
Face à la raréfaction des ressources en eau et à l’augmentation des factures, l’idée d’accéder à sa propre source d’eau potable ou d’arrosage devient de plus en plus séduisante. Forer un puits ? Cela semble un projet d’envergure, complexe et coûteux, réservé aux professionnels. Mais est-ce vraiment le cas ? Et si on vous disait qu’une méthode étonnamment simple permettrait aux particuliers de créer leur propre puits. Même la loi vous a déjà déclaré propriétaire de l’eau disponible sous votre propriété dans l’article 552 du Code Civil. Alors pourquoi s’en priver ? À vous les économies d’eau, mais avant, la méthode…
La méthode facile pour « taper un puits »
« Taper un puits » est une méthode qu’on doit à l’entreprise Boutté, qui a bâti un empire autour des produits de plomberie et tout ce qui a trait aux canalisations depuis 150 ans. Dans un souci de réduction de la consommation d’eau, elle propose cette solution pour utiliser à bon escient l’eau disponible sous votre jardin. Elle est aussi une alternative au forage qui exige plus de ressources comme les équipements spécialisés à utiliser et une main-d’œuvre qualifiée. Concrètement la méthode « taper un puits » consiste à créer un puits, installer une canalisation et à récupérer cette eau grâce à une pompe. Elle se fait en 4 étapes :
- Préparer le trou à l’aide d’une pointe à frapper
- Commencer le battage
- Approfondir le puits
- Nettoyer le puits et raccorder la pompe
Boutte.fr propose des informations détaillées sur chacune de ces étapes.
Les multiples avantages de l’eau de « son puits »
Avant d’aller plus loin, on aimerait bien revenir sur les multiples avantages de créer son puits. Le plus impactant : c’est un geste pour la planète qui permet de réduire sa consommation d’eau du réseau public. L’eau du puits peut aussi être utilisé pour un usage domestique pour alimenter les sanitaires, le lave-linge, et même à la consommation humaine. La condition, cependant, est de traiter et d’analyser la potabilité de l’eau. C’est également la fin de l’utilisation du robinet pour arroser votre jardin, laver votre voiture ou remplir votre piscine. Un cercle vertueux qui permet à la fois de protéger l’environnement, réduire sa facture d’eau et réduire sa dépendance au réseau de distribution d’eau.
Précautions pour un projet réussi en toute sécurité
De l’eau à volonté, mais pas sans quelques précautions. Pour posséder un puits dans votre propriété, il faudra d’abord en vérifier la faisabilité. Au choix, vous pouvez consulter un hydrogéologue ou tout simplement demander une carte géologique de votre terrain. Cela est faisable sans vous déplacer sur le site Infoterre du Bureau de Recherche Géologique et Minière (BRGM) pour connaître la qualité et la profondeur des nappes phréatiques. Si la bonne profondeur est garantie, vous pouvez demander une autorisation en mairie avant le début des travaux.
Petit rappel : la méthode « taper puits » est uniquement pour les puits de moins de 8 mètres de profondeur. Une dernière chose et pas des moindres, vérifier la proximité au réseau. Ce serait dommage de détruire une canalisation souterraine assurant le raccordement à l’eau, au gaz ou à l’électricité durant le creusage du puits. Plus d’informations sur Boutte.fr. Si toutes les conditions sont réunies, êtes-vous prêts à « taper un puits » et à faire des économies ? Je vous invite à nous donner votre avis, vos remarques ou nous remonter une erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .
CHIC ! ! ! On va pouvoir épuiser les nappes phréatiques encore plus rapidement ! Vive le progrès !
« sauf les exceptions établies au titre » Des servitudes ou services fonciers »
« sauf les modifications résultant des lois et règlements relatifs aux mines, et des lois et règlements de police »
heeeeeu l’eau utilisée repart dans les nappes, non ?
c’est d’ailleurs un point que je souhaiterais mieux comprendre puisque casi tout repars dans la terre
ATTENTION MANIPULATION ET MENSONGES
« c’est un geste pour la planète »
–> en aucun cas aller se servir directement et sans aucun controle dans une nappe phréatique ne peut etre un geste pour la planète.
.
« qui permet de réduire sa consommation d’eau du réseau public »
–> reduire sa consommation ce n’est pas se servir ailleurs mais arreter de gaspiller l’eau
.
« L’eau du puits peut aussi être utilisé pour un usage domestique pour alimenter les sanitaires »
–> l’eau de pluie peut servir à cela mais en aucun cas de l’eau phréatique qui a parfois mis des mois à se frayer un chemin dans la terre vers la nappe.
« même à la consommation humaine. La condition, cependant, est de traiter et d’analyser la potabilité de l’eau »
–> tout est dit : on ne s’improvise pas chimiste et specialiste en potabilisation. Au passage on se rend compte que les nappes sont polluées par les pesticides. C’est donc honteux et dangereux de dire dans cet article qu’on peut se servir de cette eau pour la consommation humaine.
« laver votre voiture ou remplir votre piscine »
–> vous le savez que ces usages génèrent énormément de gaspillage de ressources et que ces eaux sont trop lentement remplacables/réalimentables.
« Un cercle vertueux qui permet à la fois de protéger l’environnement, réduire sa facture d’eau et réduire sa dépendance au réseau de distribution d’eau
–> inadmissible d’écrire ça ! Protéger l’environnement c’est favoriser le remolissage des nappes et la qualité de leur eau. Surtout pas de les exploiter pour unninteret purement personnel et hors de controle.
Ne vous laissez pas berner par des articles orientés, mensongés et incoherents comme celui ci.
Utilisez votre esprit critique !
Article destiné à vendre ces produits, car il n’y a rien de vertueux là dedans.
Que l’eau vienne du réseau, d’un puit ou pompée dans un ruisseau, celle-ci est consommée !
Et comme cette méthode favorise encore plus les abus, donc pire en terme d’impact que d’utiliser l’eau du réseau.
Mieux vaut utiliser l’eau de pluie, la récupération généralisée diminuant les risques d’inondation dans les zones trop imperméabilisée, et cela apprend à gérer sa consommation pour ce qui est vraiment utile.
Rien de nouveau, cela s’appelle une ‘pince’ et existe depuis le 19eme siècle …