Poêles à pellets : quelle est leur durée de vie, et comment la prolonger ?

Les poêles à pellets ont envahi le marché du chauffage, mais quelle est sa durée de vie, et comment faire pour qu'il dure plus longtemps ?

Pour tenter de faire face à la crise énergétique qui était annoncée, mais qui est désormais bien installée, de nombreux foyers s’équipent de chauffages au bois. Depuis toujours, le bois a été utilisé pour se chauffer, mais est tombé en désuétude à un moment. Depuis quelques années, considéré comme un combustible plus économique et plus écologique, il revient en force. Les poêles à granulés (ou pellets) sont devenus en quelques années les stars dans le domaine du chauffage domestique. Certes, le prix de la tonne de pellets a explosé, mais il devrait retrouver un prix plus accessible. Le poêle à pellets resterait donc un investissement intelligent pour économiser sur les factures d’électricité ou de gaz. Quelle est la « durée de vie » d’un poêle à pellets ? Et comment la prolonger ? On vous explique tout.

Quelle longévité pour un poêle à pellets ?

Les poêles à pellets sont des appareils de chauffage qui fonctionnent avec des granulés de bois. Ces derniers sont généralement fabriqués à partir de déchets de scierie. Les déchets forestiers sont compressés, puis liés et forment de petits granulés aux pouvoirs calorifiques performants. Cette technologie encore récente ne cesse de s’améliorer, mais il est difficile d’estimer une durée de vie ferme. Les professionnels du secteur estiment qu’un poêle à granulés est conçu pour fonctionner parfaitement pendant 15 ans au minimum. Ce qui est un peu moins qu’un poêle à bois dont la durée de vie est estimée entre 20 et30 ans. Les poêles à granulés disposent de composants tels qu’un ventilateur ou une bougie d’allumage. Et ce sont ces composants qui peuvent provoquer des dysfonctionnements, voire la panne du poêle à granulés.

Comment choisir ses granulés (pellets) ?
Comment choisir ses granulés (pellets) ? Photo d’illustration non contractuelle. Crédit photo : Shutterstock

Comparatif avec les autres systèmes de chauffage

Comme pour tout appareil de chauffage, la longévité d’un poêle à pellets dépendra de son entretien et de la qualité des pellets utilisés. Rappelons que pour être efficaces, ils doivent porter les normes EN+ ou DIN+. Bien entendu, cela dépendra également de la qualité du poêle à pellets lui-même. À titre de comparaison, un poêle à bois dure une trentaine d’années, 20 ans pour une chaudière hydro à granulés et 10 ans pour une chaudière à gaz comme pour un radiateur électrique. Les chaudières à fuel ont une durée de 25 ans environ, mais elles sont désormais interdites d’installation dans les maisons neuves ou en remplacement d’une ancienne chaudière à fuel. Le poêle à pellets se situe alors dans la moyenne d’autres systèmes de chauffage, mais reste encore le meilleur investissement écologique et économique. Le bois étant l’un des combustibles les moins chers actuellement, si l’on prend en compte la hausse actuelle de la tonne de pellets et le fait que vous pouvez par ailleurs fabriquer vos pellets vous-même.

Comment allonger la durée de vie de votre poêle à pellets ?

Comme nous l’avons laissé supposer plus haut, le premier des conseils à suivre pour conserver votre poêle à pellets est de l’entretenir régulièrement. Cet entretien passe par une visite annuelle d’un professionnel qui vous délivrera un certificat d’entretien, réclamé par les assurances en cas d’incendie. Il pourra également vous conseiller sur le réglage optimal pour moins consommer. Le ramonage du conduit doit être réalisé deux fois par an pour plus de sécurité, et au moins une fois par un professionnel qui, lui aussi, vous remettra un certificat. Le second ramonage peut être effectué par vos soins, à l’aide de kit de ramonage.

L'invention de granulés (pellets) pour ramoner les poêles à bois.
L’invention de granulés (pellets) pour ramoner les poêles à bois. Crédit photo : Amazon / Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

De plus, il faudra réaliser un nettoyage fréquent en vidant votre tiroir à cendres ainsi qu’en nettoyant le four et la vitre. Les grilles de ventilation devront aussi être nettoyées au moins chaque semaine. L’inspection et le nettoyage du brûleur s’imposent aussi. S’il s’encrasse, il ne fonctionnera pas correctement et votre rendement sera diminué. Enfin, le dernier point concerne la qualité du pellet qui devra, de préférence, être certifié par les normes DIN+ ou EN+, gages de qualité en Europe. Plus d’informations sur le choix des pellets ? Retrouvez notre article complet sur le sujet.

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Source
Mediaseine.fr

Un commentaire

  1. Oui oui sur le papier tout bon mais en réalité pas si évident.
    Nettoyage par un pro, et bien après passage je fais bien mieux, matériel inadapté et j’en passe.
    Certes ils fournissent le document pour le ramonage bien fait ou mal fait….et pour la garantie du poêle …..

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