
Dès les premiers rayons de soleil, les puces et tiques se réveillent de leur torpeur hivernale et partent à la conquête de nouveaux territoires… c’est-à-dire le dos de votre chien ou les coussinets de votre chat. Et, croyez-moi, ces petites bêtes n’ont rien de poétique. Elles se reproduisent à vitesse grand V (jusqu’à 50 œufs par jour) et colonisent rapidement toute la maison. De plus, ces parasites sont aussi vecteurs de maladies parfois graves, comme la piroplasmose chez le chien ou la bartonellose chez le chat. Et, surtout, les tiques peuvent transmettre la Maladie de Lyme aux humains, comme le rappelle Ameli.fr. Résultat : si on ne fait rien, c’est l’effet boule de neige assuré. Au programme : grattage compulsif, plaies cutanées, réactions allergiques, et maisons infestées par ces satanées bestioles qui pondent plus vite qu’elles sautent. Et, n’oublions pas que les puces piquent aussi les humains, au cas où vous auriez besoin d’un bonus surprise. Petit tour d’horizon des gestes à adopter pour repousser ces indésirables. C’est parti.
Un traitement vétérinaire, oui… mais complet et régulier
Après avoir testé à peu près tout ce qui existe dans le rayon « anti-puces » d’une animalerie (pipettes, colliers, huiles essentielles, vinaigre blanc, remède de grands-mères), j’ai fini par me rendre chez mon vétérinaire, résignée. C’est là qu’elle leur a prescrit un traitement antiparasitaire oral, à administrer tous les trois mois, et qui agit aussi bien sur les tiques que les puces. Certes, ce traitement coûte cher (environ 50 € le cachet) mais finalement bien moins que les produits achetés pour traiter le chien, la maison et le reste ! Depuis, je revis. Idann peut dormir sans se réveiller en sursaut, Lugo ne se gratte plus frénétiquement en pleine balade, et Loki ne passe plus son temps à mâchouiller ses pattes arrière. Et surtout, il ne faut pas négliger l’environnement ! En effet, il est primordial de laver régulièrement la literie, les jouets, et d’aspirer les tapis pour éliminer œufs et larves. Et, ce, même si les animaux sont traités.
Ce qu’il faut faire (et ne pas faire) pour en finir avec les puces
Pour une année sans puces et sans tiques, il y a des gestes à adopter et d’autres à éviter :
Les bons gestes à adopter :
- Traiter tous vos animaux, même ceux qui sortent peu
- Utiliser un antiparasitaire prescrit par un vétérinaire
- Répéter le traitement toutes les 4 à 12 semaines, selon le produit
- Laver à l’eau chaude (ou mieux à la vapeur) la literie, les plaids et les jouets
- Aspirer les sols, les canapés, les recoins une fois par semaine minimum
Et, les gestes à éviter
- Ne pas compter uniquement sur les colliers ou les pipettes
- Ne pas croire que votre animal est « tranquille » en hiver
- Éviter les huiles essentielles sans l’avis d’un vétérinaire (risque toxique)
- Ne pas attendre l’infestation pour agir
Mon expérience avec Idann, Lugo et Loki (et pourquoi je ne reviendrai jamais en arrière).
Chez moi, le trio infernal Idann le curieux, Lugo le placide et Loki le filou a longtemps été en proie aux parasites, surtout à la belle saison. Chaque printemps, c’était la même rengaine : je combattais les puces avec des pipettes aux odeurs suspectes, des colliers censés durer huit mois et des sprays maison à base de citron. Spoiler : rien ne fonctionnait vraiment. C’est en acceptant d’opter pour une solution chimique, mais encadrée médicalement, que tout a changé. Aujourd’hui, j’anticipe.
Je traite tous les trois mois, je nettoie leurs coussins une fois par semaine et mon aspirateur-robot se charge du nettoyage des sols deux fois par jour ! Résultat : trois chiens heureux, une maison sans grattouille, et une maîtresse sereine. Et vous, quelle est votre astuce pour protéger vos animaux des parasites ? Votre avis nous intéresse ! Que pensez-vous de cet article ? Avez-vous d’autres astuces pour éloigner les parasites de votre chien ? Partagez vos impressions et vos retours, cliquez ici pour publier un commentaire .