Ah les voitures électriques et leur autonomie, on pourrait en écrire un livre, tant ce sujet divise ! Dans un dossier publié en mars 2025 par le ministère de la Transition énergétique, on apprend que les Français souhaitent en moyenne 561 km d’autonomie avant d’envisager sereinement un passage au 100 % électrique. Une exigence qui explique en partie les réticences encore bien présentes, malgré les efforts du gouvernement détaillés sur ce document officiel. Dans ce contexte, la startup française FAR-A-DAY, nouvellement lancée, propose une idée qui pourrait bien rebattre les cartes : une batterie externe amovible, ajoutant 60 kWh et 300 km d’autonomie réelle sur autoroute, pour un système utilisable en 2 minutes sans sortir du véhicule. Une innovation conçue et assemblée en Île-de-France que je vous propose de découvrir immédiatement.
Pourquoi FAR-A-DAY s’attaque au dernier frein de l’électrique ?
L’autonomie reste le sujet sensible numéro 1. Entre les arrêts fréquents, les temps de charge parfois interminables et certains inconvénients bien réels, nous vous en parlions dans cet article NeozOne dédié aux limites souvent passées sous silence, beaucoup d’automobilistes hésitent encore. FAR-A-DAY propose une solution simple : ne plus dépendre uniquement de la batterie du véhicule. Lors d’un trajet long, plutôt que de patienter 30 minutes pour récupérer 100 à 150 km sur une citadine électrique, le conducteur réserve sa batterie mobile via l’application, la connecte automatiquement en arrivant à une station dédiée… et repart aussitôt. La promesse est audacieuse mais séduisante : permettre à n’importe quelle voiture électrique, y compris les modèles d’occasion ou les petites autonomies, de rallonger leurs trajets.
Une technologie pensée pour s’intégrer aux usages réels
Le module externe pèse 500 kg, mesure 1,25 m de large, 90 cm de haut et ajoute 1,3 m à la longueur du véhicule. Pas vraiment un sac à dos, mais un équipement qui reste transparent en conduite. D’ailleurs, la technologie brevetée permet même de manœuvrer en marche arrière sans contrainte. Et, avec 200 000 km déjà parcourus par les prototypes, FAR-A-DAY assure une fiabilité éprouvée. Le réseau prévu avec des stations équipées de 300 m² de panneaux photovoltaïques doit fonctionner quasi automatiquement et être déployé d’abord sur un corridor Paris-Bordeaux dès 2026, puis sur 30 stations en 2027.
FAR-A-DAY en chiffres
- 60 kWh ajoutés instantanément
- 300 km d’autonomie réelle sur autoroute
- 2 minutes pour connecter/déconnecter
- 200 000 km parcourus par les prototypes
- Technologie conçue en Île-de-France et assemblée à Magny-Cours
Pourquoi cette solution pourrait vraiment changer les habitudes ?
En dissociant autonomie et prix d’achat, FAR-A-DAY répond précisément aux attentes des conducteurs : pouvoir rouler au quotidien avec une petite batterie, puis « booster » l’autonomie juste pour les grands trajets. Une logique que l’on retrouve déjà dans d’autres analyses de consommation électrique, comme cette étude relayée dans notre article sur le coût réel de la charge publique. Si le pari est tenu, cela pourrait rendre les longs trajets électriques aussi simples qu’avec une voiture thermique, mais sans nécessiter l’achat d’un véhicule à très grosse batterie. En 2026, cette approche modulaire pourrait bien transformer notre rapport à la mobilité électrique… Et vous : utiliseriez-vous une batterie FAR-A-DAY pour vos prochains longs trajets ? Et vous, que pensez-vous de cette solution ? Dites-le-nous en commentaire : cliquez ici pour publier un commentaire . Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !