
Chez moi, l’été, c’est fenêtre ouverte la nuit et citronnade à toute heure. Mais, cette année, il va falloir revoir la stratégie… Car d’après Météo-France, l’été 2025 promet d’être l’un des plus chauds jamais enregistrés, surtout dans le sud. Et, devinez qui est en première ligne ? La Corse, avec la Haute-Corse et la Corse-du-Sud en haut de la liste des départements les plus exposés. Entre vagues de chaleur à rallonge et nuits tropicales, mieux vaut anticiper pour éviter le coup de chaud. Alors, si vous vivez en Corse, ou que vous vous apprêtez à y séjourner pour vos vacances, lisez ces quelques lignes, et soyez prudents ! Décryptage d’une canicule annoncée comme légendaire !
Des prévisions alarmantes pour l’île de Beauté
Les dernières simulations climatiques de Météo-France parlent d’un été avec 60 % de probabilité d’être plus chaud que la normale… contre 50 % pour la moyenne nationale. Autant dire que la Corse, déjà réputée pour ses étés chauds et secs, risque de battre des records. Et, qui dit canicule prolongée dit aussi nuits tropicales : ces fameuses nuits où le thermomètre ne descend pas sous les 20 °C, empêchant le corps de récupérer et augmentant les risques pour les plus fragiles. En plus de la chaleur persistante, ces épisodes seront plus longs, plus intenses et, surtout, plus fréquents. Autant dire qu’installer une clim’ ne suffira peut-être pas à éviter les coups de chaud, et qu’il va sérieusement falloir penser à adapter nos modes de vie à ce nouvel été. De plus, à la suite de ces fortes chaleurs, de violents orages pourraient aussi s’abattre sur l’île de Beauté.
Une chaleur qui ne pardonne pas aux plus vulnérables
Si la Corse est en première ligne, c’est aussi parce que ses conditions naturelles (roche, mer, peu d’ombre dans certaines zones) accentuent la sensation de chaleur. Les personnes âgées, les enfants, les malades chroniques sont les premières victimes. Mais, les travailleurs en extérieur, eux aussi, sont de plus en plus concernés. Or, en France, il existe bien une loi concernant les canicules depuis juin 2024. Cependant, elle ne fixe pas de seuil de température maximale au-delà duquel un travail doit être arrêté. L’obligation repose surtout sur l’employeur, qui doit adapter les horaires, prévoir des pauses fréquentes, de l’eau, de l’ombre…
Pas toujours simple quand on travaille sur un chantier ou dans les vignes corses, par 38 °C à l’ombre. Heureusement, le Plan national canicule reste en place depuis 2004, avec ses alertes, recommandations, et suivis des personnes à risque. Mais, soyons honnêtes : avec des canicules devenues la norme, ce plan a surtout besoin d’être modernisé. La prévention des risques n’est pas, en France, une priorité et c’est une ineptie lorsque l’on observe les caprices météorologiques, de plus en plus fréquents et intenses !
Un été à réinventer, surtout en Méditerranée
Au fond, ce que montre l’exemple corse, c’est que nos étés changent. J’écoute souvent les débats qui se déroulent après un événement climatique dévastateur. Les experts sont formels : les Français ne sont pas suffisamment informés des risques liés aux canicules, aux orages, ou encore aux potentielles inondations ! Nous ne sommes pas prêts, peu de personnes possèdent un kit d’urgence, et pourtant les changements ce n’est pas « juste un petit peu ». Mais profondément. La canicule n’est plus un accident météo, mais devient progressivement une « norme » en France, et plus particulièrement sur le pourtour méditerranéen !
Cela veut dire que nos maisons, nos horaires, nos vacances, nos pratiques agricoles et même nos relations sociales vont devoir s’adapter. Météo-France prévoit une France à +2,7 °C en 2050, et à +4 °C en 2100. Et vous, que changeriez-vous dans votre quotidien si vous viviez l’été en Haute-Corse ou en Corse-du-Sud en 2025 ? Une réaction, un retour, une anecdote à partager ? Cliquez ici pour publier un commentaire . On lit tout avec attention ! Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !