Depuis son lancement par Enedis en 2015, le compteur Linky continue d’alimenter les conversations et pas seulement celles des électriciens ! Devenu obligatoire depuis janvier 2023, ce petit boîtier vert-jaune est censé faciliter la vie des usagers : relevés à distance, facturation au réel, interventions rapides. Bref, tout pour nous simplifier la vie. Mais, voilà, pour une partie de la population, le Linky serait un peu trop curieux, voire carrément indiscret. Résultat ? Certains collent un morceau de scotch sur leur compteur, persuadés de bloquer une hypothétique caméra-espion ou de neutraliser des ondes mystérieuses. Spoiler : ça ne sert à rien, mais c’est un geste symbolique qui en dit long sur la méfiance ambiante. Retour sur les craintes, non prouvées scientifiquement, des réfractaires au Linky, qui seront, cette année, soumis à une taxe spéciale, comme nous vous l’expliquions dans cet article. Décryptage.
Surveillance et vie privée : la crainte des données
Si une partie des utilisateurs collent un morceau de ruban adhésif, c’est avant tout par peur d’être « observés ». Le compteur Linky enregistre la consommation électrique heure par heure, ce qui, dans l’imaginaire collectif, pourrait révéler nos heures de repas, nos soirées télé ou même nos vacances. Enedis assure pourtant que les données collectées sont globales et qu’aucune information intime ne peut en être déduite sans l’accord de l’usager. Mais, le mal est fait : la rumeur selon laquelle le compteur serait équipé d’une caméra cachée persiste. Elle proviendrait d’un article parodique qui a semé le doute. Et, entre nous, si votre compteur est coincé dans un placard sombre, il ne risque pas de filmer grand-chose, non ? C’est mon cas, à part un rideau gris qui le cache, il ne peut pas nous filmer, c’est une certitude !
Les ondes : un autre sujet de discorde
Autre inquiétude majeure : les ondes électromagnétiques émises par la technologie CPL (Courant Porteur en Ligne) du Linky. Pour certains, ces ondes seraient dangereuses pour la santé, malgré les études menées par l’ANSES qui concluent à un risque inexistant. Les plus méfiants pensent qu’un simple bout de scotch peut « bloquer » ces fameuses ondes. Un peu comme si coller un autocollant sur son Wi-Fi empêchait Internet de passer !! Une idée certes originale, mais scientifiquement infondée. Et, pendant ce temps, Linky continue de clignoter, imperturbable.
Ruban adhésif : mythe ou protection inutile ?
- Bloquer une caméra ? Faux, le Linky n’en a pas.
- Stopper les ondes ? Impossible, le CPL circule via les câbles électriques.
- Protéger la vie privée ? Pas vraiment, les données sont anonymisées et encadrées par la loi.
- Effet placebo ? Assurément, mais parfois cela rassure…
Vers une meilleure compréhension
En réalité, le débat autour du Linky et du scotch révèle un manque d’informations claires et pédagogiques. Beaucoup d’utilisateurs confondent diode clignotante et caméra espion, ce qui prête à sourire, mais traduit un besoin de transparence. Des campagnes de communication plus accessibles, un ton moins technique, et un vrai dialogue avec les consommateurs pourraient aider à dissiper ces mythes. En attendant, ceux qui collent du ruban adhésif sur leur compteur peuvent continuer, mais uniquement pour décorer ou s’ils aiment le scrapbooking original.
Alors, et vous, avez-vous déjà eu envie de « scotcher » votre Linky pour vous sentir plus en sécurité ? Une réaction, un retour, une anecdote à partager ? Cliquez ici pour publier un commentaire . On lit tout avec attention ! Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !
Même du rubafix ou du tesa c’est pareil !!!