« On marche sur la tête », une nouvelle taxe sur les véhicules d’occasion dès 2026

En 2026, même votre vieille voiture d’occasion n’échappera plus aux taxes : jusqu’à 1 000 € à payer, et votre portefeuille n’a pas fini de trembler.

En 2026, mauvaise surprise possible au moment d’acheter une voiture d’occasion : une nouvelle contribution écologique pourrait alourdir la facture de plusieurs centaines d’euros, voire grimper jusqu’à 1 000 €. Mieux vaut donc savoir où l’on met les pieds avant de signer. En 2025, le ministère de la Transition écologique indiquait que les voitures circulant en France affichaient un âge moyen de 10,7 ans, un record qui a fini par faire réagir l’État. Pour inciter les automobilistes à choisir des modèles plus récents et moins polluants, une contribution environnementale va faire son apparition dès janvier 2026. Ce dispositif, baptisé contribution sur les véhicules d’occasion, s’appuie sur des textes publiés sur Legifrance et relayés dans le Journal officiel. En clair, le gouvernement étend le principe du malus écologique à une partie du marché de l’occasion, une évolution dont nous parlions déjà sur NeozOne dans un article dédié au renforcement du malus auto. Explications.

Comment fonctionne cette contribution rétroactive ?

À partir du 1ᵉʳ janvier 2026, certains véhicules déjà en circulation pourront être soumis à une taxe au moment du changement de propriétaire. Seules les voitures immatriculées après 2015 et qui n’avaient pas été taxées lors de leur première mise en circulation sont concernées. Le montant dépendra des émissions de CO₂ et du poids : plus le modèle est gourmand, plus la contribution grimpera. Selon le barème annoncé, la note pourrait varier entre 50 € pour les modèles les plus sobres et 1 000 € pour les voitures les plus polluantes. Les modèles électriques et hybrides rechargeables resteront, eux, hors du champ de cette taxe, ce qui devrait logiquement pousser une partie des acheteurs vers des motorisations plus propres.

Un parc de véhicules d'occasion.
Le gouvernement va taxer les véhicules d’occasion qui n’ont pas été soumis au malus lors de leur première immatriculation. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Quels véhicules risquent d’être touchés ?

La règle vise principalement les voitures thermiques encore relativement récentes, en particulier :

  • Les SUV familiaux
  • Les motorisations essence ou diesel puissantes
  • Certaines berlines haut de gamme
  • Les véhicules ayant bénéficié d’exonérations particulières lors de leur première immatriculation (diplomates, cartes invalidité, familles nombreuses…).

À l’inverse, les petites citadines légères, les modèles électriques ou les véhicules très sobres devraient passer entre les mailles du filet. Cette mesure épargne aussi les voitures plus anciennes, qui ne rentrent pas dans le cadre défini par la réglementation.

Combien cela pourrait-il vous couter ?

Voici les coûts prévus en fonction de la quantité de CO₂ émise par votre véhicule :

  • Moins de 120 g de CO₂/km : 50 €
  • De 120 à 200 g : 200 à 500 €
  • Plus de 200 g : jusqu’à 1 000 €
  • Électriques et hybrides rechargeables : pas de taxe
  • Vente entre particuliers : déclaration via l’Agence de services et de paiement

Une mesure utile ou une contrainte de plus ?

Sur le papier, cette contribution vise à accélérer le renouvellement d’un parc automobile devenu trop vieux et trop émetteur. Dans les faits, certains redoutent déjà qu’elle pèse surtout sur les ménages les plus modestes, ceux qui se tournent précisément vers l’occasion faute de pouvoir acheter du neuf. Pour que la mesure porte ses fruits, il faudra non seulement une communication claire, mais aussi un accompagnement suffisant pour éviter de pénaliser ceux qui n’ont pas forcément le choix de leur voiture. Et vous, cette nouvelle taxe sur les véhicules d’occasion prévue pour 2026 vous semble-t-elle vraiment aller dans le bon sens ? Ce sujet vous fait réagir ? Partagez vos idées ou votre vécu, cliquez ici pour publier un commentaire . Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !

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Source
Leprogres.fr

Méline Kleczinski

Jeune journaliste de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans… Voir plus »

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