
Lors de son dernier voyage au Japon, Alexandre a découvert un monde parallèle : celui des toilettes japonaises, dont nous vous parlions dans cet article. Là-bas, elles sont partout : dans les hôtels, les gares, même dans les stations-service ! De mon côté, je n’ai jamais voyagé au Japon, mais depuis plusieurs années, je dispose d’un abattant japonais avec double jet. Je trouve l’idée géniale, mais je peux aussi vous certifier que cet abattant peut être un vrai cauchemar au regard des inconvénients constatés. Eh oui, après plus d’un an d’utilisation, j’ai remarqué que tout n’était pas aussi idyllique que sur les brochures. Entre les buses capricieuses et le nettoyage pas toujours simple, il y a des petits inconvénients qu’on découvre après l’achat. Mais quels sont-ils ? Réponses dans cet article.
Des toilettes, ou un abattant japonais, qu’est-ce que c’est ?
Les toilettes japonaises, qu’on appelle aussi toilettes à bidet ou toilettes intelligentes, sont de véritables concentrés de technologie. On y trouve souvent :
- Un jet d’eau pour se laver (avant ou après le passage du papier)
- Un séchage à air chaud,
- Un siège chauffant,
- Et même, pour certains modèles, un rétroéclairage nocturne ou une désodorisation automatique.
Nées au Japon, où elles équipent aujourd’hui près de 85 % des foyers, elles s’imposent progressivement en Europe. Et pour cause : elles proposent une hygiène intime incomparable et un confort royal. Le mien est un modèle à double jets d’eau, sans autres options.
Inconvénient nᵒ 1 : le nettoyage sous la cuvette
Commençons par le point le moins glamour : l’entretien. L’abattant japonais possède un mécanisme volumineux à l’arrière, bourré d’électronique et de buses mobiles. Résultat : impossible d’accéder facilement sous la cuvette. Même avec des lingettes, un coton-tige ou un chiffon fin, il reste toujours une zone dans laquelle la poussière et les éclaboussures s’invitent sans prévenir. Un vrai casse-tête pour les maniaques du ménage dont je fais partie, je l’avoue sans honte, au moins pour les WC, récurés 365 jours par an !
Inconvénient nᵒ 2 : les buses impossibles à détartrer
Autre souci : les buses de lavage. Sur le papier, elles sont autonettoyantes. Concrètement, c’est une autre histoire. Impossible de les démonter complètement pour un détartrage en profondeur, et avec l’eau calcaire de certaines régions, ça se complique vite. Au fil du temps, on sent bien que le jet devient un peu moins puissant… et là, difficile de faire autrement que de croiser les doigts pour que le système tienne encore quelques années. Après plus d’un an, j’envisage déjà de le changer car je l’utilise au quotidien, mais le tartre finira par le boucher complètement.
Inconvénient nᵒ 3 : les jets capricieux
Mon abattant a beau être sophistiqué, ses jets d’eau ont leur caractère ! Parfois, ils ne rentrent pas complètement dans leur logement après usage, et il faut relancer le cycle pour les remettre en place. Rien de dramatique, mais un petit désagrément du quotidien qu’aucun vendeur ne vous mentionnera. Et, je ne parle même pas de ce léger moment de panique quand le jet démarre avant qu’on soit bien installé ou qu’il ne rentre pas après utilisation !
Inconvénient nᵒ 4 : la peur de la panne
Eh oui, tout cet attirail technologique a un prix… et une certaine fragilité.
Qui dit électronique dit risque de panne : moteur du siège, buse bloquée, télécommande défectueuse. Et, comme la plupart des abattants japonais sont importés, les pièces de rechange peuvent être rares ou chères. Le mien ne dispose pas d’électronique, il est mécanique avec un robinet que l’on doit ouvrir et fermer… Si ce dernier casse, ou fuit, il n’y a réellement pas d’autre alternative que de remplacer la totalité de l’abattant, qui coûte quand même près de 200 € !
Des inconvénients, mais également de vrais avantages
Malgré tout cela, je ne reviendrais pas en arrière. Les avantages sont indéniables :
- Moins de papier toilette, donc un vrai geste écologique (et économique).
- Pas de contact direct avec les parties intimes, ce qui est plus hygiénique.
- Un sentiment de propreté absolue après chaque passage.
- Une aide précieuse pendant les périodes menstruelles, où le lavage est bien plus confortable qu’un simple essuie-tout de papier.
Et, contrairement à ce qu’on imagine, la consommation d’eau reste raisonnable : environ 150 ml par lavage, loin des litres gaspillés par la fabrication du papier toilette. Finalement, les toilettes japonaises ne sont pas une fantaisie gadget. Pourtant, c’est un réel changement de confort de vie, si tant est que l’on dépasse la « barrière psychologique ». Alors, oui, les toilettes japonaises ont leurs petits défauts, parfois agaçants, souvent amusants, mais elles transforment le passage aux toilettes en moment presque… zen. Et vous, seriez-vous prêt à adopter un abattant japonais malgré ses petits caprices pour profiter d’un confort à la japonaise ? Une réaction, un retour, une anecdote à partager ? Cliquez ici pour publier un commentaire . On lit tout avec attention ! Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !