
Aujourd’hui l’IA est partout ! Elle fait partie de notre quotidien, et nous l’utilisons, même sans nous en apercevoir ! Avec la start-up Ameru, l’Intelligence Artificielle s’invite jusque dans nos poubelles, mais il va falloir y mettre le prix. Concrètement, cette drôle de poubelle ne parle pas encore, mais elle fait déjà le tri à votre place. La poubelle connectée Ameru, vendue à partir de 4 000 € (avec 10 % d’acompte), entend bien devenir le nouveau must-have des bureaux écolos. Fabriquée en Bulgarie par la start-up Ameru, elle embarque une caméra 8 Mpx et un module IA Nvidia Jetson Nano pour reconnaître vos déchets, les analyser, les trier, et même vous fournir un rapport mensuel. Une petite révolution technologique, mais qui sera vraiment assez fou pour débourser cette somme pour une poubelle de tri alors que l’ADEME propose son petit guide gratuit ? Décryptage.
Une poubelle à 4 000 €, vraiment ?
D’accord, à ce prix-là, elle ne sort pas les poubelles toute seule et sincèrement, elle pourrait fournir davantage d’efforts ! Mais, elle fait quasiment tout le reste. Concrètement, Ameru propose un bac de tri intelligent équipé d’un plateau motorisé et de quatre compartiments distincts (verre, plastique, papier, déchets organiques). Le fonctionnement ? On dépose un déchet sur le plateau, la caméra embarquée l’analyse, l’IA le classe selon 90 catégories possibles, puis le jette dans la bonne trappe. Et, pour les sceptiques du tout automatique, il reste possible de valider manuellement la décision via un petit écran tactile intégré. Sur le papier, c’est hyper simple. Concrètement, il faut tout de même prévoir une connexion internet fiable, un minimum de curiosité technologique… et un budget qui ne craint pas les chiffres à trois zéros. À priori, ce ne sont pas les foyers modestes, mais les entreprises, les écoles ou les aéroports qui sont les cibles de la start-up. Un investissement qui, selon Ameru, pourrait être amorti en quelques années grâce aux économies de gestion des déchets.
De la donnée dans votre poubelle
Ce que vend Ameru, ce n’est pas juste un bac high-tech : c’est aussi un outil de pilotage environnemental. Grâce au système d’apprentissage automatique, la poubelle s’améliore avec le temps. Les déchets mal triés sont signalés, analysés et intégrés à un futur entraînement du modèle. En parallèle, Ameru compile ces données pour établir des rapports mensuels à destination de ses clients. Résultat : on ne vous dit pas juste ce que vous avez jeté, mais également comment réduire, quel matériau remplacer, et même combien de CO₂, vous avez économisé. Derrière cette prouesse, un autre outil bien connu du monde de la data : Label Studio, utilisé pour l’annotation et la supervision des images. C’est grâce à cette plateforme que l’IA d’Ameru peut évoluer, vérifier ses erreurs, et rester conforme aux standards de tri locaux.
Ce qu’il faut retenir avant de commander la poubelle Ameru
- Prix d’entrée : 4 000 € HT, avec 10 % d’acompte à la commande
- IA embarquée avec caméra 8 Mpx, moteur Nvidia Jetson Nano
- Tri automatique en 4 bacs : plastique, papier, verre, organique
- Rapports mensuels personnalisés sur les déchets collectés
- Destinée aux entreprises, collectivités, établissements publics
- Maintenance et réseau nécessaires pour en tirer pleinement parti
- Peut permettre des économies sur les frais de collecte des déchets
Le vrai tri… c’est surtout dans nos priorités
Avec Ameru, la poubelle devient un centre d’analyse miniature. Une sorte de petit cerveau pour déchets urbains, capable de vous rappeler qu’une barquette en polystyrène, ça ne se recycle pas. Oui, c’est cher. Oui, c’est ambitieux. Mais, c’est aussi une manière très concrète d’aider les entreprises à passer à l’action. Car trier, c’est aussi comprendre ce qu’on jette… pour mieux le réduire demain. Pour en savoir plus, ou soyons fous, réserver votre poubelle, rendez-vous sur le site officiel de la poubelle connectée Ameru. Et vous, seriez-vous prêt(e) à investir 4 000 € pour une poubelle qui apprend à mieux trier que nous ? Pas moi, je trie avec mes petites mains, et je ne m’en sors pas trop mal à priori ! Ce sujet vous intéresse ? N’hésitez pas à nous donner votre avis, ou à partager avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .