
Cultiver ses tomates, c’est un peu comme élever des enfants : cela demande de l’attention, un bon environnement… et un tuteur solide. Le tuteurage, en jardinage, est une étape clé pour accompagner vos plants dans leur croissance. Qu’il s’agisse d’un simple piquet ou d’un système plus sophistiqué, le choix du bon tuteur fait toute la différence. Le prix ? De quelques centimes à quelques euros, selon la méthode choisie. La tomate, c’est le fruit star de l’été, comme l’indique, le ministère de l’Agriculture, et nous en cultivons des tonnes chaque année ! Alors, comment tuteurer vos pieds de tomates ? Réponses dans cet article !
Tuteur ou cage : à chaque tomate sa méthode
Avant de planter vos piquets à l’aveugle, posez-vous une question essentielle : quelle variété de tomate cultivez-vous ? Car entre une tomate cerise et une grosse cœur-de-bœuf, les besoins sont très différents. On distingue deux grandes familles :
- Les déterminées, qui poussent en buisson et produisent en une fois.
- Les indéterminées, plus vigoureuses, qui donnent jusqu’aux premières gelées.
Pour les premières, un simple cage en métal ou même un tuteur court peut suffire. Pour les secondes, il vaut mieux prévoir du solide : piquet de 1,80 m en bois, bambou ou acier… voire une technique en « double tuteur ». Quant aux rangées entières, il faudra opter pour un « Florida Weave », une sorte de treillis sur lesquels la partie « plantes », va s’accrocher !
Les techniques de tuteurage les plus populaires
Voici un petit comparatif pratique pour choisir la méthode qui vous conviendra le mieux :
Méthode | Idéal pour… | Avantages | Inconvénients |
Simple piquet | Tomates indéterminées | Économique, peu encombrant | Doit être renforcé régulièrement |
Cage en métal | Tomates déterminées | Facile, aucun nœud à faire | Moins adapté aux grandes variétés |
Double piquet | Tomates lourdes (type Roma) | Stabilité renforcée | Plus de matériel à prévoir |
Florida Weave | Culture en rangs | Rapide et efficace en grande quantité | Technique à maîtriser un peu |
Peut-on vraiment cultiver des tomates sans tuteur ?
Eh bien… oui, mais ce n’est pas pour tout le monde. Certaines variétés dites buissonnantes ou à port compact peuvent pousser sans support. C’est le cas, par exemple, des ‘Rose de Berne’ ou des ‘Roma’, qui préfèrent parfois vivre leur vie tranquillement, sans être taillées à outrance. Mais, attention, une tomate au sol, c’est aussi un fruit plus exposé à l’humidité, aux maladies, et aux limaces affamées. Le bon réflexe ? Pailler généreusement, supprimer les feuilles malades, et cueillir souvent. Et surtout, laissez les tomates cerise s’exprimer : elles s’épanouissent sans qu’on leur coupe les ailes (ou les gourmands, dans ce cas précis).
Mon conseil de jardinier (testé dans mon potager !)
Perso, j’ai testé la méthode du simple piquet en bambou, avec des liens en vieux collants recyclés. Résultat ? Parfait pour mes tomates cerise, un peu léger pour les variétés plus charnues. L’an prochain, je tente le treillis à tomates ! Et vous, quel tuteur allez-vous choisir pour faire grimper vos tomates vers les sommets cet été ? Envie de réagir ? Partagez votre expérience ou posez-nous vos questions ! Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .