
L’automne est dans les starting-blocks, les températures redescendent, il faudra bientôt penser à rallumer le chauffage ! Si, cet été, vous avez fait installer un poêle à pellets comme des millions de Français, vous ignorez peut-être comment choisir vos petits granulés ! Selon connaissancedesenergies.org, il se vend plus de 2,5 millions de tonnes de pellets par an dans notre pays. En quelques années, ces petits morceaux de bois constitués de sciures et de copeaux de bois compressés, se sont imposés comme une alternative écologique et pratique au fioul ou au gaz. Néanmoins, tous les pellets ne se valent pas ! Par exemple, leur pouvoir calorifique (PCI) peut fortement varier en fonction des essences de bois utilisées, de leur taux d’humidité et de leur densité. Ainsi, certains granulés assurent une belle flambée et peu de cendres, d’autres laissent une vitre noircie et un poêle encrassé. Pour éviter les mauvaises surprises, il existe quelques tests maison très simples pour vérifier la qualité de vos pellets et passer l’hiver au chaud sans mauvaise surprise. Décryptage.
Qu’est-ce qu’un pellet de qualité ?
Un pellet performant doit répondre à plusieurs critères précis. Tout d’abord, son taux d’humidité ne doit pas dépasser les 10 %. Plus sec, il s’enflamme mieux et produit davantage de chaleur. La densité est également essentielle : plus un pellet est compact, plus sa combustion sera longue et régulière. Enfin, le taux de cendre doit rester minimal, sinon vous passerez plus de temps avec l’aspirateur à cendres qu’à profiter de la chaleur. Les certifications sont vos alliées : DINplus, ENplus ou NF Biocombustibles assurent un contrôle indépendant de la qualité du produit. Quant au label PEFC, il garantit une origine durable, avec des forêts gérées intelligemment. Bref, si vos granulés affichent tous ces logos, vous êtes déjà sur la bonne voie.
Les petits tests maison pour vérifier vos granulés
Même si les logos rassurent, rien ne vaut une petite vérification. Premier test : plongez un pellet dans un verre d’eau. S’il coule, c’est un signe de bonne densité. S’il flotte, c’est plutôt mauvais : il brûlera vite et produira moins de chaleur. Second test : comparez deux pellets de marques différentes dans l’eau. Celui qui met le plus de temps à se désagréger est le plus dur, donc le plus résistant et le plus intéressant pour votre poêle. Enfin, après combustion, observez la cendre : grise et légère = pellet de qualité ; noire et compacte = pellet médiocre ou poêle mal entretenu ! Comme nous vous l’expliquions déjà dans cet article, l’entretien annuel reste indispensable pour ne pas fausser vos observations.
Ce qu’il faut retenir pour reconnaître un bon pellet
En règle générale, les caractéristiques des pellets de qualités, doivent, comme l’indique France Pellets, respecter ces données :
- Taux d’humidité inférieur à 10 %
- Taux de cendres inférieur à 0,7 %
- Quantité de particules fines (poussière) inférieure à 1 %
- Pouvoir calorifique compris de 4,9 à 5,4 kWh/kg
- Labels de qualité : DINplus, ENplus, NF Biocombustibles
- Label PEFC pour une origine durable
Vous savez désormais comment reconnaître un pellet de qualité, que vous paierez peut-être un peu plus cher, mais qui sera gage de qualité. Attention aux pellets à très bas prix, ils peuvent parfois réserver de mauvaises surprises. Et, vous ? Connaissez-vous d’autres astuces pour vérifier la qualité de vos pellets de bois ? Une réaction, un retour, une anecdote à partager ? Cliquez ici pour publier un commentaire . On lit tout avec attention ! Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !