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« Tous les écrans sont à proscrire avant l’âge de 3 ans ! » cette étude est formelle

Pas d’écran avant 3 ans ! C’est l’évident résultat d’une étude menée par un psychiatre à la demande de Jean-Michel Blanquer… Le constat est effarant !

La génération « écrans » vous connaissez ? Ce sont tous ces adolescents nés avec un écran dans les mains, qui vivent avec un smartphone ou une manette de jeux greffé au pouce et qui pour la plupart n’ouvrent plus un livre !

Nonobstant le fait que la culture générale en pâtisse, le simple fait d’être exposé à un écran avant 3 ans (et même après d’ailleurs) serait très néfaste pour le développement des enfants. Boris Cyrulnik, neuropsychiatre s’est vu confier une étude sur le sujet par Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education et son constat est sans appel : AUCUN ECRAN AVANT 3 ANS !

Dans une salle d’attente ou même à domicile, il n’est pas rare aujourd’hui de voir un enfant de moins de 3 ans, jouer avec le smartphone des parents… Vrai temps de jeu ou option tranquillité pour les parents ? Toujours est-il qu’en collant les enfants de ces âges devant un écran, on favorise les effets dévastateurs sur le métabolisme de l’enfant : addiction très rapide, altération du développement cérébral, déséquilibre émotionnel, rapport biaisé avec les autres.


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L’addiction se fait en quelques jours ! Les couleurs, l’interactivité des jeux, la facilité à manipuler peuvent rendre l’enfant addict aux écrans très rapidement. Addiction qui se traduira plus tard par des jeux-vidéos couplés au smartphone, tablette, ordinateur. L’altération du développement cérébral est affectée par le manque d’échange avec des personnes réelles et souvent le sentiment d’être le meilleur.

Il s’ensuivrait des adolescents soumis à des pulsions incontrôlables pour qui, tout est possible dans un jeu… La transposition à la réalité n’étant qu’une infime limite. Le rapport avec les autres seraient beaucoup plus difficile, en quelque sorte, vu que l’enfant n’échange pas, il n’est pas exposé au refus de l’autre, il peut développer un sentiment de toute puissance qui ne lui apprendra ni la vie en société, ni le rapport à l’autre. Une vie virtuelle dans un monde fermé !

Plus tard, l’enfant soumis aux écrans avant 3 ans pourrait avoir des résultats scolaires plus bas que des camarades n’ayant pas été exposé mais aussi des difficultés à s’exprimer, à se concentrer, et à s’ouvrir aux autres. Des canadiens ont évalué que sur 900 enfants suivis pendant 4 ans, 49% de ceux-ci exposés une demie heure par jour avaient un retard de langage ou d’apprentissage de la lecture.

Que l’on soit adulte ou enfant, la surexposition aux écrans est néfaste pour la santé, mais l’adulte choisi sa consommation en revanche, il est de la responsabilité de l’adulte de ne pas surexposer l’enfant… Un dessin animé en famille n’a jamais fait de mal à personne ni un jeu de société mais les tablettes destinées aux 0-3 ans se soucie certainement plus de la valeur marchande de leur produit plutôt que de la santé de l’enfant ! Ressortez les jeux de société, les memory et les livres d’images, vos enfants ne s’en porteront que mieux !

Crédit photo : France Culure | Capture YouTube

Selon les informations du site franceculture.fr
Photos de couverture de Steve Heap / Shutterstock

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Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

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