
Dans quelques jours, le 22 septembre exactement, nous dirons adieu à l’été et bienvenue à l’automne, ma saison préférée ! Celle pendant laquelle on rallume le poêle, on ressort les plaids et les chocolats chauds devant une série Netflix ! Mais, qui dit poêle à bois, dit bois de chauffage évidemment. Et, ce bois de chauffage, est selon l’ONF Énergie Bois, la première source d’énergie renouvelable du pays, il est utilisé par environ 7 millions de ménages. Mais, pour qu’il chauffe vraiment et ne pollue pas inutilement, une condition s’impose : il doit être bien sec. Un bois humide fume, encrasse le conduit et produit une chaleur médiocre. La question est donc simple : comment reconnaître du bois sec ? Entre tests maison, petits indices visuels et astuces de pro, voyons ensemble comment ne pas se tromper avant d’allumer le poêle. C’est parti pour un petit guide rapide !
Les indices visuels et sonores
Un bois sec se reconnaît souvent au premier coup d’œil : larges fissures aux extrémités, écorce qui se détache toute seule, couleur plus sombre et absence de champignons. Autre indice : il est étonnamment léger. Si vous hésitez, frottez votre nez dessus : un bois sec n’a plus cette odeur caractéristique de sève. Il existe aussi le test sonore, aussi simple qu’amusant : tapez deux bûches l’une contre l’autre. Si le son est clair et résonne, elles sont probablement sèches. Si le bruit est sourd, préparez-vous à encore quelques mois de séchage. C’est une technique un peu désuète peut-être, certes, mais diablement efficace dans la plupart des cas.
L’humidimètre et les tests « maison »
Pour plus de précision, rien ne vaut l’humidimètre. Avec ses petites pointes, il mesure directement le taux d’humidité au cœur du bois. Résultat : un chiffre clair et net. En dessous de 20 %, c’est parfait pour brûler. Au-dessus de ce taux, Il vaut mieux attendre. Et, pour les bricoleurs, il existe des tests originaux, comme celui du savon de vaisselle : un peu de liquide sur une extrémité, vous soufflez dans l’autre, et si des bulles apparaissent, c’est que les fibres du bois sont assez sèches pour laisser passer l’air. Nous vous en parlions déjà dans cet article consacré aux astuces pour tester le taux d’humidité de vos bûches.
Comparatif des techniques pour reconnaître du bois sec
Technique | Avantage | Limite |
Indices visuels | Simple et rapide | Moins fiable sur certaines essences |
Test sonore (2 bûches) | Facile, amusant | Résultat subjectif |
Odeur/poids | Indices clairs | Variable selon le bois |
Savon de vaisselle | Original et efficace | Pas adapté à toutes les tailles |
Humidimètre | Précis, fiable | Investissement nécessaire |
Comment stocker le bois de chauffage pour qu’il sèche ?
Reconnaître du bois sec est une chose, mais encore faut-il bien le stocker. L’ennemi numéro un, c’est l’humidité ! Pour l’éviter, placez vos bûches dans un endroit aéré, couvert et ventilé. L’idéal : un abri en extérieur, qui protège de la pluie tout en laissant circuler l’air. Surélevez vos bûches avec des palettes ou des tasseaux pour éviter qu’elles n’absorbent l’humidité du sol. Empilez-les de façon régulière, en laissant un peu d’espace entre les rangées pour favoriser le séchage. À bannir : la cave ou le garage fermé, qui conservent l’humidité. En suivant ces règles simples, votre bois séchera correctement et pourra être utilisé deux ans après sa coupe, dans des conditions optimales. Alors, seriez-vous prêt à tester vos bûches et à stocker votre bois comme un pro pour profiter d’un feu parfait cet hiver ? Une remarque, une expérience à raconter ou un complément à ajouter ? Cliquez ici pour publier un commentaire . Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !