
J’ignore pour vous, mais en Seine-et-Marne, je pense que mon poêle à bois va bientôt reprendre du service : un froid de canard après les 30° C du 19 septembre ! Et, lorsque les premiers froids reviennent, une question revient souvent à la maison « quand avons-nous ramoné le conduit la dernière fois ? Ce n’est pas très compliqué, je note les dates, oui, je dis bien « les » car j’effectue cette opération plusieurs fois par an, moi-même avec un hérisson. Ce geste d’entretien, obligatoire au moins une fois par an selon le site Légifrance, n’est pas qu’une simple formalité administrative. En plus de réduire les risques d’incendie et d’intoxication au monoxyde de carbone, il conditionne la validité de votre assurance habitation. Mais, alors, quand est-il préférable de faire appel au ramoneur : à l’automne, avant le premier feu, ou au printemps, une fois la saison terminée ? Personnellement, je ramone le conduit de mon poêle à bois deux fois à quatre fois par saison, je crains beaucoup le monoxyde de carbone. Mais, quand faudrait-il réellement le faire ? Réponses dans cet article.
À quelle fréquence ramoner sa cheminée ?
La règle générale est simple : au moins un ramonage par an pour les appareils à gaz, et deux ramonages annuels pour les chauffages au bois, au fioul ou au charbon. Renseignez-vous, malgré tout, à la Préfecture de votre département, car certaines obligent deux ramonages par an ! Ainsi, le premier se fait de préférence avant l’hiver, afin d’assurer un conduit parfaitement dégagé pour la saison de chauffe. Le second, conseillé au printemps, permet de nettoyer les dépôts accumulés et de préparer sereinement la trêve estivale. Comme nous vous l’expliquions déjà dans cet article sur NeozOne, il ne s’agit pas d’une option, mais d’une obligation légale assortie d’une contravention de 450 € en cas de manquement. C’est bien plus cher que prévoir l’intervention d’un ramoneur qui varie de 70 à 110 € selon votre région…
Les signes qu’il est temps d’appeler un ramoneur
Même en respectant la fréquence réglementaire, certains signes doivent vous alerter plus tôt. Une pièce qui se remplit de fumée, un tirage difficile ou une odeur persistante de brûlé sont autant d’indications qu’un ramonage urgent s’impose. Les nids d’oiseaux en été ou la présence de suie collante (la fameuse créosote) sont également des signaux d’alerte. Sans oublier la sécurité : un détecteur de monoxyde de carbone reste indispensable dans toute habitation équipée d’un poêle ou d’une cheminée. Pour plus de détails, retrouvez notre article complet ici qui explique pourquoi vous devriez investir dans un détecteur de monoxyde de carbone.
Les avantages du ramonage régulier
- Prévention incendie : la suie et la créosote sont hautement inflammables.
- Protection santé : un conduit propre limite l’émission de gaz toxiques.
- Conformité légale : un certificat délivré par un professionnel est exigé par les assurances.
- Performance accrue : un conduit dégagé améliore le tirage et réduit la consommation de bois.
- Durabilité de l’installation : moins de dépôts = moins d’usure des conduits et des appareils.
Alors, avant ou après l’hiver ?
La réponse idéale est : les deux ! Avant l’hiver, le ramonage prépare votre installation pour la saison de chauffe, élimine les nids d’oiseaux et assure un tirage optimal dès le premier feu. Après l’hiver, il permet de nettoyer les dépôts accumulés, d’éviter les mauvaises surprises au redémarrage et de prolonger la durée de vie de votre conduit. Finalement, que vous soyez adepte du poêle ou de l’insert, un double ramonage annuel reste le choix le plus sécurisant et le plus malin. Et vous, préférez-vous ramoner votre cheminée avant l’hiver pour prévenir ou après l’hiver pour nettoyer, voire les deux ? Une réaction, un retour, une anecdote à partager ? Cliquez ici pour publier un commentaire . On lit tout avec attention ! Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !