
Depuis le 23 juillet 2025, un nouveau dispositif entre en scène pour adoucir le chemin vers la retraite : la retraite progressive dès 60 ans. Acté par deux décrets publiés au Journal officiel et sur le site Service Public, ce mécanisme permet à certains actifs de travailler à temps partiel tout en touchant une partie de leur retraite. Une idée séduisante sur le papier à condition de répondre aux nombreux critères Moi, j’ai 24 ans bientôt, alors autant vous dire que la retraite, je ne suis pas près de la voir arriver. Parfois, je me demande même si elle existera encore quand j’aurai 64 ou 65 ans. Pourtant, cette réforme m’intrigue, notamment parce que mon père pourra partir à 60 ans (il a commencé à bosser à 14 ans) mais sans savoir s’il aura le taux plein ou une pension allégée. Et, ne me parlez pas de ma mère : en invalidité depuis plus de 10 ans, on lui parle de 67 ans pour une retraite complète. Un système aussi limpide qu’un brouillard d’automne. Alors, c’est quoi cette nouvelle réforme ? Je vais essayer de vous en dire davantage !
Une mesure alléchante… mais pas pour tout le monde
Ce nouveau dispositif vise les travailleurs épuisés, mais encore vaillants : vous réduisez votre temps de travail, vous percevez un pourcentage de votre retraite, et vous continuez à cotiser pour améliorer vos droits. Par exemple, à 50 % d’activité, vous touchez 50 % de votre pension. Et si vous passez à 70 %, vous n’en touchez que 30 %. Facile à comprendre, pour une fois ! Le problème, comme souvent avec les réformes des retraites, c’est que ce n’est pas pour tout le monde. Pour bénéficier de cette retraite progressive dès 60 ans, il faut :
- Avoir au moins 150 trimestres cotisés, soit 37,5 ans de boulot (vous pouvez commencer à compter dès maintenant 😅),
- Travailler de 40 % et 80 % d’un temps plein,
- Et surtout obtenir l’accord de votre employeur. Il peut refuser, mais doit motiver son refus.
Le dispositif s’adresse à un large public : salariés du privé, fonctionnaires, indépendants, professions libérales, etc. Mais, attention, dans les petites entreprises, le refus risque d’être plus fréquent par manque de flexibilité.
Les conditions de la retraite progressive résumées
Condition | Détail |
Âge d’entrée | Dès 60 ans à partir du 1ᵉʳ septembre 2025 |
Trimestres requis | 150 trimestres (37,5 ans cotisés) |
Temps de travail | De 40 à 80 % d’un temps complet |
Accord de l’employeur | Obligatoire et motivé |
Profils concernés | Salariés, indépendants, professions libérales, fonctionnaires |
Cumul revenu + pension | Possible, dans certaines limites |
Sortie du dispositif | Encadrée, pas libre ni instantanée |
Une bonne idée à condition de bien la comprendre
Ce système est présenté comme un pont vers la retraite, pour adoucir la fin de carrière. Mais, dans la réalité, il nécessite beaucoup de préparation. Déjà, il faut déposer sa demande cinq mois avant la date souhaitée. Ensuite, attention aux effets de seuil : si vous augmentez votre activité au-delà de ce qui est autorisé, la pension complémentaire peut suspendre ses versements définitivement. Et là, c’est le retour à la case départ sans passer par la case « repos bien mérité ». Néanmoins, c’est quand même une option à étudier sérieusement, surtout si la fatigue vous guette, mais que l’idée d’un revenu coupé net vous effraie. Et vous, cette retraite progressive à 60 ans vous semble-t-elle réaliste ou trop complexe pour être vraiment accessible ? Et vous, que pensez-vous de cette solution ? Dites-le-nous en commentaire : cliquez ici pour publier un commentaire . Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !
Pour les fonctionnaires c’est entre 50% et 90%
Tous ces dispositifs sont débiles.
En France, on vit au-dessus de nos moyens, le déficit budgétaire récurrent le prouve depuis des dizaines d’années, et personne ne veut comprendre qu’il faut travailler plus au long d’une vie.
Ainsi on trouve de jeunes diplômés Bac+5 qui arrivent en entretien d’embauche, qui ne s’intéressent pas réellement à l’entreprise et à ce qui la fait vivre, mais qui veulent connaitre le nombre de RTT, les avantages d’un CE, et qui exigent de débuter leur vie professionnelle en travaillant à 80%.
On comprend que toute leur vie, ils espèrent vivre aux crochets de l’employeur ou de la société civile, qu’ils n’entendent pas contribuer au pot commun par leurs cotisations.
Alors certains s’inventent de l’éco-anxiété, d’autres des problématiques genrées, des combats idéologiques alors qu’ils ne connaissent de la « vraie » vie que ce que les jeux vidéos leur montrent.
La réalité est simple, jusqu’à leur 1ère paye, ces jeunes ont vécu des largesses de leurs parents mais aussi de la société qui a financé leurs études et leur santé, souvent grâce aux cotisations de leurs grands-parents aujourd’hui à la retraite et qu’ils veulent ruiner, et lorsque leur temps sera venu d’arrêter de travailler, ils seront également à la charge de la société.
Globalement, plus de la moitié de la leur vie, les français vivent aux crochets de ceux qui bossent réellement, ceux qui dépassent allègrement les 35H/semaine, sans les cotisations des cadres qui ne comptent pas leurs heures, il y a longtemps que le système aurait explosé.
Moins de cotisations liées à moins d’heures travaillées dans l’année c’est le déficit assuré des systèmes sociaux, et augmenter les cotisations sans limites pour compenser, c’est la perte de rentabilité des sociétés privées, les seules à créer de la richesse, qui finissent par délocaliser ou être en faillite, ce qui créé de nouveaux besoins financiers pour chômage et cotisations manquantes.
En France, TOUT est prétexte à limiter le temps de travail, et c’est une catastrophe, avec 40h/semaine et 0 RTT, tous les systèmes sociaux seraient équilibrés, seul le chômage pourrait poser problème, mais il vaut mieux n’avoir qu’une épine dans le pied plutôt que marcher sur des oursins et ne plus savoir par quel bout attaquer nos problèmes.
Une personne de 60 ans, qui a commencé à travailler avant 20 ans et qui exerce un métier physiquement difficile DOIT être formé pendant sa carrière, disons à partir de 50 ans, à exercer une activité de bureau, quitte à perdre en revenus, il vaut mieux perdre des primes que se retrouver au chômage, pour la personne et pour la société.
Ainsi on comprend qu’on ne peut exiger d’un pompier qu’il continue à grimper à la grande échelle par tous les temps passé un certain âge, mais cette personne peut assurément être utile dans un centre de régulation, ou en tant que formateur etc, la mise à le retraite partielle ou non est la pire des solutions.
Temps partiel, retraite partielle ou même offerte pour ne pas se casser la tête, des horreurs économiques qui semblent anodines, mais beaucoup trop nombreuses et sur des dizaines d’années, ça fait un manque à gagner cumulé qui mériterait d’être comparé à notre dette nationale, laquelle coûte déjà 60Mds d’€ avant le moindre remboursement.
Promouvoir ces dispositifs n’est pas seulement être naïf, c’est être dangereusement incompétent !
Ce cercle vicieux est en oeuvre depuis 1981 par ceux qui professent que le ruissellement n’existe pas, pourtant dans les quartiers avec Lidl ou Aldi, pas le moindre Fauchon à l’horizon, alors que artisan boucher ou traiteur sont exactement la définition du ruissellement, celui qui les fait habiter des logements bourgeois, avoir une voiture à plus de 40k€, partir au ski etc, mais non, non, et non, ceci n’est en aucun cas du ruissellement.
OUI travailler provoque du ruissellement, réduire son temps de travail, prendre sa retraite le plus tôt possible, c’est tarir le ruisseau et nuire à ses compatriotes !