaie. Et attention, il y a une autre subtilité souvent méconnue : les titres-restaurants ne sont normalement pas utilisables le week-end ni les jours fériés, sauf si vous travaillez ces jours-là.

Un couple mange au restaurant et va utiliser des tickets resto.
L’utilisation de tickets restaurant est limitée à 25 euros par jour. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock (montage NeozOne)

Vous avez prévu un brunch dominical financé à coups de titres-resto ? Mauvaise nouvelle, ce n’est pas censé être autorisé… même si certains restaurateurs peu regardants acceptent parfois le paiement. Et vous, connaissiez-vous toutes ces règles autour des tickets restos ? Avez-vous déjà eu une mésaventure en essayant de payer avec ces derniers ? Ce sujet vous intéresse ? N’hésitez pas à nous donner votre avis, ou à partager avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

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Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

4 commentaires

  1. Je viens de parcourir votre article et je n’ai rien appris de plus que ce que je savais déjà.
    De plus il est inexact : bon nombre de TR portent la mention qu’ils sont utilisables dans la France entière, ils sont aussi utilisables le week-end et jours fériés, je n’ai jamais vu une grande surface/restaurant les refuser durant le weekend.
    Quant à la cession à une tierce personne, aucun commerçant/commerce ne demande la CI du détenteur.
    Cordialement.

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    1. Moi j’ai pu acheter des sacs poubelles avec la carte ticket restaurant et ça a passé mais ce n’est pas souvent car j’ai déjà essayer de payer aute chose que de l’alimentaire et parfois ça fonctionne parfois ça met paiements refuse car des articles ne sont pas alimentaire

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    2. Avec les tickets papier c’est possible mais avec la carte, le dimanche et férié c’est juste impossible.
      La carte est tout simplement refusée par le terminal

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  2. Je viens de lire votre article et je n’ai rien appris de plus que ce que je savais déjà.
    De plus il est inexact : bon nombre de TR portent la mention qu’ils sont utilisables dans la France entière he oui j’ai put utiliser mes TR ou carte déjeuner maintenant partout en France autoroute comprise. Par contre ils ne sont pas utilisables le week-end et jours fériés et encore plus avec la carte déjeuner avec les TR on arrivait encore à les utilisés le w end avec les cartes terminer refuser à chaque fois.
    Quant à la cession à une tierce personne, aucun commerçant/commerce ne demande la CI du détenteur. Le dépassement des 25 euros par jour est également impossible, cela m’est arriver à plusieurs reprises de dépasser des fois volontairement , des fois involontairement de quelque centime ou de quelque euros la somme quelque soit au de la de 25 euros À toujours était refuser faut payer à côté soit espèce soit CB.
    Donc vérifier quand même ce que vous racontez avant d’induire les gents dans d’erreur.
    Cordialement.

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