
Depuis quelques semaines, les automobilistes français ont un petit sourire en coin en passant à la pompe. Le prix du carburant baisse doucement mais sûrement, flirtant parfois avec les 1,50 € le litre, et même un peu moins pour le gazole dans certaines stations. Selon BFM, cette accalmie bienvenue s’explique notamment par la hausse de la production décidée par l’OPEP, mais également par les tensions commerciales attisées par Donald Trump, qui ont fait fléchir le dollar, et donc le baril de pétrole (passé sous la barre des 60 $). Une excellente nouvelle… à condition de ne pas vouloir absolument remplir jusqu’à la dernière goutte. Car oui, même si vous payez moins cher le carburant aujourd’hui, ce n’est pas une raison pour ignorer le « clic » salvateur de la pompe. Il indique que votre réservoir est plein, alors ce n’est pas la peine d’en rajouter ! Et, je vous en explique immédiatement les raisons !
Pourquoi il faut impérativement s’arrêter au clic de la pompe ?
On a tous ce petit réflexe : une fois le pistolet déclenché, on se dit qu’on pourrait encore ajouter « juste un peu ». Mauvaise idée. D’abord, pour des raisons de sécurité évidentes : verser au-delà du réservoir peut entraîner un débordement. Sur le goudron, l’essence devient une patinoire redoutable pour les motards et cyclistes, et même pour les automobilistes. Mais, ce n’est pas tout. Ce petit surplus peut s’écouler sur vos pneus, réduisant leur adhérence, notamment en virage. En réalité, en forçant le plein, vous remplissez peut-être plus votre réservoir, mais vous augmentez surtout les risques d’accident. Et, ce n’est pas tout : ce geste anodin peut aussi polluer gravement l’environnement et endommager la mécanique de votre voiture. Du coup, promis : au prochain plein, je m’arrête au clic et tant pis pour le « compte rond » !
Quelles sont les conséquences du dépassement du clic à la pompe à essence ?
- Débordement d’essence : rend la chaussée glissante et dangereuse, essentiellement pour les deux-roues.
- Pollution des sols : l’essence infiltrée contamine les nappes phréatiques.
- Gaspillage énergétique : chaque goutte perdue, c’est du carburant inutilement extrait.
- Dommages mécaniques : surcharge du système de récupération des vapeurs.
- Risque de panne : usure prématurée des composants liés au réservoir.
Geste simple, impact maximal : stop au clic, et basta
La pompe s’arrête ? Vous aussi. Il n’y a aucun gain réel à insister. En revanche, il y a de vrais risques à ne pas écouter ce signal. D’ailleurs, pour vos trajets urbains, remplir à ras bord n’est pas toujours nécessaire, surtout en été : l’essence peut se dilater avec la chaleur, augmentant encore les risques de fuite. Et, si vraiment, vous aimez les pleins à ras bord, souvenez-vous que le carburant, lui, n’apprécie pas.
Le clic est votre allié. Il vous évite de déborder, d’abîmer votre voiture, de polluer la planète, et de transformer votre passage à la pompe en scène de film catastrophe. En somme, c’est le genre de bruit qu’il vaut mieux respecter. Et vous, êtes-vous de ceux qui respectent le clic ou de ceux qui veulent absolument en remettre « juste un peu » ? Vous avez une anecdote ou une remarque ? Dites-nous tout ! Nous serions ravis de lire votre retour d’expérience. Et si vous avez repéré une coquille, cliquez ici pour publier un commentaire .