Les bateaux figurent parmi les moyens de transport qui émettent le plus de CO₂. Conscient de cette réalité, le géant japonais du transport maritime MOL (Mitsui O.S.K. Lines, Ltd.) a conclu un partenariat avec l’Université de Kyūshū et le groupe Taiyo Sangyo. Cette collaboration entre dans le cadre du projet Wind Hunter. Celui-ci a pour but de développer des navires autonomes en énergie capables de produire à leur bord l’hydrogène nécessaire à leur propulsion.
Des rôles bien définis
Il est clair que MOL veut, à travers de cette initiative, réduire les empreintes carbones des bateaux destinés au transport de marchandises par voie maritime. La société vise d’ailleurs à atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050. Dans le cadre du partenariat tripartite, Mitsui O.S.K. Lines, Ltd se chargera de la gestion du projet. Elle s’occupera également des études de marché et fournira ses expertises en matière de conception navale. De son côté, l’université de Kyūshū est chargée de la conception d’un système de production d’eau pure équipé d’un filtre haute performance. Enfin, Taiyo Sangyo a pour rôle de concevoir un système d’osmose inverse innovant.
Concevoir des filtres ultra-performants
Le but du projet est de développer dans un premier temps une technologie de dessalement de l’eau de mer qui permettra de produire de l’eau douce ayant un niveau de pureté élevé. Il est effectivement nécessaire d’atteindre un tel niveau pour produire efficacement de l’hydrogène via le processus d’électrolyse. Le filtre, mis au point par les scientifiques de l’université de Kyūshū, devra ainsi être capable d’éliminer aussi bien les matières organiques que les matières organiques, mais également les boues, et ce, de façon durable. En effet, le problème avec les dispositifs actuels, c’est que leur système de filtration a besoin d’être entretenu fréquemment, ce qui augmente les coûts d’exploitation.
Produire également de l’hydrogène à partir de l’eau douce
L’énergie nécessaire au processus sera bien évidemment fournie par les éoliennes installées sur les navires. Cce qui permettra à ces derniers de naviguer continuellement, même si le vent devient faible. Par ailleurs, le projet Wind Hunter ne se limitera pas au développement d’une technologie innovante pour produire du H2 à partir de l’eau de mer. MOL et ses partenaires travaillent aussi à la mise au point d’une solution de nouvelle génération pour obtenir le même combustible à partir de l’eau douce. À ce propos, des tests seront menés sur le lac Biwa dans la préfecture de Shiga, au Japon. À terme, l’objectif est de fournir de l’hydrogène non seulement au transport maritime, mais aussi à tout autre secteur qui pourrait en avoir besoin. Plus d’infos : mol.co.jp.
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Prise au vent importante par grand vent je suis septique