En France, la question des thermostats connectés obligatoires fait grandement parler… mais pas toujours pour les bonnes raisons. D’ailleurs, comme le rappelait récemment François Lenglet, journaliste économique reconnu et intervenant aux Rencontres Économiques d’Aix-en-Provence, l’idée « la plus bête de l’hiver » n’est pas passée inaperçue. Pour mémoire, un décret publié en 2023 devait rendre ces thermostats obligatoires dès 2027, avant d’être finalement déplacé à 2030, comme le confirme l’article du HuffPost consacré à l’annonce de Roland Lescure, ministre de l’Économie. La loi originale, elle, est toujours visible sur Service-Public, ce qui permet de comprendre l’intention première du texte. Et, comme j’utilise des thermostats connectés chez moi depuis longtemps, autant vous dire que ce débat, je le suis de près, même si cela ne changera rien pour moi. Décryptage de ce rétropédalage !
Une obligation repoussée à 2030 : bonne nouvelle ou simple délai ?
L’État voulait donc nous équiper de thermostats programmables ou connectés, pièce par pièce, dès l’hiver 2027. Sur le papier : économies d’énergie, confort amélioré, sobriété. Dans la réalité ? Des contraintes techniques, des coûts non négligeables, des installations parfois incompatibles et soyons honnêtes, un brin de bureaucratie comme souvent dans notre pays. Et, comme l’expliquait François Lenglet sur RTL, « la République des crânes d’œufs a encore frappé ». De nombreux Français, eux, l’ont senti venir : installer un thermostat à 300 € l’unité, sans aide claire, semblait difficilement tenable. Pour rappel, NeozOne avait déjà recensé les dispositifs d’aides encore disponibles, parfois jusqu’à 624 € avant que certains ne soient brutalement coupés par l’État.
Pourquoi ces thermostats fâchent autant ?
Le principe du thermostat connecté est pourtant simple : ajuster automatiquement la température selon l’occupation du logement. Mais, dans la réalité quotidienne, surtout dans les vieilles maisons comme la mienne, les choses sont moins fluides. Entre les incompatibilités techniques, les prix, les mises à jour, les pertes de connexion, les utilisateurs savent que le thermostat idéal n’existe pas. D’ailleurs, NeozOne a déjà consacré un article aux limites souvent passées sous silence : pour plus de détails, retrouvez notre article complet ici : les inconvénients des thermostats connectés que les marques oublient souvent de mentionner. Et puis il y a l’aspect social : François Lenglet le rappelle, ce n’est pas un thermostat magique qui va sortir les Français de la précarité énergétique. Pour beaucoup, le vrai problème est d’avoir de quoi se chauffer.
Les critères à connaître avant de choisir un thermostat
- Compatibilité avec votre système de chauffage
- Présence ou non d’un pont Wi-Fi dédié
- Possibilités d’automatisation avancée
- Aides ou primes encore disponibles selon les fournisseurs
- Installation DIY ou intervention d’un professionnel
- Précision du capteur et fiabilité des scénarios programmables
Thermostat obligatoire : une fausse bonne idée ?
À écouter François Lenglet, la réponse est presque évidente : « On marche sur la tête ». L’État veut nous inciter à réduire nos consommations, ce qui est louable, mais en choisissant l’outil le plus complexe et le plus coûteux. Et, avec 27 millions de foyers à équiper, même le report à 2030 ne suffira peut-être pas à apaiser les inquiétudes. Pourtant, les thermostats connectés ont de vraies qualités quand ils ne sont pas imposés. Comme toujours, tout dépend du logement, du confort recherché et du budget. Alors, seriez-vous prêts à installer un thermostat connecté si la mesure devenait réellement obligatoire en 2030 ? Et vous, que pensez-vous de cette solution ? Dites-le-nous en commentaire : cliquez ici pour publier un commentaire . Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !
Sans être méchant, a force de faire ne mettre La et Les pression,
notre Gouvernement Français veut décourager les propriétaires d’avoir
des biens immobiliers à louer…
Alors qu’en définitive, l’immobilier sert plutôt à
nous préserver de l’inflation…
Je dirais qu’en France, l’immobilier locatif
est devenu un RISQUE !!!
C’est pourquoi, les investisseurs s’en détournent…
alors que pour loger soi-même,
c’est déjà Autre chose !