
Depuis le 1ᵉʳ octobre 2025, le gouvernement français (oui, celui de Bayrou, mais il n’aura pas eu le temps de s’en vanter très longtemps) a lancé une version “boostée” du dispositif « Coup de pouce chauffage ». L’idée ? Remplacer nos vieilles chaudières au fioul ou au gaz, ces fidèles dinosaures énergivores, par des pompes à chaleur plus performantes et un peu plus amies avec la planète. Le tout s’inscrit dans la continuité des Certificats d’économies d’énergie (CEE), un dispositif dans lequel les pollueurs financent les économies d’énergie des autres (un concept aussi vertueux qu’un peu ironique). Les aides peuvent grimper jusqu’à 13 000 € pour les foyers les plus modestes, et jusqu’à 3 000 € pour les plus aisés, de quoi alléger la facture ou du moins la rendre supportable le temps d’un hiver. Autant dire que si votre chaudière ronfle plus fort qu’un vieux tracteur un matin de gel, il serait peut-être temps de la mettre à la retraite. Parce que, entre nous, au rythme où vont les réformes, votre chaudière aura sûrement sa retraite avant vous !
Une prime plus généreuse, mais à consommer tant qu’il y en a !
Ce nouveau « Coup de pouce » a le mérite d’être ouvert à tous, sans distinction de revenus et valable pour toute installation réalisée jusqu’au 31 décembre 2030. Une éternité, sur le papier. Dans la pratique, on sait comment ça se passe : un décret par-ci, une dissolution par là, et pouf, plus rien… Officiellement, le but est noble : décarboner les logements et réduire la dépendance aux énergies fossiles. Concrètement, les montants varient selon la performance de votre future PAC, la taille du logement ou la météo de votre région (autant dire qu’en Bretagne, cela risque de chauffer souvent). Selon Édouard Barthès, président du syndicat Symbiote, cette aide peut financer jusqu’à 100 % du remplacement d’un ancien système, tout en soutenant les artisans français, explique Le Figaro. Et ça, c’est une vraie bonne nouvelle : non seulement on se chauffe mieux, mais on fait aussi tourner les entreprises locales. Bref, sur le papier, c’est le plan parfait. Reste à voir si, d’ici à 2030, il restera encore un gouvernement pour l’appliquer…
Des conditions simples, mais à respecter scrupuleusement
Avant de sauter sur votre téléphone pour réserver votre installateur, quelques conditions sont à connaître :
- Le logement doit avoir au moins deux ans d’ancienneté ;
- Le remplacement doit concerner une chaudière au fioul, au charbon ou au gaz non-condensation ;
- La pompe à chaleur doit atteindre un certain seuil de performance : par exemple, une efficacité saisonnière d’au moins 111 % pour usage moyen ou 126 % pour basse température ;
- L’installation doit être réalisée par une entreprise RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) ;
- Le devis doit être signé à partir du 1ᵉʳ octobre 2025, et les travaux terminés avant le 31 décembre 2030.
Ces aides sont cumulables avec MaPrimeRénov’ et l’éco-prêt à taux zéro, de quoi alléger encore un peu plus la facture. En revanche, elles ne concernent pas les résidences secondaires.
Un coup de pouce bienvenu… mais pour combien de temps ?
Ce nouveau dispositif tombe à point nommé alors que les températures chutent et que nos portefeuilles, eux, continuent de fondre. Cette aide pourrait inciter de nombreux foyers à franchir le pas vers une solution plus propre et durable, à condition, bien sûr, de ne pas se faire piéger par des offres à 1 euro trop belles pour être vraies. Reste une question : ce dispositif survivra-t-il à la valse politique actuelle ? Entre un gouvernement Lecornu éphémère (14 heures seulement !) et des annonces qui changent plus vite que la météo, mieux vaut se dépêcher.
Si vous voulez en profiter, c’est maintenant ou peut-être jamais ! Seriez-vous prêt à troquer votre vieille chaudière contre une pompe à chaleur avant que le coup de pouce ne s’évapore comme les Premiers Ministres depuis quelques mois ? Et vous, que pensez-vous de ce nouveau coup de pouce de l’État ? Dites-le-nous en commentaire : cliquez ici pour publier un commentaire . Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !