Comment éviter (légalement) la taxe foncière et la taxe d’aménagement sur les piscines ?

Avoir une piscine chez soi, c’est agréable. Mais l’avoir sans payer d’impôts, c’est encore mieux. Découvrez les astuces pour faire trempette sans faire grimper votre taxe foncière !

Alors que les températures grimpent en flèche, vous imaginez déjà une piscine trônant au fond du jardin pour vous rafraîchir après une journée harassante ! Et, avoir une piscine chez soi, c’est un peu le rêve ultime des étés caniculaires… jusqu’à ce que le fisc entre en scène. Car non, creuser un trou dans le jardin ne rime pas seulement avec apéros au bord de l’eau, mais également avec taxe d’aménagement, taxe foncière et potentiellement, hausse de la valeur locative. Et, là, le plaisir est beaucoup moins présent. Pourtant, il existe quelques moyens tout à fait légaux de profiter d’une piscine sans voir sa feuille d’impôts plonger avec elle. Selon le site du Service Public, certaines installations peuvent échapper à l’imposition. Encore faut-il savoir lesquelles. Allez, je fais pour vous, le tour de cette question essentielle à l’heure actuelle.

Moins de 10 m² : le paradis fiscal des mini-piscines

Si vous ne rêvez pas d’une piscine olympique, mais juste d’un endroit pour tremper vos mollets, la solution tient en un chiffre : 10 m². C’est la surface à ne pas dépasser pour éviter la taxe d’aménagement, aussi appelée « taxe piscine » (environ 250 €/m² en 2023). Une piscine de moins de 10 m² n’est pas soumise à déclaration préalable, sauf si vous vivez près d’un monument historique ou dans une zone classée. Et, qui dit absence de déclaration dit… pas d’impôt, ni de taxe foncière supplémentaire ! Elle peut être enterrée, semi-enterrée ou même hors-sol, tant qu’elle ne dépasse pas la fameuse limite des 10 m². Parfait pour les petits terrains… ou les budgets serrés.

Une piscine hors sol nécessite un entretien identique à une piscine enterrée.
Une piscine hors sol de moins de 10 m² et démontable n’est pas soumise à la taxe d’aménagement. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Piscine hors-sol : l’impôt dépend de sa mobilité

Seconde option : la piscine hors-sol. Elle peut, elle aussi, échapper à la taxe, à condition d’être démontable facilement, sans terrassement, et installée moins de trois mois dans l’année. Dans ce cas, vous n’avez même pas à prévenir la mairie. Mais, attention, dès qu’elle devient « fixée au sol à perpétuelle demeure » (comme le dit joliment l’administration), c’est une autre histoire. Si elle nécessite des travaux ou reste en place toute l’année, elle entre alors dans la catégorie des constructions soumises à la taxe foncière. Là encore, Service-public.fr est très clair : impossible à déplacer sans la démonter = imposable.

Récapitulatif : les piscines qui échappent (encore) aux taxes

Type de piscine Imposable ? Conditions pour ne pas l’être
Moins de 10 m² Non Surface inférieure à 10 m², hors zone protégée
Hors-sol démontable < 3 mois Non Pas de terrassement, démontable, < 3 mois/an
Hors-sol fixe > 10 m² Oui Considérée comme une construction
Enterrée ou semi-enterrée > 10 m² Oui Taxe d’aménagement + foncière possible

Louer plutôt qu’acheter ? Une tendance qui monte

Si votre terrain est trop petit, ou votre budget trop serré, il existe une autre option de plus en plus populaire : louer la piscine des autres ! Des plateformes comme Swimmy ou des groupes Facebook locaux proposent des piscines privées à l’heure. Pas de taxe, pas d’entretien, et une eau toujours propre, que demande le peuple ? J’avoue que je me vois mal arriver chez mon voisin utiliser sa piscine, mais c’est un autre débat !

Quels sont les critères pour que votre piscine ne soit pas soumise aux taxes ?
Quels sont les critères pour que votre piscine ne soit pas soumise aux taxes ? Crédit photo : M. Moignet pour NeozOne

En période de sobriété énergétique et de tension sur les ressources, cette solution séduit de plus en plus de Français. Et puis, soyons honnêtes : entre l’achat, l’entretien, la filtration, et la déclaration, c’est « tout bénéf ‘ » pour vous, non ? Et vous, choisiriez-vous une mini-piscine ou une version hors-sol amovible pour nager sans alourdir vos impôts ? Une réaction, un retour, une anecdote à partager ? Cliquez ici pour publier un commentaire . On lit tout avec attention ! Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !

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Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

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