Les fourmis travailleuses sont un mythe, environ 60% d’entre elles sont de grosses feignantes explique cette étude

Adieu la légende de la fourmi qui passe le plus clair de son temps à travailler ! D'après une récente étude, plus de la moitié de la population d'une fourmilière serait inactive.

Parmi les insectes les plus fascinants, nous retrouvons les fourmis. Ces petites bêtes sont l’une des seules espèces à avoir la capacité de vivre en société. En effet, dans une colonie de fourmis, chacune d’entre elles possède un rôle bien précis. Les ouvrières approvisionnent la colonie en nourriture pendant que les soldats se chargent de protéger la fourmilière.

Mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, il s’avère qu’environ 60% d’une colonie de fourmis est inactive, ce qui représente presque la moitié de sa population. Selon une étude menée en Arizona sur une espèce de fourmi de très petite taille, plus de la moitié des fourmis seraient en réalité inactives au sein d’une fourmilière.

Mais quel serait alors leur fonction ? Puisque celles-ci représentent plus de la moitié de la population d’une fourmilière, il est difficile de croire qu’elles ne jouent aucun rôle dans la colonie. Et contrairement à ce qui semblerait logique, les fourmis inactives ne sont pas les plus faibles.

Le mythe des fourmis hyperactives rompus

Lorsque nous analysons des insectes sociaux tels que les fourmis, nous remarquons deux types de comportement différents:

  • Le premier est le comportement individuel. Celui-ci est différent en fonction de la fourmi et est propre à chacune d’entre-elles.
  • Le second est le comportement intrasocial. C’est celui-ci qui permettrait à la colonie de se défendre en cas de situation délicate. Et les fourmis ouvrières inactives participent à cette défense. En effet, leur rôle est de trouver une solution adaptée aux besoins de la colonie dans sa totalité.

Les fourmis inactives dépensent-elles alors moins leur énergie ?

Dès sa naissance, une fourmi ouvrière est conditionnée à explorer la nature en quête d’une source de nourriture. Une fois cette ressource découverte, la fourmi retourne auprès de sa colonie afin de convaincre un maximum de monde de la suivre. Puis s’en suit un véritable effet de bouche à oreille.

Les fourmis travailleuses sont un mythe, environ 60% d'entre elles sont de grosses feignantes explique cette étude
Les fourmis inactives dépensent-elles alors moins leur énergie ? Image d’illustration. Crédit photo : Shutterstock / Andrey Pavlov

Les fourmis mobilisées par la première ouvrière vont à leur tour mobiliser d’autres fourmis et ainsi de suite. Parmi les fourmis mobilisées, nous retrouvons nos ouvrières « inactives ». Celles-ci sauront donner la réponse la plus adaptée à la situation.

Dans le cas présent, les fourmis inactives indiqueront s’il est préférable de suivre la fourmi ouvrière ou de la remplacer par exemple. Ce qui permet notamment à la colonie d’économiser ses ressources. Les fourmis ouvrières inactives ne mobiliseront que les fourmis nécessaires pour réaliser les tâches, ni plus ni moins.

Quels sont les facteurs pour devenir une fourmi inactive ?

Sachez dans un premier tant que le hasard n’intervient en aucun cas là-dedans. Le rôle d’une fourmi se définit principalement par sa morphologie. Dès leur naissance, les fourmis sont donc destinées à remplir un rôle particulier au sein de la colonie. Ainsi, les soldats défendront leur espèce et les reproducteurs se chargeront de féconder la reine et les princesses. Ce n’est donc ni le hasard ni la colonie qui définit quel rôle jouera une fourmi au sein du groupe.

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Source
atlantico.fr

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